Corinne

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Corinne,

(sur l'air de Lili, de Pierre Perret)



Tu as déboulé dans ma vie,

Corinne,

Comme un chien dans un jeu de quilles,

Corinne,

Tu avais le cœur aux abois,

Et de l'amertume plein la voix,

Tu n'étais plus chez toi chez toi.


Tu avais fait tout comme il faut,

Corinne,

Tu leur avais dit tous les mots,

Corinne,

Tout ce qu'on attendait de toi,

Tu l'as accompli pas à pas,

Mais jamais tu n'étais en joie.


Un soir que tu étais à bout,

Corinne,

L'esprit et le cœur lourds de boue,

Corinne,

Tu m'as fait découvrir soudain

Derrière le masque d'airain

Que tu étais vraiment quelqu'un !


Ce que tu prends pour une fin,

Corinne,

N'est que le début d'un chemin,

Corinne,

Un périple peuplé d'embûches,

Semé d'étoiles et de ruches

Où te gorger d'un miel plus riche.


Ton masque t'est tombé des mains,

Corinne,

Tu n'as pas choisi ce destin,

Corinne,

Mais chacun naît sur cette Terre

Avec plus ou moins de repères ;

Le reste n'est que choix à faire.


Tu t'es entourée de salauds,

Corinne,

De gens qui t'ont tourné le dos,

Corinne,

Mais crois-moi que de par le monde,

Il n'y a pas que des gens immondes

Et que ta vie sera féconde !


Un bébé n'a que ses parents,

Corinne,

C'est souvent bien peu suffisant,

Corinne,

Toi tu renais bien plus puissante,

Puisque tu nais bien plus savante

D'une vie qui t'a faite battante.


Tu auras des moments de doute,

Corinne,

Où tu voudras quitter la route,

Corinne,

Mais souviens-toi que dans la vie

Le jour revient après la nuit

Et tout brille quand tu souris.


Et si jamais tu fais la gueule,

Corinne,

Souviens-toi que tu n'es pas seule,

Corinne,

Il te suffit d'ouvrir les yeux,

Tendre la main, oser un peu,

Pour te sentir de nouveau mieux...

D'homme à HommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant