Urgence, le patient s'enfonce !

23) "Arrêtes tes bêtises !"

" -Jason : Quand reviens-tu à Londres baby Beth ? Nous avons tous hâte de te revoir là-bas tu sais, d'avoir des nouvelles de ton bébé...
-Kovac : Docteur Anderson, voulez-vous que je le fasse ?
-Moi : Je vous remercie, ça va le faire.
-Jason : Ce n'est pas un docteur.
-Kovac : C'est une interne douée, même très douée. Bien plus que vous. Quand vous aurez ses capacités, revenez nous voir.
-Alex : Salut Beth, salut Luka.
-Moi : Alex ! Comment vas-tu ?
-Alex : Super bien ! J'ai réussi mon devoir de français et en sciences aussi !
-Moi : C'est super bonhomme.
-Jason : Elle n'est pas douée. Elle croit réussir, mais ce n'est pas le cas.
-Moi : Ecoutez, taisez-vous. J'ai presque fini, si quelqu'un peut venir vous chercher vous pourrez l'appeler.
-Jason : J'irai en chirurgie, Meg est arrivée parce qu'elle a perdue connaissance, pendant qu'on parlait elle s'est effondrée.
-Moi : C'est Meg que j'ai soignée tout à l'heure ? Mais c'est pas vrai !
-Alex : C'est ceux qui t'embêtent ?
-Moi : Vas en salle de pause Alex, j'arrive tout de suite.
-Alex : Je veux le frapper !
-Moi : Alex.
-Alex : C'est bon j'y vais...
-Moi : Voilà, votre plâtre est posé. Lorsqu'il sera sec, vous pourrez sortir. Voici une ordonnance, pour trois semaines, ainsi qu'une autre ordonnance pour des injections, afin de vous éviter la phlébite. Ne vous appuyez pas sur votre plâtre. Au revoir.
-Jason : Arrêtes tes bêtises !
-Moi : La ferme Jason !"

Je me dépêche d'aller prendre de nouveaux dossiers avant d'aller examiner les patients. Je présente les cas au docteur Kovac, puis ma garde se termine. Je rejoins Michael, Morris, ainsi que les docteurs Carter et Kovac. Nous fêtons ma première garde d'interne, et mon diplôme. Je suis heureuse. Nous parlons de beaucoup de choses, et j'apprends à faire la connaissance de mes collègues.

" -Morris : Tu n'étais jamais sortie comme ça avec tes amis ?
-Moi : Non, à l'hôpital ils préfèraient se moquer de moi ahah... Nous sommes amis ?
-Gallant : Bien évidemment !
-Morris : Prenez vos verres !
-Carter : A Beth, notre nouvelle interne brillante !
-Gallant : A Beth !
-Moi : Merci.
-Morris : Et t'as eu des petits copains à Londres et Paris non ? Je vois pas comment ils auraient pu résister.
-Moi : A vrai dire, au lycée j'ai bien eu un petit ami, un autre en fac de médecine, mais c'est bien tout.
-Morris : A ouais ?
-Gallant : Morris c'est bon.
-Carter : Luka, tout se passe bien avec Sam ?
-Kovac : A peu près... On se dispute. Toi et Abby ?
-Carter : Ca va, je crois. Ou pas tellement...
-Moi : Vous sortez avec Abby docteur Carter ?
-Carter : Oui, tu n'avais pas remarqué ?
-Moi : Je suis aux urgences depuis aujourd'hui...
-Carter : En effet.
-Morris : T'as eu aucune autre relation ?
-Moi : Bien... Si, l'année dernière.
-Morris : Ca s'est mal passé ?
-Moi : Oh oui...
-Morris : Il s'est passé quoi ?
-Moi : Déjà, il me rabaissait. Ensuite, il a révélé une information qui était sur mon dossier médical à tout le monde. Je n'ai pas envie d'en parler, de cette information.
-Kovac : Attends, c'est le garçon de tout à l'heure ?
-Moi : Oui, c'est Jason. Il me traite comme un bébé, ça m'insupporte. Pour être honnête, tout à l'heure j'étais à deux doigts de donner ce cas à quelqu'un d'autre.
-Morris : Ca te dirait qu'on aille boire un verre ensemble Beth ?
-Moi : C'est ce que nous sommes en train de faire.
-Morris : ...
-Gallant : Ca va Morris ? (Michael est hilare.)
-Carter : Beth, ma grand-mère t'a-t-elle parlé du gala de charité de demain soir au musée ?
-Moi : Quel gala ?
-Carter : Tu es conviée au gala qu'elle organise demain soir...
-Moi : Et bien je m'y rendrais avec plaisir.
-Carter : Tu peux y aller avec quelqu'un ?
-Moi : Je vais y aller seule, pourquoi ?
-Carter : C'est mieux si tu es accompagnée.
-Moi : Je serais seule. Vous vous y rendez avec Abby ?
-Carter : Oui. Tu es sûre de vouloir y aller seule ?
-Moi : Oui, ça ne me dérange pas.
-Carter : Bien... Tu as de quoi t'habiller ?
-Moi : Ne vous en faites pas, je ne suis pas à mon coup d'essaie pour les galas de charité. A quelle heure a-t-il lieu ?
-Carter : Parfait. C'est à 18h30.
-Moi : Pas le temps de rentrer se préparer, et bien je me changerai à la fin de ma garde. Le musée est-il loin de l'hôpital ?
-Carter : Non, mais je t'y déposerais si tu veux.
-Moi : Non, Vous devrez vous préparer, avec Abby. Je m'y rendrai seule.
-Kovac : Je te dépose ? Je ramènerais Alex plus tard demain, donc si tu veux...
-Moi : Cela ne vous dérange pas ?
-Kovac : Pas du tout.
-Moi : Merci beaucoup docteur Kovac.
-Carter : Tu vas avoir le temps de te préparer aux urgences ?
-Moi : Mais oui, ne vous en faites pas. Vous verrez.
-Carter : Je te fais confiance.
-Moi : Michael, dis moi, qu'est-ce qu'il s'est passé à l'hôpital qui sort de l'ordinaire ? Des cas, des situations..?
-Gallant : Alors... Si ! On a bien eu..."

Nous parlons pendant plusieurs minutes, avant que chacun ne rentre chez soi. Ils sont vraiment sympa. Le lendemain, j'arrive à l'hôpital avec un sac. Il contient mes affaires pour ce soir. De quoi me coiffer, un peu de maquillage, et enfin ma tenue. Une robe bleue marine, avec un décolleté, mais de la dentelle remonte jusqu'à mon cou. Elle est plus ample à partir de la taille, et elle est un peu plus courte devant que derrière. Un bracelet en argent, collier et boucles d'oreilles assortis, et le tour est joué. Ce soir, je vais me parer de tout ceci. Pour le moment, il faut travailler. J'enfile donc ma blouse et prend des dossiers. Alors que je discutais avec le docteur Kovac d'un patient, deux hommes que je ne connais que trop bien s'approchent de moi. Je ne le sens pas...

" -Moi : Je pense qu'il faut la monter en chirurgie, pas vous ?
-Kovac : Elle peut encore attendre, mais oui elle doit monter. Le service est plein, ils nous ont renvoyés des patients opérés qui venaient des urgences.
-Moi : Est-ce toujours autant le bazar aux urgences ?
-Kovac : Oui, tu devrais t'y habiter.
-Louis : Microbe !
-Moi : Oh non...

Ca fait longtemps !
Après avoir reçu des messages me demandant quand arriverait la suite, j'ai compris qu'il y avait encore de l'intérêt pour cette histoire... Alors la voici de retour !