Regard de feu qui me dévisage sur cette musique entrainante. Je ne veux pas partir, je veux continuer d'écouter sans jamais retirer ces battements qui guident les miens. Écoute et entendent leurs chants incompris ; laisse-toi porter par la rapidité de la batterie, laisse-toi porter par les guitares qui t'entrainent sur la voie de l'imagination. Ce monde merveilleux fait de tes idées mélangées à celles des autres. Tu cherches sans jamais trouver le filon et un jour, au son de ce cri tu marques sans réfléchir, ce flux coule de tes doigts, tu n'entends pas tes pensées, tu écoutes tes doigts et la musique à un rythme infernal.
La première se termine et la seconde plus douce commence, l'image de champs t'entoure, tu t'imagines vivre, courir sans t'arrêter, ne ressentant que le pure sentiment de liberté. Ferme les yeux et profite de cette euphorie insaisissable pour leurs petits mots. Toi tu comprends tu vois mes mots aussi bien qu'un dessin. Tu vois ces sons si clairement que tu pourrais les décrire. Ils prennent forme, les lignes se suivent et créait ce monde, cette histoire encore floue mais à l'allure si parfaite. Continue, ne t'arrête pas et imagine ce que ton cœur te cache lorsque ton esprit a le temps de chercher ses mots, ne réfléchit plus. Laisses-toi guider. Il est là à t'observer. Reprends ton souffle. Il repart, t'entraine sans que tu ne puisses rien, il te porte, te tire, te montre, te prouve qui tu es.
Calme, déterminée. Il a supprimé tous tes doutes. Ce petit instant de peur disparaît. Il ne reste que tes envies, tes rêves et tes désirs. Ne pense plus aux conséquences, écoutes tes doigts, écoutes le sang qui s'écoule et qui te constitue. N'écoute plus les sons des autres, leur mélodie dissonante. Calle ton rythme sur celui qui te fait vibrer, sur celle que tu écoutes quand rien ne te plais quand tu n'arrives plus à trouver de lendemain. Attends et écoute cet air entrainant. Reprends ton chemin, il te tend la main alors qu'attend-tu pour déployer tes ailes et t'enfuir à ses côtés au-dessus de ce monde qui n'est pas le tien. Vie, arrête la survie ça ne t'aide pas à parcourir ce paysage. Tu ne comprends que le vent sur ton visage, tu ne remarques que les nuages qui te font frémir et ton cri qui annonce ton envole, ton tout premier vol. Ta migration.
Ouvre les yeux, plongent les dans ce feu éternel. Aspire-le et éclate-le sur ce paysage qui t'appartient. Montre donc ce que tu caches si jalousement. Ouvre tes mots et affronte leur regard méprisant. Noie-les sous ton talent, sous tes sentiments, sous ta douceur d'âme, sous ta vie bien plus parfaite que la leur. Ils ne comprendront que la jalousie que cela leur provoque. Nourris-toi de leur regard envieux pour planter les graines de ton nouveau monde. Regarde les arbres poussés, les fleurs recouvrir les champs et les briques constituer ton chez toi douillet. Chante, amène le vent, la pluie et le soleil. Apporte ce qui te permet de grandir et enlève les mauvaises herbes. Tend la main aux vagabonds qui tentent de te suivre, montre leurs la voie qu'on t'a montrée et ouvre leur ta porte. Un jour tu les verras construire une maisonnette pas loin, un village se formera et seul le calme y régnera. Le Partage.
Le vent est là, il fait frémir les plantations nouvelles, leurs brins se trémoussent sur ton chemin. Oublie-les, oublies cette douleur et ce vide que ton passé t'a laissé. Regarde, il sera toujours là pour te guider, t'entrainer dans cette danse infinie. Quand tes yeux se baisseront il t'éclaboussera et te tirera dans ce lieu magique. Vide ton cœur. Vide ce torrent qui te bloque et te restreint. Détruit tout ça et regarde. Il sourit. Ce sourire que tu as toi aussi, ce bien-être que tu pensais impossible à pourtant réussi à atteindre ton cœur « impénétrable ». Ce n'est pas beau de mentir, surtout à un enfant. Il va falloir réparer sa faute. Regarde-moi et suis-moi. Quelques jours et nous serons réunis. Sèche donc tes larmes, laisse-les loin de notre bonheur. Elles n'ont rien à faire dans notre monde sérieusement veux-tu bien arrêter de m'offrir ce sentiment indescriptible.
