1939.
L'Europe est à nouveau déchirée par la guerre.
La Mort danse sur les champs de bataille, visibles aux seuls mourants, coupant de sa faux le fil tenu reliant l'âme et le corps au moment du trépas.
D'une pointe de pied sur l'autre elle tourbillonne, faisant cliqueter ses os nus blanchis par le temps, fantomatique.
Elle est un spectre, traversée par les balles, rien n'atteint son calme, sa minutie...
Pannn !!!
Le fossé boueux et sanglant de la frontière Polonaise cède place à une forêt de sapin noyée dans la poudreuse.
Dans cet univers blanc et glacial, le cadavre d'un sous-officier soviétique se détache avec un grandiose mauvais goût. Son uniforme vert olive et son sang rouge rubi choquent les yeux, dans ce monde immobile, immaculé...
Lui, le tireur embusqué, il ne fait pas tache, dans son manteau blanc, à 500 mètres de là... Allongé dans une congère, la tête dans les bras, étreignant son fusil de toutes ses forces...
Il vient de commettre son premier meurtre.

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Death's white coat
Ficción históricaPourquoi représente-t-on toujours la Mort avec un grand manteau noir ? Pourquoi tient-elle toujours cette faucille ? Pourquoi a-t-on toujours peur d'elle ? So has been... La Mort viendras vous prendre, immaculée, un fusil à la main ! Cette histoire...