Le temps passait, il filait à une belle vitesse, bizim haytimiza yavaş yavaş alışıyorduk.... J'apprenais de jour en jour de nouvelles choses sur la vie de couple, sur l'amour et l'art et la manière d'être l'épouse de Yaman Kirimli. Il avait vraiment changé, quoi que parfois cette bête en lui refaisait surface mais on y faisait face ensemble. Quelle preuve d'amour que d'abandonner sa véritable nature pour l'être aimé, détruire cette image que l'on a de vous pour ne pas perdre sa bien aimé, affronter ses peurs pour pouvoir goûter à la lumière. Tourner le dos à son obscure passé pour entrevoir l'avenir. C'était sa nouvelle voie. Il en avait décidé ainsi, pour nous, pour lui. Il méritait ce bonheur plus que n'importe lequel d'entre nous. Il avait grandit trop vite, il avait sacrifié son enfance et ses rêves au profit de ceux qu'il aime et c'était pour ça que je l'aimais. Pour son sens du devoir, du sacrifice, pour sa compassion, sa bienveillance et son amour caché. Oui Yaman Kirimli était une bête qui s'était jusqu'à aujourd'hui terré dans l'obscurité, mais son cœur n'était que lumière, il était cet enfant qui avait peur d'affronter le peu de bonté encore dans ce monde. C'est avec l'amour, l'attention et la confiance qu'il a réussi à guérir et a pu montrer au monde entier qui était véritablement Yaman. Je l'aimais et l'admirais pour ça. Sa ténacité, son bon vouloir et sa maladresse aussi. Il était drôle quand il voulait essayé de bien faire, il était surprenant quand il voulait essayer quelque chose qui ne connaissait pas.
C'était un grand homme, qui cachait tellement en lui. Et chaque jours que dieu me donnait je découvrait une nouvelle de ses belles facettes, il était brut tel un diamant mais sa brillance ne cessait de m'eblouire.Je faisais la lecture à Yusuf, quand on tapa à la porte de sa chambre, c'était Neslihan, qui était bien excitée ma foi par un soiree si tardive.
« Seher, konusabilirmiyiz ? » me demanda t elle
« Neslihan.... tabi, hemen geliyorum . Teyzecim, uyuyman lazim. Iyi geceler, tatli ruyalar birtanem. » dis je tout en l'embrassant.
« Iyi geceler teyze »En prenant soin de bien fermer la porte derrière moi, neslihan et moi priment la direction de ma chambre. Yaman était absent des lieux, il devait travailler, il avait quitter la maison en début d'après midi avec Nedim.
Une fois installés, ma curiosité prit le dessus:
« Eeh Neslihan, dinliyorum. »
« şey, Seher çok mutluyum, vallah kalbım çok hızlı çarpiyor..."
"Tamam Neslihan, nefes al. Tamam. Şimdi söyle, ne var?"
"Seher, ben evleniyorum. Yani, gerçekten evleniyorum, Bora'la. Buğün bana evlenme teklif etti."
"Yaaa çok sevindim Neslihan. Mutluluklar dilerim canım. Nasıl oldu bu?"
"Biribirimize seviyoruz Seher, masalar gibi, senin gibi... Yaman bey gibi."
Le bonheur se lisait sur son visage et je souhaitais en cet instant que le monde entier puisse connaître ce sentiment que me partageait Neslihan. J'eus un léger pincement au cœur quand je repensais à ma demande en mariage, elle avait été quelque peu atypique et non conventionnelle mais de fil en aiguille la formalité a laisser place à la normalité et la banalité des sentiments.« Birşey sana sormam lazım..." me dit elle
« Evet?... »
« şahidim olmayı kabul ediyor musun seher? »
Je fus choquée mais très heureuse, Neslihan et moi depuis mon mariage nous étions beaucoup rapprochés c'est vrai, elle était devenue une amie, une confidente et ce n'était pas la première fois que nous avions des discutions tardives comme celle ci.« ediyorum Neslihan, bana ihtiyacın olduğunda her zaman yanında olacağım. Canim benim ... »
Elle me sauta dans les bras, elle était heureuse et j'en fus davantage. Elle aussi méritait son conte de fée.
La soirée traîna en longueur, nous avions commencé une liste pour les préparatifs car le mariage était dans un mois. Je l'épaulerai autant qu'elle m'épaula jadis. Elle avait déjà tellement d'idée que je me sentis un peu inutile, mais je notais dans le moindre détails toutes ses demandes, ses envies et nous ferons un tri au fur et mesure des préparatifs. Elle avait sur son téléphone des photos, elle avait aussi apporté des magazines, nous nous étions étalés sur les lit, feuilletant ça et là les différentes pages avec les différents modèles de robes et décorations.
Je ne m'aperçus de l'heure, que lorsque Cenger abi vint toquer à la porte pour me demander si je voulais quelque chose.
« Cenger abi, fındıklı çikolata var mi?"
