Ils avaient été là.
Dans leurs forces,leurs faiblesses et tout ce qui faisait d'eux des humains.
Ils avaient combattu,de toute leur âme,ils avaient tenus.
Et quand bien même leurs péchés avaient été pardonnés,ils payèrent le prix.
Peut-être de leur...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Et si..on oubliait. Trois secondes,trois minutes,trois heures. Peut-être pour l'éternité. Qu'à un moment donné,il pensait ne jamais sourire de nouveau. Respirer normalement. Avoir une lueur d'espoir dans les yeux. Que les étoiles ne brilleraient plus jamais au-dessus de lui. Qu'il pensait que plus jamais,il n'aimerait.
«- Uenoyama-san.»
Un nom qui lui adoucissait l'esprit. Une main qui se déplaçait pour le rassurer. Des bras qui s'enroulaient maladroitement autour de sa frêle silhouette. Et une bouche qui lui dérobait l'air. C'était leur amour. Maladroit,doux et timide.
Et à côté d'eux,il y avait les mêmes. Ils avaient l'air de se chercher des noises à longueur de journées,mais cachaient des regards,quand tous deux l'avaient décidé, quand ils avaient enfin marre de se battre,ils se dévoilaient. Les mains se trouvaient,se caressaient et tous deux se répétaient les mots doux que ces gestes signifiaient.
«- Eh,t'es pas seul abruti,ne penses pas une seule fois que je suis capable de t'abandonner parce que... c'est impossible, d'accord ? C'est tout. Si je te laissais tu serais capable d'oublier de dormir pour jouer au volley.»
«- Comme si je pouvais me débarrasser de toi,avec qui je me battrais sinon. Et puis,tes passes et la tendue bizarre me manqueraient... Enfin,je peux pas te laisser non plus,ce serait impossible pour quelqu'un d'autre de te gérer !»
Les deux musiciens se rapprochèrent de leurs cadets,un sourire complice flottant sur leurs lèvres.
«- Shoyo-kun, félicitations pour votre dernier match !
- Votre jeu est toujours aussi époustouflant, bravo.»
Les jeunes volleyeurs rougirent sous les compliments de leurs aînés. Être complimenté et félicité par des gens qu'ils admirent, ce n'était certes pas nouveau,mais simplement la sensation de fierté et de joie augmentait toujours plus. Ils étaient peut-être différents, n'avaient pas le même âge,ne pratiquaient pas les mêmes disciplines,et pourtant ils étaient fiers,fiers mutuellement de leur talent,de qui ils étaient. De ce qu'ils avaient déjà pu surmonter sans pour autant abandonner.
