Chapitre 1.

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Les cerisiers en fleurs avaient éclos, recouvrant les villes et les campagnes d'une palette de rose au charme incroyable. Tandis que les nuages degagèrent le ciel faisant apparaître un bleu semblable à l'azur, accompagné d'un soleil éclatant venant transmettre la joie ainsi que la bonne humeur au pays tout entier.
Avec l’arrivée du printemps, la floraison donnait lieu à une célébration dans tout l’archipel, l’Hanami. Signifiant regarder les fleurs, le Hanami était surtout l’occasion pour les Japonais de se retrouver, entre amis ou en famille dans les parcs, les rues, au pied des cerisiers pour profiter du spectacle tout en rigolant, chantant, le tout, en buvant et en mangeant ! Et pour la petite histoire, si un pétale tombe et se pose dans votre verre, cela vous portera chance.

Ce fut le cas de cet homme. Un homme de plus d'un mètre quatre-vingt, atteignant presque les quatre-vingt dix, la trentaine passé, doté de beaux cheveux blond soigneusement coiffé, et d'un visage peu fréquent au pays. En effet, ses yeux étaient bleus, très bleus, de la même couleur que le ciel, son nez était très légèrement large et pointu, et ses sourcils d'une certaine épaisseur qui lui donnait un regard profond et assez particulier.

Oh Erwin, regarde dans ton verre, il y a un pétale. Lui prévient son ami, observant le verre du beau blond.

Ooooh..! Et bien, je me demande ce qu'il va m'arriver dans les jours à venir alors. Répondit-il, un léger sourire aux lèvres.

La journée n'est pas terminée, peut-être que cette chance viendra aujourd'hui, qui sait. Répliqua l'homme à la moustache, se relevant.

Les deux amis avaient passé leur pause déjeuner dans un petit parc près de l'établissement dans lequel ils travaillaient. Il était l'heure de reprendre du sérieux et de se rendre au lycée. La sonnerie était bientôt prête à retentir. Une fois à l'intérieur du bâtiment, le grand blond se sépara de son collègue de travail, Mike Zacharias, afin de rejoindre sa salle de classe. Il y glissa la porte, la refermant derrière lui et atteignit son bureau, le bruit de ses mocassins claquant contre le parquet en bois. Les élèves étaient debout, et s'asseyèrent une fois l'autorisation de leur professeur d'histoire, Erwin Smith.

Bonjour à tous. Prononça l'enseignant, un doux sourire aux lèvres se dessinant sur son visage. Quel joie de retrouver ses précieux élèves. Pensait-il. Erwin éprouvait énormément de plaisir lorsqu'il enseignait l'histoire, une matière qu'il excellait lorsqu'il avait leur âge, un domaine qui le passionnait plus que tout, et dont il était heureux de pouvoir transmettre à ses jeunes adultes. L'attachement qu'il avait envers cette matière lui venait de son père, qui était également professeur d'histoire à l'époque. L'admiration que portait Smith à son paternel était sans limite.

Les élèves répondirent avec respect à ses salutations, avant d'ouvrir leur cahier et d'y sortir de leur trousse, un crayon et tout pleins de stylo de couleurs différentes. Le professeur commença à écrire sur le tableau, le bruit de la craie glissant sur ce dernier, un son agréable qu'il aimait particulièrement.
La construction de nouvelles relations internationales - Le Traité de Rapallo (1922). Voilà ce qui était inscrit sur le tableau, il s’agissait du nouveau sujet que l’enseignant ainsi que les élèves allaient traiter aujourd’hui.

- Je vous avais dit de prendre connaissance des documents que nous allons étudier aujourd’hui, lors du dernier cours. Quelqu’un pourrait m’expliquer, ce que vous avez pu retenir de ses documents ? Demandait t-il aux élèves, les observant.
Un jeune homme leva la main, afin de répondre à la question posée par le professeur.

Erwin se mit à sourire lorsqu’il vit que ce fut toujours la même personne qui répondait à ses questions. Armin Arlert. Un jeune étudiant qui brillait de par son intelligence infinie. Sa compréhension de chaque sujet abordé en cours était si rapide, il était le meilleur parmi tous les élèves. Bien qu’il manquait beaucoup de confiance en lui, Smith le lui avait plusieurs fois mis à l’aise et avait été très patient envers lui. Ce qui avait, petit à petit, attendri et rassuré l’adorable petit blond, qui avait ensuite décidé d’y faire de son mieux, et ses progrès furent remarquables. L’enseignant voyait énormément, à travers cet élève, son lui lorsqu’il était plus jeune, c’était la raison pour laquelle il ressentait une grande affection pour ce dernier.

𝐇𝐀𝐍𝐀𝐌𝐈. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant