Les oubliés

Le coup de poker

"-Pierre. Tu vas aller le trouver. Et tu vas le tuer.
Ses mots ont résonné dans mon esprit, merde on me demande d'assassiner quelqu'un ??
-Louise ca va pas?? Ils sont au moins une dizaine si ce n'est plus! Comment veux tu que je bute ce gars?? Je ne veux pas qu'il revienne, mais ça me paraît un peu suicidaire tout ça.
-T'inquiète ,me sourit Louise, j'ai un plan
-Il a intérêt à être bon.
Elle sortit une carte de Rennes.
-De ce que je sais, il vivent dans la mairie. Notre cible est dans le bureau du maire, a se pavaner comme un roi. Après l'attaque de se matin il seront sur les dents, mais ils ne s'attendront sûrement à ce qu'on frappe les premiers. C'est notre avantage.
-Dac c'est bien tout ça, mais comment Pierre pourra abattre leurs chef sans se faire abattre lui aussi? Remarqua Eva.
-J'y viens.
Elle sorti un plan du bâtiment. Bon. Je sais c'est dégueu, mais tu vas devoir passer par les sous-sol.
Je lui jete un regard interrogatif
-Les sous-sols?
-Oui les égouts quoi.
Ah.
-Tu vas devoir sortir par la 3ème bouche d'égouts en partant vers le Nord après le panneau république, et tu arriveras dans la cave à vin. Je pense que vus leurs gueule, elle seras ouverte, a partir de ce moment là, fait toi passer pour l'un des leurs. Les entrées sont surveillées donc ils ne penserons pas que tu n'est pas à ta place.
-Et pour sortir?
-Simple. Tu te rappelle la grenade qu'on a pris ?
-Ouais bien sûr
-Il se trouve que le gars qu'il la lancer en avait 2 autres. Tu vois où je veux en venir? Le mur est est fragilisé par les constructions qui y avait autour. Si la situation tourne au vinaigre passe par la. Sinon, repart par ou t'es venue.
-Et si je me fait choper?
-C'est compliqué. Un plan pour te sauver nous prendrais beaucoup de ressource et mettrait en danger tout le monde. Donc te fait pas choper.
-Putain c'est une blague ?! Tu m'envoie en mission suicide et tu me dit que tu pourras pas me sauver ? Fait chier!
Je sortis de la salle et me dirigea vers l'infirmerie.
-Salut Carla, comment va Jules ?
-Il va bien, mais il ne peut pas se lever.
-Je peux allez le voir?
-Oui bien sur. Il doit être avec Tom, il a pris un éclat dans le pied, mais il peut déjà marcher.
-Dac. Merci m'dame, dit-je en effectuant un salut militaire.
Elle sourit.
-Allez dépêche toi avant que jte force a faire des pompes.
-Chef oui Chef
Je rentre dans la salle.
-Salut Jules.
-Salut Pierre. Ta grave assuré a ce qu'on ma dit.
-Mouais, tu devrais plutôt remercier Eva, c'est elle qui est descendu et a pris ta place, Mr le blessé de guerre, riai-je.
-Ta gueule monsieur le sniper.
-Bientôt je serais Mr tueur.
-Comment ça ?
Je lui raconte le plan de Louise.
-Hmm c'est vrai qu'elle a pas tort. Si on ne l'abat pas il nous traquera.

Je ne l'avais jamais vu si sérieux. Faut croire que l'attaque de ce matin lui a vraiment fait l'effet d'un électrochoc.
-Tu te sens prêt Pierre?
-Pas vraiment, s'introduire dans un bâtiment connu pour abriter des gens qui adore la torture et la drogue pour aller tuer leurs chef ça m'enchante pas trop tu vois. Surtout si je me fais choper, je suis comme mort.
-Je suis désolé Pierre. J'aimerais pouvoir t'aider mais..
Son regard descendit vers sa jambe. Carla avait retiré tout les éclats, et sa jambe était luisante, brûlante.
-T'inquiète, je suis fais pour ça tu sais ? Un Soldat est fait pour suivre les ordres.
Je sortis et jeta un dernier regard vers mon ami. Ce sera peut-être notre dernière discussion tout les deux.
-Jules, si il m'arrive quoique ce soit, prends soin de tout le monde pour moi s'il te plaît.
Il me regarda dans les yeux intensément.
-Il ne t'arrivera rien, j'en suis certain. Mais je te le promet.
-Merci.
Je remonte me préparer.
J'hésite. Je veux quelque chose de lourd et voyant où quelque chose de simple et de moins voyant ?
Je me dit que même avec mon équipement lourd, si je me fait repérer je suis foutu, alors la vitesse et la discrétion l'emporte sur la force.
Je dois être rapide, discret et convaincant. Je ferme les yeux et vis le visage de Louise, quand elle parlait de sa sœur. Si elle dit vrai, alors je doit m'en occuper. Pour le groupe.
Je partirais demain.

Je dois avouer que le plan de Louise est assez osé. C'est littéralement un coup de poker.