En tant qu'adulte de 21 ans mes journées sont assez ressemblantes et possèdent certaines étapes que je qualifierais d'obligatoire.
D'abord j'ouvre les yeux, ensuite seule l'idée d'éteindre mon réveille qui se trouve à moins de 30 centimètres de moi, mais dont j'ai l'impression qu'il est bien plus loin, occupe mon esprit. Puis une fois que la lourde tâche d'éteindre mon réveille est réussit, une bataille commence entre mon esprit et mon corps. Cette bataille confronte deux idées simples complétement opposé qui possèdent chacune de bon arguments. Mon esprit est objectivement parlant la voix de la raison car pour lui je me dois de me lever, me préparer et aller au travail. Alors que mon corps, lui, me dit de rester au lit, d'allumer mon téléphone, programmer une alarme pour déplacer ma sortie du lit une demi heure plus tard, m'enrouler avec ma couette, refermer mes yeux et m'endormir.
La bataille est très serré car chaque partie possède ses propres idées et excuses, de plus l'avantage ou le désavantage de vivre seul, c'est de n'avoir personne pour vous dire quand vous réveillez ou sortir du lit. Mais j'avoue que c'est souvent mon esprit qui gagne et puis même si en soit je vis toute seule, j'ai mon chat Savannah qui finit par me réveiller toujours à la même heure par des ronronnement semblables au bruit d'un moteur et des frottements qui chatouillent le visage.
Ainsi je me lève, sors de ma chambre, entre dans mon salon qui fait aussi office de cuisine et salle à manger, donne à manger à Savannah, sors le flocon d'avoine que je nettoie et ramollis sous l'eau chaude, je le verse dans un bol, y ajoute du cacao puis le mange. Ensuite je prends une douche, fait des soins du visage, brosse mes dents, m'habille, me maquille de manière légère, c'est à dire du mascara, un coup de rouge à lèvre. Puis je me coiffe prends mes affaires déjà préparer la veille. Je prends mes clés sors de chez moi, ferme à clé, avance dans le couloir, prends l'ascenseur qui descend au garage, sors les clés de la voiture et déverrouille celle-ci pour aller au travail .
Jusque là tout va bien, c'est juste une matinée normal d'une adulte normale qui part au boulot mais juste après sortir mes clés, il m'arrive souvent quelque chose que je déteste le plus au monde. Je me réveille! Et là l'horreur! J'ouvre les yeux, éteins pour la deuxième fois ce maudit réveille en pensant qu'il y a moins de 2 minutes je venais déjà de l'éteindre dans mon rêve, et arrive l'épreuve des plus compliqué et stratégique la sortie du lit. Je venais juste de sortir de cette bataille que je venais de gagner et me revoilà de nouveau à l'affronter. Cela peut paraitre des plus risible mais sans cette étape, une journée de ne peut commencer. Elle semble si simple mais quand on est a début du printemps qu'il fait bon et chaud sous la couette et que rien que sortir le bout du pied nous donne l'impression qu'on se givre sur place, la tâche parait d'un coup bien plus dure que ce qu'on pouvait imager . De plus, sortir de notre petit cocon confortable et plein de sécurité pour commencer une grande journée de travail programmé à l'heure près, cela ne donne pas très envie. Mais bon, quand il y a un salaire à la clé, on peut pas vraiment faire la difficile surtout que ce n'est pas comme si je n'aimais pas mon métier.
Ainsi je pars au travail, soigne les personne de 8h à 12h et de 13h à 19h, puis rentre chez moi pour profiter de ma soirée avec mon chat, jusqu'au alentour de 23h et après, je vais me coucher.
La seule chose qui différencie mes semaines sont les Week-ends, mes patients et mes rêves.
Mes rêves semblent tellement réelles que s'ils étaient vraisemblable, je pourrais les confondre avec ma vraie vie, de ce fait je ne compte plus les fois ou je me suis réveiller en pleurant, en tremblotant, ou en rigolant,... Même qu'il m'arrivait souvent, quand j'étais en voiture, pendant que mes parents conduisaient, de m'endormir puis, comme dans mon rêve je tombais ou voulais attraper un objet, je me réveiller en essayant de me lever ou lançant mon bras pour vouloir attraper un objet. Ce qui est gênant dans cette situation, c'est quand votre famille vous regarde, de façon perplexe parce qu'ils ne comprennent pas le motif de votre action.
Ainsi depuis toute petite j'ai pris l'habitude d'avoir des rêves très prenant, la seule chose qui me permet de différencier le rêve de la réalité, est l'incohérence. Déjà je sais que quand je me réveille et que je ne suis pas chez moi, cela ne peut être vrais. Encore plus quand je me réveille debout, dans un décor que je n'avais jamais vue ou qui est lointain. De plus, même si je ressens les sentiments de la "personne" que j'interprète ce n'est pas le cas de la douleur, je ne peux ressentir que ses émotions.
Tout ces faits me permettent de différencier ma vie réelle et imaginaire et me permettent de garder un certain équilibre dans ma vie malgré ça, ce n'est pas facile tous les jours. Par exemple personne n'aimerait commencer sa journée en se réveillant bouleversé, pleurant à chaude larme après une nuit de sommeil agitée.
C'est ainsi que ma vie est rythmée par cette étape obligatoire de réveilles forts en émotions et de matin des plus agités.
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Vies entremêlées
FantasíaA certains moments, dans certaines vies, avoir une vie simple et monotone devient un rêve. Alice Smith, une jeune femme de 21 ans, ostéopathe, possédant un sixième sens, utilise simplement son don dans le but de soigner le mal des autres. Possédant...