Entre hommes

117 22 40
                                    

Blanc sur rouge

Pour violer la pucelle :

Rien ne bouge

Sur terre ou dans le ciel ;

Rouge sur blanc

Son sang sur le drap blanc :

Tout fout l'camp,

Il n'y a plus d'innocent !


Et le bon musulman,

Pour faire taire son sang,

Qui chauffe, aboie et rue

A tout bout de peau nue,

N'a rien trouvé de mieux,

Ni de plus vertueux,

Que d'enfermer la vie

Pour l'ôter à sa vue,

Que l'ôter à sa vue

Pour cesser d'être impie...


Que serait donc un dieu

Créant un peuple odieux ?

Quelle est donc cette race

Ensanglantant l'espace ?

Que sera donc l'humain

S'il demeure assassin ?

Que serons-nous demain

Sans nous reprendre en main ?


Quant au juif supérieur,

Qui croît dans son malheur,

Honni de tous les peuples

Et que l'horreur décuple,

Parce qu'un ermite un soir

Aura gravé sa foi,

Faudra-t-il de ses lois

Subir tous les déboires

Et tolérer sans fin

Que ce qui fit leur fin,

Ils l'imposent à d'autres

Comme à des sous-êtres ?


Que serait donc un dieu

Créant un peuple odieux ?

Quelle est donc cette race

Ensanglantant l'espace ?

Que sera donc l'humain

S'il demeure assassin ?

Que serons-nous demain

Sans nous reprendre en main ?


Qu'il a fallu qu'on meure

Pour déposer la croix,

Pour que cesse l'horreur

Engendrée par la foi,

Pour que la barbarie,

Enfin saoulée de sang

Lègue à ce continent

Un peuple athée rougi !


Que serait donc un dieu

Créant un peuple odieux ?

Quelle est donc cette race

Ensanglantant l'espace ?

Que sera donc l'humain

S'il demeure assassin ?

Que serons-nous demain

Sans nous reprendre en main ?

D'homme à HommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant