Escapade

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Je me redresse et sort, j'ai très envie d'aller m'entraîner aujourd'hui mais on m'a interdit de sortir du palais car le bal est ce soir et ils ne veulent pas que je disparaisse mais je compte bien partir.

Je sais que tous les gardes ont l'ordre de ne pas me laisser aller dehors, mais je connais des passages secrets.

Il faut juste que je récupère mon cheval, il s'appelle Mister c'est un étalon à la robe marron clair et sa crinière est d'un beau jaune brillant, c'est moi même qui l'ai dressé.

Pour le sortir du château il va me falloir de l'aide et Édouard le garçon d'écurie est la personne parfaite pour cela.

Je me dirige donc vers les écuries le plus discrètement possible, dedans je repère immédiatement Édouard avec ses long cheveux de jais et sa veste verte.

-Édouard !

Il se retourne à l'entente de ma voix.

-J'étais sûr que tu viendrais aujourd'hui !

-J'ai besoin de ton aide

-Pour sortir ton cheval encore une fois du château...

-Oui s'il te plaît...

-Alors je viens avec toi, j'en ai marre de t'aider tout le temps sans rien en retour.

-Mmmm d'accord, tu peux venir avec moi mais il va falloir que tu te prennes un cheval parce que je ne partage pas le mien.

- Très bien on se retrouve dans 10 minutes dans la clairière.

-Parfait !

Je ressort des écuries en caressant Mister au passage, je me dirige ensuite vers les remparts de manière nonchalante, personne ne doit se douter que je m'apprête à fuir. Je fais confiance à Édouard, je sais qu'il pourra faire sortir les chevaux de manière discrète et me rejoindre mais ce n'est pas sûr de mon côté. je doit donc passer par un passage secret que j'ai découvert peu de temps après mon arrivée au château, je ne sais pas si beaucoup de gens le connaissent mais je n'y ai jamais rencontré personne, j'en ai bien évidement parlé à Sonia mais elle ne l'utilise jamais car elle a trop peur d'y aller seule.

J'arrive devant la porte du passage et je vérifie que personne n'est dans les parages, la porte est camouflé entre le mur de la tour nord et la muraille des remparts, il faut appuyer sur une pierre qui est plus enfoncée que les autres et le tour est joué, l'ouverture se dévoile en faisant coulisser le panneau de bois recouvert de pierres jouant le rôle de trompe l'oeil.

Je m'y engouffre silencieusement et referme la porte derrière moi, le passage mène directement la petite porte est qui est peu fréquentée. J'enfile ma cape que j'avais au préparée avec moi et parcourt l'étroit couloir, jusqu'à la fameuse porte.

Parfait ! Il n'y a personne, je sors rapidement et me voilà en dehors du château !

Mais ce n'est pas encore fini il faut que je me rende encore à la clairière qui est plus au nord, je commence donc à marcher silencieusement et rapidement en étant à l'affût à tout moment un garde qui passe par là pourrait me repérer.

Au bout de 6 minutes j'arrive enfin dans la clairière, Edouard m'attend avec mon cheval et une jument qui doit être la sienne. Je me précipite vers lui et lui fait un câlin, il renâcle gentiment heureux de me retrouver.

-Eh ben, c'est vraiment une histoire d'amour entre ton cheval et toi.

-Bien sûr on se connaît depuis des années, avec Sonia se sont les êtres vivants avec qui je suis le plus proche.

Edouard éclate de rire, alors que je rougis, pourquoi se moque-t-il de moi comme ça ?

-Allons-y avant de se faire repérer, et j'espère que tu ne seras pas un boulet, je ne veux pas d'un retardataire qui m'empêche de m'entraîner correctement! lui-dis-je avant de monter sur mon cheval et de partir au galop.

Quelques secondes plus tard, j'entend les sabots de sa jument suivre derrière, il me rattrape doucement et nous nous dirigeons vers le camp d'entraînement à 20 minutes environ de là.

-Donc ton épée c'est ta meilleure amie objet c'est ça ?

-Non c'est ma dague! je répondis en la sortant de son fourreau caché sous ma cape.

-Woah, elle est magnifique!

Je souris, c'était la dague de ma mère, mon père me l'a donné le jour de mes 10 ans au début je ne voulais pas la porter de peur de l'abîmer, et je continuais à utiliser une vielle lame d'entraînement. Mais un jour mon père m'a retiré la vieille dague et m'a expliqué que si je portais toujours la dague de ma mère avec moi alors se serrait comme si elle était toujours avec moi, et qu'elle me protégeait depuis je l'ai toujours sur moi même la nuit quand je dors.

Nous finissons la route silencieusement, mais j'ai le sentiment d'être surveillée tout le long du trajet pourtant il n'y a personne dans les alentours.

Une fois arrivés au camp, nous descendons de nos montures en les laissant paître dans un enclos construit juste à côté.

-Que veut-tu faire? me demande Edouard

- Je dois m'entraîner à l'épée puis au tir à l'arc. et si tu veux plus tard nous pourrons nous entraîner en corps à corps.

-Ca me va, mais je n'ai pas de grand maître d'arme comme toi, alors je ne sais pas si je suis à ton niveau.

-C'est parce que tu ne t'entraîne pas assez !

Je prends une épée d'entraînement et m'avance vers un mannequin de bois, je commence à lui donner des coups au début lent et léger puis de plus en plus fort et rapide.

Édouard se place à côté de moi et commence à faire la même chose, je l'observe du coin de l'œil et je suis surprise il n'est pas si mauvais que ce que je pensais, il est même très bon!

-hey! L'interpelle-ai-je, si on faisait un mini tournoi ? 

LéanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant