Je trouve mieux de regrouper mes OS ensemble alors voilou :)
Mon rythme d'écriture est assez aléatoire, j'ai des phases de grande productivité et des passages à blanc durant lesquels j'essaie tout de même de vous proposer du contenu !
⚠Les personnag...
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— Tu veux vraiment pas sortir ? — Non. — Mais...– — Non.
Je vis Atsumu croiser les bras et détourner le regard, tout en arborant un air boudeur. Il était vraiment adorable quand il faisait cette tête mais il pouvait toujours courir pour que je mette un pied dehors.
— T'exagères. — Tu diras plus ça quand tu te retrouveras la morve au nez pendant que moi, je serai en bonne santé. — Y a aucune raison que je me retrouve malade si je me couvre bien !
Et, joignant le geste à la parole, il enroula vigoureusement son épaisse écharpe autour du cou, cachant par la même occasion la moitié de son visage. Je pouvais voir ses yeux pétillants braqués sur moi. Pour une raison qui m'échappait, il rayonnait de fierté.
— Il fait -5°C dehors, mettre une écharpe c'est bien la moindre des choses... — Aller Omi-kun, fais pas ton rabat-joie ! — J'ai dit que je n'irai pas ! — Mais je veux faire un bonhomme de neige avec toi !
Un grand bruit résonna non loin dans la maison, comme si quelque chose de lourd venait de tomber, nous interrompant. Avant même qu'on puisse faire le moindre geste, Osamu débarqua, une main frottant vigoureusement son coccyx et j'en conclus qu'il était le responsable du vacarme.
— Non mais vraiment ? Vous vous engueulez pour ça ? — Tu nous espionnais ? — Non, j'attendais que vous vous calmiez pour ne pas être mêlé...– — Sam ! Dis lui qu'il ne risque rien à sortir une petite heure au parc avec moi !
Le plus calme des Miya me lança un regard désabusé, comme pour me faire comprendre que c'était exactement cette situation qu'il souhaitait éviter.
— Tu m'excuseras Tsum, mais emmener Sakusa au parc, avec le risque de croiser une ribambelle de gamin enrhumés, surexcités, bruyants et j'en passe, c'est pas forcément la meilleure idée que tu as eue. — Et je ne suis pas complètement naïf, continuai-je. Tu me dis que c'est juste pour un bonhomme de neige, mais je sais qu'une fois que j'aurais mis un pied dehors, tu vas me retenir de force, et m'entraîner dans toutes sortes de plans foireux, comme une bataille de boule de neige.
Rien que le fait d'imaginer que je puisse recevoir de la neige en plein visage ou qu'on la glisse dans mes vêtements comme s'était amusé à le faire mon cousin une fois lorsque nous étions enfants me fit frissonner. J'étais resté une semaine alité après ça et j'avais bien cru ne jamais m'en sortir. Tout ce que je souhaitais, c'était passer un après-midi calme, enroulé dans un plaid au coin du feu, pour regarder un film. Avec Atsumu dans les bras à la rigueur. Mais cet idiot ne pouvait bien évidemment pas tenir en place après toute la neige qui était tombée dans la nuit. Son regard toujours accroché au mien commençait à me tendre et voir toute la détermination qui y brillait m'obligea à me détourner. Je déglutis difficilement quand je le sentis s'approcher de moi. Il était hors de question que je cède. Du coin de l'œil, je vis son frère s'éclipser et je le maudis pour m'abandonner de la sorte.
