La tempête

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Le bateau naviguait sur l'eau, l'équipage complète à bord. Ethan était encore la tête dans un sceau, le contenu de son estomac le quittait peu à peu. Les bateaux ne lui plaisaient vraiment pas, et il ne plaisait pas aux bateaux. Il avait fouillé dans quelques livres du capitaine, mais n'avait rien trouver d'interessant pour l'aider contre son mal de mer. Malgré ça, il continuait de chercher, même si tout le monde lui disait que ça allait passer avec le temps. Mais au plus profond de lui, il savait bien que ça n'allait jamais passer. Anna, quant à elle, s'était bien acclimaté à la vie sur la mer. Elle s'y plaisait bien.

La jeune fille était assise à la proue. L'air salin lui caressait doucement le visage. Il n'y avait rien à l'horizon, seulement une grande étendue bleu. Le ciel était clair, on distinguait à peine la ligne d'horizon entre ciel et mer. Plusieurs heures passèrent tranquillement sans rien d'alarmant. Chacun à son poste, à ses petites affaires. Personne n'avait vraiment fait attention aux quelques nuages gris qui s'étaient invité dans le ciel. Mais quand ils les aperçurent, il était trop tard.
Le vent s'était levé. Des vagues gonflaient maintenant l'étendue d'eau plus tôt calme.

-À la cale les jeunes, ordonna Abar.

Ethan et Anna s'y rendirent sans même une question. Abar ordonna même à presque tous les hommes de son équipage de s'y rendre. Un dur combat allait opposer le Robillard aux forces déchaînées de la mer. Abar se retrouvait sur le pont, contre les éléments. La seule chose qu'on puisse entendre en bas était l'eau frappant la coque du navire. Ce n'était pas un son bien amusant à entendre. Ethan allait de moins en moins bien, à cause de la tempête, le bateau tanguait beaucoup plus. Il dégurgita tellement, qu'après un cour moment il n'avait plus rien a vomir. Son estomac se contractait tout de même comme un étau, le faisant souffrir. Son front et ses cheveux foncés et pleins de sueurs. Ses vêtements étaient détrempés. Bien que l'humidité régnait dans la cale, elle n'aurait pu causé rien de tel. Il était mal en point.

Pendant ce temps, Adar et deux matelots affrontaient la tempête. Ils avaient abaissés les voiles, et essayaient de diriger le bateau du mieux qu'ils pouvaient. De temps à autres une vague venait se fracasser contre le pont. Tout homme devait se tirer de son chemin, sinon il partait avec elle au fond de l'océan. Le Robillard tanguait dangereusement, peut-être la dernière heure de l'embarcation était-elle venue.

Dans la cale, le calme revenait peu à peu. Le bateau avait bien cesser de bouger. Combien d'heures s'étaient-ils écoulés depuis le début de la tempête? Deux, trois, quatre, ou même plus ? Anna décida de se pointer le nez hors de la pièce. Elle monta sur le pont et découvrit le capitaine à genou. Des sanglots provenait de lui. La jeune fille s'approcha, pour constater qu'il pleurait réellement. Elle n'aurait jamais cru possible de voir pleurer un homme qui semblait si fort et en contrôle. La tempête était fini. Anna s'avança vers Abar, et se pencha.

- Qu'est-ce qu'il ne va pas capitaine ?

Il se tourna vers elle en lui pointant le premier mat, qui était manquant.

- Cette tempête a fait mal à mon Robillard, sanglota-t-il, elle a aussi emporter mes deux fidèles compagnons avec elle.

Les deux homme qui avaient accompagné l'homme durant la tempête n'était plus là.

- Toby et Rod, continua l'homme, les frères Garid, ils avaient une famille.
Voyant que la jeune fille ne revenait pas à la cale, l'équipage y sorti, découvrant les blessures du bateau. Quelques matelots allèrent encourager le capitaine.

- Allez capitaine, déclara l'un de ceux-ci, nous sommes presque arrivé à la Yonconrde. On pourra y remplacer la mat la bas.

- Mais on ne pourra pas remplacer les deux hommes morts, renifla le capitaine.

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