"Evet var mutfakta, hemen getiriyorum size, Neslihan, Burda mi kalacaksın?"
"Yoo, ben gidiyorum aslında, geç oldu. Seher herşeyi için çok teşekkür ederim, çok mutlu ettin beni."
"Ne demek Neslihan, zevkle yaptım. İnşallah yarın konuşuruz. İyi geceler. Bırak herşeyi, ben toplarım. Sen git dinlen." Et elle s'en est allé.
Je rangeais la chambre, puis décidais de faire ma douche rapidement. Une fois extirpée de la douche, je trouvais Yaman assis sur le lit, feuilletant une page de magazine.« Iyi akşamlar..." dit il en me voyant.
« Iyi akşamlar..." répondis je
Il se leva et vint à moi pour déposer un baiser sur mon front.
« Bunlar.... »
« Neslihan'da. Evleniyormuş."
"İyi. Yardım ediyorsun demek."
"Evet." Je ne pouvais m'interdire de m'empourprer, j'étais en serviette seulement devant lui avec les cheveux dégoulinant. Il était perdue dans mes yeux, et moi dans les siens, et je ne repris vie qu'une fois que ses mains se posèrent sur ma taille pour me rapprocher de lui. Il posa son front contre le mien et ferma les yeux. Il m'avait beaucoup manqué aujoirdhui, mais je ne pouvais pas commencer à me plaindre, il avait cessé toute activité depuis quelques jours pour se consacrer à Yusuf et moi. Je voyais qu'il était fatigué, mais calme. C'était fou l'effet que j'avais sur lui.« Giyinmelesin... hasta olursun. »
« Evet... »
Il ne me lâcha pas cependant, ses lèvres se baladaient sur la joue, mon cou, mon oreille, Il était de partout et mon âme s'enflamma. Je le serai contre moi, il fallait que je réponde à son appel. Il m'expliqua sans mot à quel point mon absence l'avait affecté, et je n'eus aucun mal à lui expliquer mon mal être. Notre étreinte ne se brisa que lorsqu'il disparut dans la salle de bain et revint avec une serviette. Il entreprit de me sécher les cheveux.
Une fois en pyjama, lui douché, il me rejoint devant la baie vitrée.« Unuttum galiba.... ama karım acıkmış." Me dit il en me donnant le chocolat que j'avais demandé plus tôt à Cenger.
« Ohh unuttum. Canim cikti. Sağol."
J'en avais l'eau à la bouche. D'habitude je ne grignotais pas mais ce soir j'avais envie de chocolat.
« Al bakalim. »
Je venais de finir mon délicieux chocolat quand je me rendis compte que je ne lui en avait pas proposé.
« Kusura bakma, yedim ama sen... »
« Ye, o çikolata en sevdiğin" Dit il en embrassant mes lèvres encore chocolatées.
"Et puis ça, ça me suffit amplement."Nous rejoignîmes le lit, il me racontât sa journée, les dossiers qu'il avait traité, ce soir il avait l'âme d'un conteur. Je le regardait émerveillé car le Yaman que je connaissais ne parlait pas autant, et apparemment il montrait de l'intérêt à m'expliquer. Mais je fus distraite par mon estomac qui me réclamait encore quelque chose. Je mis mes mains sur mon ventre, et oui il gargouillait.
« Birşey mi oldu? Hasta misin yoksa?" S'inquiétât il
« Yoo, canim birşey istedı ama... ne biliyim...?"
J'avais pourtant bien mangé, bien hydraté, bizarre.
« Eğer birşey istiyorsan, söyle getiririm."
"Bilmem. Mutfağa gidiyorum, ben halederım, hemen geliyorum. ... Sen birşey ister misin? senin için bir şeyler pişirmemi ister misin? »
Il se leva et prit ma main,« Birlikte gidiyoruz, ben hiç birşey istemiyorum ama seni besleyeceğim."
"Gerek yok gerçekten ben halledebilirim, sen dinlen, yoruldun."
"İtiraz istemiyorum. Hadi."
La maison était plongée dans le silence. Une fois en cuisine, j'entrepris de fouiller les placards à la recherche de chocolat, mais quand j'atteins le frigo, j'en oubliais ma friandises. Il restais des reste de lahmacun et de içli köfte et pas une seconde j'hésitais a tout réchauffer. J'en avais oublié mon mari. Il se tenait prêt du plan de travail et le regardais amusé.« Ne oldu ki? »
« Çok acıktın heralde. Ama iyi, seni aç görmek hoşuma gidiyor. »
« Ama... normal değil"
Il s'approcha de moi, et quand il fut assez proche, il m'expliqua pourquoi c'était normal. Il fallait que je prenne des forces j'étais soumise à rudes épreuves en ce moment. Je dois dire qu'il me fatiguait littéralement. J'en fus honteuse quand il me dévisageais.
« Iyi ol, şimdi sen otur, ben yemeğini götüreceğim."