Le moindre mot est une torture, l'attente : un putain d'attentat pour mon esprit. Tu le connais à force. Il s'entortille, se mêle sans retrouver la sortie. Alors pourquoi t'obstine tu à tirer dessus quand moi je tire sur le tien bon sang. Arrête de copier mes mauvais côtés. Prends mon sourire, mes yeux enfantins qui trouvent le moindre papillon merveilleux. Regarde-moi. Regarde mon cœur et prend-en une partie, de toute façon tu ne t'es pas gênée pour prendre des petits bouts par-ci par-là. Fais gaffe, j'en ai plus qu'assez de savoir que ce métal froid embrasse ta peau et y laisse sa marque et pas moi. J'affirme ma jalousie pour ce tortionnaire qui te côtois trop.
Tu as préparé ta valise j'espère ? Je compte bien te foutre dans mon monde. Ouvre donc les yeux sur l'optimiste qui t'entoure et te protège. Je ne compte pas te laisser en cours de route. Dois-je te rappelais notre contrat. C'est pourtant toi qui l'as rédigé. J'aurais d'ailleurs dû me méfier des micros lignes écris par-ci par-là. Démone. Aller sourit, je t'en prie ne m'oblige pas à sortir ma mignonnerie destructrice. Ou mes crocs. Attends, juste quelques minutes, laissons repartir tous ces stalkers qui pensent connaître nos sentiments mieux que nous. Tu vois de qui je veux parler ? Ces quatre chiots qui se pensent les meilleurs dans leur éducation.
Tu es prête j'espère. Je n'attendrais pas ta peur pour leurs balancer notre vie parfaite mon cœur. J'en ai marre d'attendre, marre d'être sage et patiente. Je serais moi et tu seras toi dans notre chez nous (Avec le mini nous). Tu souffleras épuisée de mes recettes catastrophiques et moi de tes crêpes à mourir de rire. Nos étagères remplies de nos livres dignes de Satan. N'oublies pas de lui faire une lettre pour nous excuser de notre absence à ses côtés d'ailleurs. On a encore un bout de chemin à découvrir et un nombre incalculable de mots et de lettres à s'écrire. Comment trouves-tu cette déclaration ?
Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, toi et moi on sait très bien qu'on est totalement folle. Et c'est cette folie qui les effraies, on ne réfléchit pas comme eux. Bien vite tu riras à mon regard amusé de leurs insultes. Ils ne me touchent plus. Je souris à leurs stratégies enfantines. Quand vont-ils comprendre qu'on ne peut détruire une personne brisée au plus profond de son être. Une personne qui s'attache à un seul fil pour survivre.
La douleur est secondaire, elle me regarde et me fait des croches pattes. Elle s'éclate à me faire tomber, me maltraiter comme un gamer à son clavier ou sa pauvre petite manette. Mais elle oublie que ma vie ne se résume plus qu'à vaincre ses coups de pute mais aussi les tient maintenant. Je me relèverais autant de fois qu'il le faudra pour te relever toi. Quitte à te foutre une laisse pour que tu ne t'éloigne pas trop.
Aller, regarde-moi enfin avec tes yeux et pas les leurs. Souris avec ton cœur un peu, tu es bien plus affreuse comme ça. Il ne faudrait quand même pas qu'un autre te trouve belle. Il n'y a que moi qui ai le droit de te réconforter et te bouder quand ça ne va pas et que tu refuses de m'inquiéter. Je suis têtue et je te ferais chier à vie, le contrat tu te rappelles. Il n'y a qu'avec toi que je serais possessive. que les autres vivent leur vie ; moi ma vie elle se trouve loin de mes yeux mais constamment dans mes choix. Je ne réfléchis plus par la logique mais par la folie, la folie de ce qui m'apportera le sourire et non l'attente de se sourire. On ne sera pas le plus riche, pas les parfaites mères mais on aura notre famille peu importe les douleurs, peu importe les coups je te porterais toute ma vie, tu seras toujours dans ma main, nos doigts entrelacés. Je suis déterminée et tu n'y peux plus rien, il ne fallait pas jouer avec le feu.
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SpiritualSois prêt à lire des lignes qui te déplairont. Sois prêt à accepter que tous ne pense pas comme toi et si tu es curieux alors viens lire, viens essaye de comprendre mon monde.