Urgence, le patient s'enfonce !

18) "Date de quoi ? "

Bonjour bonjour, je mets un petit message au début du chapitre pour prévenir qu'à partir d'ici, des personnages pas très sympa vont arriver. Il est arrivé certaines choses à Beth, et dans les prochains chapitres les choses vont aller crescendo avec ces personnages-là. Si vous êtes sensible ou que des mauvais souvenirs sont susceptibles de remonter, prenez garde en lisant les prochains chapitres. Bonne lecture !

Je sors de la pièce et téléphone à mon ancien hôpital. Le docteur Pratt se dirige vers moi, mais je n'y prête pas attention.

" -Moi : Bonjour, pourrais-je parler au docteur Edwards s'il vous plaît ?

-Homme : Qui la demande ?

-Moi : Le docteur Anderson du Cook County de Chicago.

-Homme : Mais c'est notre chère Beth... Alors microbe, comment ça va ?

-Moi : Louis, quel plaisir... Puis-je parler au docteur Edwards s'il te plaît ?

-Louis : Pourquoi ?

-Moi : Cela ne te regardes pas.

-Louis : Pourquoi tu t'es présenté en tant que docteur ?

-Pratt : Beth, tu faisais quoi avec Morris ?

-Moi : Bonjour docteur Pratt. Le docteur Morris avait besoin d'aide pour une intubation et la pose d'un drain thoracique, je lui ai seulement montré comment faire. Il voulait vous bipper.

-Pratt : Il est pas capable d'intuber ni de faire quoi que ce soit sans appeler quelqu'un... Merci Beth, tu as été gentille.

-Louis : Oh microbe, réponds quand je te parle !

-Moi : Louis... Passes-moi seulement le docteur Edwards s'il te plaît !

-Louis : Mais pourquoi tu veux lui parler ?

-Moi : Pour lui transmettre une date.

-Louis : Date de quoi ?

-Moi : Tu veux vraiment tout savoir ?

-Louis : Oui !

-Moi : Et bien la date de ma remise de diplôme !

-Louis : Tu es docteur ?

-Moi : Figures-toi que oui. J'ai passé mon examen et je l'ai réussi haut la main. Maintenant, passes-la moi.

-Louis : Oh, tu ne fais plus de stage alors ?

-Moi : Si, j'en fais un en ce moment-même en chirurgie.

-Louis : Ca te va bien mais pourquoi pas l'obstétrique ? Ou la néonat ? Voir des femmes perdre leur bébé ?

-Edwards : Beth, c'est toi ?

-Moi : Bonjour docteur Edwards...

-Edwards : Ca ne va pas à cause de ce qu'à dit Louis ? Je l'ai entendu en arrivant.

-Moi : Oui, en effet... Mais ça va, je pense. La remise de diplôme est dans un mois, le 4 octobre.

-Edwards : Je te remercie ! Alors, comment ça se passe en chirurgie ? Ah, j'entends un bipeur !

-Moi : Excusez-moi, je dois vous laisser, on a besoin de la chirurgie aux urgences. Bonne journée docteur Edwards ! "

Satané Louis... Je commence ma journée avec quelques passages aux urgences, puis une opération occupe ma matinée et une bonne partie de l'après-midi. Elle était très longue. Mais le docteur Corday m'a faite intervenir à plusieurs reprises. Je prends ma pause après avoir vu un patient non chirurgical aux urgences, encore une suspicion d'appendicite du docteur Kovac. Je vais en salle de pause puis je m'affale sur une chaise. Je suis éreintée. Soudain, Franck entre et me préviens qu'il y a un appel pour moi sur la 3. De mon ancien hôpital. Sûrement le docteur Edwards, enfin je l'espère. Alex entre au même moment.

" -Moi : Allô ?

-Femme : Qui est-ce ?

-Moi : Le docteur Anderson. Qui me demande ? Tiens, bonjour Alex.

-Alex : Salut Beth !

-Femme : Alors comme ça c'est vrai, tu te présentes comme docteur... Tu n'en as pas marre de jouer à la grande ?

-Moi : Meg... Quelle surprise... J'ai passé mes examens et je les ai réussi. Donc oui, je me présente en tant que médecin.

-Meg : N'importe quoi...

-Moi : C'est vrai. Ecoutes, si tu as appelé pour ça, tu peux-

-Kovac : Beth ! C'était une appendicite !

-Moi : Docteur Kovac voyons, toutes les analyses prouvent le contraire. Les docteurs Romano et Corday sont de mon avis. Votre jeune patiente a ses premières douleurs menstruelles, cela arrive qu'elles soient localisées comme ça. Cherchez les hormones et regardez les taux, vous verrez.

-Meg : D'ailleurs, tu n'as pas eu de fausses couches ? Attends, c'est un titulaire ? Tu contredis un titulaire ? Mais tu es folle !

-Moi : Meg ça suffit. Je te souhaite une bonne journée. Au revoir. C'est pas vrai...

-Alex : Ca va pas ?

-Moi : Si ! C'est juste... Une externe de l'hôpital où j'étudiais à Londres, qui voulait me dire quelque chose.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Désormais, deux chapitres par semaine sortiront ! A vendredi !