Un jour à la fois (BxB)

Jour 13 Samedi

Après que Louis soit parti la veille au soir, Benjamin avait bouder sa mère la soirée durant. Seul son père avait eu le droit d'entrer dans sa chambre pour lui signaler que son copain semblait un bon garçon et de venir le voir immédiatement, s'il s'avérait qu'il lui blesse le cœur.

Ce matin-là, il était encore en colère après sa mère. Elle lui avait demandé de venir l'aider à faire le ménage, mais il l'avait complètement ignorée. Qu'elle se débrouille seule tant et aussi longtemps qu'elle n'allait pas s'excuser de son comportement avec Louis.

Il relut le message text qu'il avait reçu de son petit-copain.

Bon matin

Il sourit doucement avant de s'asseoir à sa table de travail. Il ouvrit son cahier à dessin et commença à tracer les contours de Sept.

On m'a dit que la bd vous plaisait 🤷‍♂️

Un nouveau drame frappait la ville. Non, pire la province en entier! Il s'avérait que la mairesse de leur municipalité ai elle aussi un chiffre appliquer au fer rouge sur son bras et possédait donc un pouvoir par le fait même. Celui de créer la haine et la rage dans le cœur des gens. Deux, comme elle avait finalement réclamer qu'on l'appelle avait décidé de faire renversé le pouvoir. Accompagné de ses nouvelles alliés les jumelles diabolique, Sept se rendit compte qu'il devait agir et vite, avant qu'elles n'usent de leur pouvoir pour s'asseoir sur la gouverne de leur province.

Lui qui avait à peine eu le temps de montrer à Six, car après réflexion et la position sur le bras du garçon c'était son numéro le plus plausible, comment garder son calme pour ne pas que son pouvoir prenne le dessus, il devait déjà affronter un nouvel ennemi. Il lui demanda donc de rester en retrait, pendant qu'il gérait l'apocalypse qui approchait, mais Six insistait pour l'accompagner persuader qu'avec son pouvoir, il pourrait stopper les plans. Sept ne doutait plus de lui, mais son pouvoir avait une connotation très malsaine et il ne voulait pas impliquer Six là-dedans. Surtout que s'il se trouvait dans les parages à l'activation du pouvoir, il risquait de souffrir lui aussi.

Seul contre trois les chances de réussite était malgré tout mince. Les jumelles lui feront perdre tout espoir en noircissent son cœur et Deux se chargerait de l'emplir de haine face au mauvaise personne. Et si elles réussissent à le détourner assez pour le faire attaquer ceux qu'il tentait de défendre? Que faire, son pouvoir n'était d'aucune utilité face à personne. Il pouvait uniquement connaître les sentiments, pas les manipuler comme c'est semblable.

"BENJAMIN!"

Le petit garçon lâcha son crayon en sursaut. Quand il se mettait à dessiner, il avait ce don de se couper de toutes les activités autour. Apeuré par le ton de voix meurtrier de sa mère, il se tourna vers elle en panique. Dans ses mains elle tenait sa corbeille et le dévisagea horrifier.

"Quoi?"

"Quoi? Tu es sérieux? Pourquoi il y a un condom usagé dans ta poubelle?"

Un condom usagé? Soudain Benjamin se souvint de la saveur caoutchouc-banane du préservatif et son visage tourna au rouge. Sa mère prenant cela comme un aveux de culpabilité l'incendie.

"Je n'en reviens pas! Tu me déçois grandement. Je le trouvais étrangement calme aussi ce garçon. Il ne remet plus les pieds ici et tu peux rêver d'aller chez lui de nouveau. Mon bébé est encore trop jeune pour faire ce genre de pratique avec un autre. Surtout un garçon que tu as rencontrer il y a moins de deux semaines."

Sans laisser le temps à Ben de se justifier, elle quitte la chambre avec la poubelle laissant Benjamin en panique dans sa chambre. Ne plus voir Louis en dehors de l'école? Elle était folle! Ils n'avaient rien fait! Louis ignorait jusqu'à l'existence de ce préservatif! Il se leva d'un bond de sa chaise et courut jusqu'à l'escalier.

"Attends maman!"

Il dévala les marches ignorant ses sœurs qui le dévisageait et courut jusque dans la cuisine où sa mère montrait l'arme du crime à son père qui avait la même manie que son fils d'avoir la bouche légèrement ouverte chaque fois qu'on lui parlait.

"C'est pas ce que vous croyez!" Criait Benjamin les larmes aux yeux à l'idée d'être punis pour un idiotie tel que ce demander si la saveur écrite sur le sachet était vrai.

"Ah non? Et bien explique moi jeune homme, pourquoi un condom est apparu dans ta poubelle après que tu aies passé la journée d'hier seul avec lui dans ta chambre?"

"Il était déjà là avant." Avoua timidement Ben en baissant la tête.

C'était si humiliant et sa mère n'était en rien là pour calmer les choses.

"Et où te la procurer, alors? C'est ce garçon qui te la donne? Il voulait que tu te pratique avant?"

"Non. C'est..." mais les larmes se mirent à couler sur ses joues.

Il ne voulait pas avouer à ses parents qu'il avait sucé un condom juste pour savoir quelle saveur il avait. Pourquoi sa mère était incapable de se mêler de ses affaires. Il serra les poings avant de lui crier dessus.

"Pourquoi tu fouille dans mes affaires de toute façon!"

"Fouiller dans tes affaires? Car il y a d'autres condom cacher ailleurs? Si tu m'aurais aidé à faire le ménage, tu aurais vider toi-même la poubelle et je n'aurais rien su de tes activités sexuelles avec ton petit-copain."

"Il n'y a aucune activité sexuelle! On s'embrasse à peine!"

Le ton entre les deux montait de plus en plus et le père pris entre les deux ignorait réellement quoi faire.

"Tu n'iras plus chez lui! La dernière fois ses parents n'étaient même pas là! Qui laisse deux adolescents ensemble seuls et sans surveillance! Vous avez fait des choses là aussi? Tu n'es encore qu'un enfant Ben!"

Voyant les joues de Ben s'inonder encore plus, le père finit par choisir son camp. Il se leva pour prendre sa femme dans ses bras et tenter de l'apaiser.

"Arrête de lui crier dessus. Tu ne lui laisse même pas la chance de s'expliquer. Veux-tu vraiment être la mère qui fait pleurer son fils. Ressaisis-toi."

La femme observa son mari surpris avant de tourner le regard sur son garçon qui pleurait en se cachant le visage de ses mains. Soudain, elle se rendit compte que la peur de perdre l'innocence de son bébé avait amplifié une haine injustifiée.

"Oh. Trésors, je suis désolé. Je... ne pleure pas. C'est correct, je suis juste inquiète."

Elle vient le serrer dans ses bras en tentant d'essuyer ses larmes.

"Tu as était agressif avec moi hier et tu me boudais ce matin, j'étais apeuré. Tu es toujours si serviable habituellement et j'ai cru que c'était ce Louis qui nous éloignait. Je suis désolé."

"On a rien fait." Plaida une dernière fois Ben en laissa sa mère sécher ses larmes.

"Je te crois mon coeur. Je te crois. J'étais juste inquiète. Je me pose des questions tu sais. Je ne croyais pas trouver ce genre de chose dans ta poubelle."

"Je voulais juste voir à quoi ça ressemblait." Menti Ben trop gêné d'avouer l'entièreté de la chose.

"Je te crois. Je suis désolé."

Elle serra encore plus son fils dans ses bras et cette fois, il lui rendit l'étreinte.

"Je peux continuer de voir Louis?"

"Euh... oui, mais... oui."

Il hocha la tête, puis sa mère lui embrassa le front avant de le laisser partir. Le père du garçon lui lança un sourire encourageant et Ben regagna sa chambre tentant de faire abstraction de ses sœurs qui faisaient semblant de ne pas avoir écouté au porte la conversation. Il referma la porte et alla se coucher sur son lit épuisé. Il n'aimait vraiment pas se disputer avec sa famille. Cette chicane ridicule l'avait vidé.

Par chance, son père avait été là.