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• Haikyuu
• Kuroken
• Bad end
• chlochlo170*╚═══❖•ೋ° °ೋ•❖═══╝*
❝And live like our favorite fairy tales,
So alive, so free.
In a world of our fantasies,
Flying on dragons through sky high cities,
These are our childhood
dreams.
It's how it used to be,
We were kings and queens,
In our childhood dreams.❞ *Nos yeux ayant accueilli les étoiles,nos corps côtes à côtes et des rêves plein la tête.
J'ai encore du mal à croire qu'on était ce genre de gosses.«- Kuroo, j'aimerai rentrer et jouer à la console,il fait froid en plus...»
Le plus jeune sentit une odeur familière et la chaleur l'enveloppa de toute part avant même qu'il ne remarque son ami à présent en t-shirt à ses côtés.
Il se cacha un peu plus dans ce gros blouson,alors que le plus grand ricana et posa une main sur sa tête.Tu te souviens, on s'imaginait,on s'imaginait ensemble, marchant sur les anneaux de Saturne pour aller ensuite sur Jupiter et essayer de braver l'hostilité,combattre les tempêtes.
Parce qu'on se croyait dans un jeu.
Parce qu'on se croyait dans un putain de jeu.
Qu'on revivrait, qu'on resterait ensemble.
Qu'il était possible de faire un retour en arrière,de retourner à un chapitre pour refaire d'autres choix.Ils marchèrent de longues minutes,ce qui leur paraissait des heures,des kilomètres pour 500 pauvres mètres.
En gravissant la colline,ils s'imaginaient en train d'escalader l'Everest,un dur effort qui mériterait sa collation une fois l'objectif atteint.
Certaines plantes les retinrent et ils essayèrent de les éviter dans une obscurité effrayante pour deux enfants.
Le jeu ne faisait que commencer quand ils atteignirent le haut de la colline.Puis,un dragon était là,on volait,on volait haut dans le ciel.
Et encore une fois,tu jouais.
Mais tu jouais avec autre chose qu'une console.
Tu développais ton imagination.
J'étais si amusé de voir ça,peut être même content en fin de compte.
Et,on a rien remarqué.
Pas remarquer la raideur de la colline de l'autre côté,pas remarquer l'humidité de l'air,de l'herbe dans laquelle on s'était allongé,on a juste pas remarqué à quel point on était insouciants.
On était gosse,on était innocent.
On avait des rêves.
Et pourtant,je m'en veux.
J'en veux aussi à l'innocence de l'enfance,j'en veux à la terre,j'en veux même à ce pauvre chat qui passait là comme tous les soirs.
J'en veux au ciel,aux étoiles,aux nuages pour notre regard qui ne pouvait pas se détacher des rêves qu'ils amenaient.Ils tombèrent dans l'herbe fraîche des saisons printanières.
Les vacances étaient les seuls moments où ils sortaient la nuit, à même pas 1km de leur quartier.
Les parents du plus âgé,un garçon aux cheveux noirs,au sourire narquois et à l'aura déjà imposante mais bienveillante,le trouvaient assez grand,peut être assez mature pour sortir,emmener son cadet jouer,se balader, puisqu'il était sûrement le seul à pouvoir réussir une telle prouesse.
En fait,il était bien le seul qui comprenait un tant soit peu,son ami d'enfance.
La lune éclaira leur énième séance de jeu, à courir, à monter aux arbres et à s'attraper.
Et un nouveau jeu fit son apparition.
Il fallait attraper le chat,le "boss" qui les regardait sagement en miaulant.
Le noiraud avait bien essayé d'en dissuader le plus jeune mais lui aussi devait bien avouer qu'il s'amusait,au final il voulait juste lui faire plaisir.
Mais le chat bougea,sur la colline,puis dans la descente.
Puis les racines devinrent leurs ennemis.
Et enfin,la terre devint rouge.
Il ne se rappelait plus de la suite.
Peut être de ses larmes,de son cri,de son sprint jusqu'à la maison,des sirènes.
Mais tout cela devenait bien flou.Et tout est maintenant bien enfoui.
Parce que ce jour-là, j'ai disparu.
Comme nos souvenirs,comme nos rêves,comme ta mémoire.
Et j'entends encore les mots ricochant dans ma boîte crânienne,mon coeur qui va sortir de ma poitrine,qui bat douloureusement et pourrait éclater d'une seconde à l'autre.
C'est dingue l'effet que peut avoir les paroles d'un médecin, n'est ce pas ?Et maintenant,tu veux pas me dire ce que j'dois faire ?
Continuer à t'ignorer en sortant de chez moi ?
Continuer à te rappeler mon nom ? Continuer à espérer qu'un jour tu te rappelles qu'on se disait encore tout bas "je te protégerais à jamais,et je serais là jusqu'à la fin" ?
Peut être continuer à espérer te redire un jour "moi aussi Kenma,je t'aime".C'est là tout le charme de nos rêves,où je t'imaginais encore comme mon roi.
Et tu es tombé de ton trône,sans jamais remonter dessus.
C'est là toute la douleur d'avoir encore des souvenirs.
De sentir les rêves se fissurer,un à un,rayure par rayure.
Tous nos jeux s'envolent,parmi les étoiles.
Notre Everest n'existe plus que dans ma tête,notre dragon,qui était censé nous faire voler encore pendant des années et notre boss, qu'on a jamais vaincu.
Et j'crois pas faire le poids.
Parce que maintenant,le boss, c'est la vie qui continue,comme si rien ne s'était passé.
Comme si je t'avais jamais connu.
Comme si on n'avait jamais existé l'un pour l'autre.
C'est là toute la haine que j'ai envers l'enfance.
C'est là,la beauté empli de la rage,de la cruauté,de l'insouciance de nos foutus souvenirs d'enfance.・・・★・・・・・★・・・
*Et vivre comme nos contes de fées préférés,
Si vivant, si libre.
Dans le monde de nos fantasmes,
Voler sur des dragons à travers les cités du ciel.
Ce sont nos rêves d'enfance.
C'est comme ça que c'était,
Nous étions rois et reines,
Dans nos rêves d'enfance.Unknown Brain - Childhood dreams
si un jour je deviens régulier ou actif c'est un miracle.
et si un chapitre de SN apparaît.
(un jour,il arrivera,un jour.)Pour celleux qui n'ont pas compris.es Kenma a perdu la mémoire et ne se souvient donc plus de Kuroo.
aussi,on est en point de vue Kuroo :)ce texte était à la base une surprise pour une personne,donc pas très longue désolé, j'en ai fais 4 comme celui-là.
un deuxième texte arrivera bientôt, j'ai juste à le mettre en page.
enfin bon j'espère que vous allez bien !moi j'vous souhaite une bonne fin de journée/soirée, cœurs sur vous 💫
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𝕌𝕟 𝕛𝕠𝕦𝕣 𝕒𝕦 𝕞𝕒𝕦𝕧𝕒𝕚𝕤 𝕖𝕟𝕕𝕣𝕠𝕚𝕥 | ʀᴇᴄᴜᴇɪʟ ᴅ'ᴏs
FanficIls avaient été là. Dans leurs forces,leurs faiblesses et tout ce qui faisait d'eux des humains. Ils avaient combattu,de toute leur âme,ils avaient tenus. Et quand bien même leurs péchés avaient été pardonnés,ils payèrent le prix. Peut-être de leur...