1. 𝐊𝐈𝐌 𝐒𝐔𝐍𝐎𝐎 : 𝐃

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𝐀𝐌𝐏𝐇𝐈𝐁𝐈𝐄𝐍𝐒
네가 필요해
𝘏𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦
0520 𝙥𝙖𝙞𝙣𝙥𝙚𝙧𝙙𝙪.
<projet d'anniversaire de Kim Sunoo 2021>

I CHAPITRE PREMIER. I

Ce ne fut pas toujours ainsi que je me levai, si mal à l'aise, si mitigé, si grincheux

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Ce ne fut pas toujours ainsi que je me levai, si mal à l'aise, si mitigé, si grincheux. En redressant légèrement mon dos, j'avais l'impression de constater que je fus le seul encore au lit, car mes paupières étaient encore orientées vers le bas. D'un coup furtif, j'attrapai mon téléphone positionné sur ma gauche, allongé sur le matelas tout comme moi, puis fis face aux inscriptions qui m'affichaient l'heure. Il n'était ni tôt, ni tard. Après un petit massage des yeux, je tentai de quitter entièrement le confort du lit ; en revanche, une sorte de douleur insupportable m'accabla et me pris, vers le bas de mon ventre. Il se serrait constamment, alors que je fus encore assis. Le mal-être était aiguë, désagréable, élargi sur le bas du dos, il m'empêchait littéralement de faire mes affaires. Je décidai de me maintenir sur les bords du lit pour m'aider à descendre la petite échelle. Une fois fais, je déposai mon téléphone sur une surface plane et enfila mes chaussons tout en maintenant mon ventre maladif. À peine franchi le seuil qu'il refit une nouvelle fois ses siennes : je me retrouvai intensément courbé, et libérait quelques gémissements de plainte...un peu trop fort.

« Sunoo-hyung, pourquoi essaies-tu d'accoucher? Tu n'y arriveras pas!»  lança joyeusement mon ami Niki, pendant ma dure souffrance. Je fus encore coincé devant la porte sous les rires des autres membres dans la pièce de vie.

J'avais besoin de défouler mes gestes maladroits sur quelque chose. Ce moment affligeant me faisait faire des actions que je ne contrôlais pas, venant jusqu'à ma certitude d'être capable de casser une poignet si mon ventre continuait sur cette lancée. J'agrippe donc de mes mains un gros coussin qui me permit de l'enfoncer littéralement contre moi, et je crus à un soulagement durant l'instant où je me déplaçai jusqu'aux toilettes.

À ma sortie, les garçons n'avaient pas bougé. Je les rejoignis toujours l'air presque mourrant, en tout cas, certainement pas d'humeur :

« Que fais-tu avec ce coussin ?

- Rien.

- Alors pourquoi l'as-tu ?

- Juste comme ça, Niki-ya ! »

Heeseung m'accordait un regard curieux que je ne pris la peine de m'en soucier. Je saisissai une tranche de mie, mais aussitôt la reposai. Je venais clairement d'être dégouté de la nourriture. Je n'eus aucunement faim. Ma tête fit quelques balancements d'avant en arrière, afin de détendre ma nuque endolorie. Je ne me sentais pas bien du tout et ce, nul-part.

« Sunoo-ya, tu as mal dormi ? Me questionna le doyen, avalant sa boisson matinale.

- Ce qui est sûr est que j'ai bien dormi. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi je me sens si faible à mon réveil ! »

AMPHIBIENSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant