Je trouve mieux de regrouper mes OS ensemble alors voilou :)
Mon rythme d'écriture est assez aléatoire, j'ai des phases de grande productivité et des passages à blanc durant lesquels j'essaie tout de même de vous proposer du contenu !
⚠Les personnag...
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J'expire la fumée de mes poumons et mes épaules se détendent. Les yeux perdus sur la ville grouillante d'activités, installé sur le toit de cet immeuble, je me sens bien. Je suis appuyé sur le rebord da la murette qui me sépare du vide, une cigarette en bouche et mon café noir encore chaud posé à côté. Personne pour me déranger, me rappeler au boulot, me demander d'en faire plus ou avoir mon avis, c'est comme être seul au monde et c'est merveilleux.
— Tu ne devrais pas fumer.
Évidemment, j'avais parlé trop vite. Je tourne à peine la tête qu'une touffe orange envahit mon champ de vision, et je suis obligé de reculer d'un pas.
— Wow, c'est vachement haut ! Ça te donne pas le vertige ? Tu devrais vraiment éteindre cette cigarette. Ton café va refroidir, non ? Ce serait pas dommage ?
C'est quoi ce bordel ? Il me veut quoi le Lilliputien hyperactif ? Il continue de débiter ses questions et remarques inutiles et je me contente de le fixer. Je dois bien attendre une bonne minute avant qu'il ne comprenne et se taise, après avoir soufflé un faible "désolé".
— On se connaît ?
Ce sont les seuls mots que je peux sortir. Ses grands yeux papillonnent et il s'avance encore d'un pas, pendant que je recule une fois de plus.
— Non ! Je suis le nouveau stagiaire ! Hinata Shôyô, je suis ravi de pouvoir te rencontrer Miya-san ! — On ne se connaît pas mais tu me sors mon nom ? — On m'a envoyé te chercher. Le premier assistant savait que tu serais ici. Apparemment, c'est ton rituel à chaque pause.
Je glisse la cigarette entre mes lèvres et relève la manche de mon sweat. Il me reste encore deux minutes de pause. Mes yeux se reposent sur le visage éblouissant du nain et j'inspire une bouffée de nicotine avant de la recracher au-dessus de lui.
— Tu sais, ce n'est vraiment pas bon pour la santé. Et ça pue.
Le rouquin s'étouffe à cause de l'odeur et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. On dirait un petit garçon malgré sa carrure trapue.
— En plus, je ne vois pas ce que j'ai fait pour mériter que tu me souffles ton poison en pleine tête. — Je l'ai soufflé devant moi, j'ai cru que tu étais assez petit.
Je pose une main sur le haut de son crâne et de l'autre, j'attrape mon café que je sirote, ma clope coincée entre deux doigts.
— La pause n'est pas terminée. — Le temps qu'on revienne elle le sera et je ne suis pas petit, c'est toi qui est une grande perche.
Du coin de l'œil, je l'aperçois en train de gonfler les joues de mécontentement et je manque de m'étouffer en voulant rire. Il est assez divertissant finalement. Je reporte la cigarette à ma bouche.
— Ah non !
Il l'attrape rapidement et la jette à nos pieds avant de l'écraser sous sa semelle. Ma main toujours dans ses cheveux se crispe et je me baisse pour être à sa hauteur.
