6. 𝐋𝐔𝐈 𝐄𝐓 𝐄𝐋𝐋𝐄 : 𝐍 (𝐅𝐈𝐍)

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VI  CHAPITRE FINAL VI.

Sur weverse elle n'écrivait plus, mais en message, chaque journée oui, ma Joie m'envoie de ses nouvelles, me souhaite le bonheur du monde, me répète qu'elle arrivera, une fois, elle m'atteindra, parce que nous nous aimons, parce que nous nous comp...

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Sur weverse elle n'écrivait plus, mais en message, chaque journée oui, ma Joie m'envoie de ses nouvelles, me souhaite le bonheur du monde, me répète qu'elle arrivera, une fois, elle m'atteindra, parce que nous nous aimons, parce que nous nous completons. En revanche cela faisait trois jours, trois affreux jours où ma joie ne me disait plus rien. Cela faisait trois mois depuis l'instant où je lui ai chanté une façon de s'endormir après son cauchemar. Nous sommes le vingt-quatre juin et je sais que pour rien au monde elle raterait cette date. Elle doit sûrement être un peu plus occupée ces derniers temps mais je suis persuadé que comme d'habitude, ce soir, nous nous appelerons et je soufflerai mes bougies avec elle.

Pour ce qu'il en est avec moi, je dois filmer mon en-log. J'ai déjà commencé depuis le matin en filmant ma routine, j'ai même constaté la météo plaisante, ensoleillée et chaude. J'ai choisi ma tenue  du jour en fonction de cette information là, j'étais plutôt content de ce à quoi je ressemblais. J'attrapais alors la  perche à caméra d'une main et de l'autre mon téléphone,

« Tout le monde ! Il est quinze-heure six et je m'apprête à sortir au centre commercial. En suite, comme jungwon a fait dans son vlog j'irai pique-niquer, puis je rentrerai m'amuser avec les membres du groupe. Voici donc le programme de l'après-midi ! » je balance en souriant.

Je me rends hors du dortoir avec une luminosité parfaite sublimant mon teint, et m'expédie à l'arrêt de bus. Aujourd'hui, aucun agent ne me suit ce qui me met en confiance totale.
Une fois le transport emprunté je descends à mon arrêt et visite les boutiques du centre commercial ! Une heure passe à parler à la caméra et je commence à vouloir grignoter. C'est l'heure du pique-nique!

« Tout le monde ! Je vais me rendre dans une sorte de petite prairie apaisante ou je pourrais manger tranquillement, je vais me procurer une boisson et quelques snacks ! Allons-y ! »

Je fais exactement comme ce que je dis. Mais une partie en moi est ailleurs et pense à Joie.

○○○

J'arrive à la petite plaine verdoyante. J'ai publié chaque moment où je vivais quelque chose de nouveau dans ma kako story. Il est seize heure trente, et je mange tout seul. En fait, le vlog n'est même plus amusant. Ma petite amie est en train de s'emparer de ma tête et mon cœur cogne continuellement contre ma poitrine comme si, j'allais vivre un événement intense.

Je reçois une notification kakao talk. C'est joie ! Mes lèvres se dessinent en un sourire immense en regardant ce qu'elle venait de m'envoyer : un selfie d'elle dans un décor naturel. Vert avec quelques fleurs parsemées dans ses cheveux. Les... Plantes... Les plantes. Les plantes sont beaucoup trop similaires aux plantes du lieu où je suis ?!!

« Oh putain. »

Je rallume la caméra, je balaie du regard chaque coin du paysage, et j'essaie de retrouver son fond, de distinguer ces plantes déterminantes, puis je vois une silhouette féminine se former sous mon regard agité. Son petit chemisier à carreaux bleu, sa jupe évasée de la même couleur, et ces minuscules tâches blanches qui étaient en réalité la physionomie de ces petites fleurs sur sa photo. Je me lève en faisant couler une larme, je crie son nom avant de courir vers elle, l'air frappe mon visage et plaque l'eau de mes yeux sur mes pomettes gonflées, je n'arrêtais pas de sourire. Une fois assez proche d'elle je lui saute aux bras, la faisant légèrement vaciller. Mais plus rien n'a d'importance.

Je la serre contre moi à chaudes larmes, et je comprends son émotion quand ses mains viennent littéralement me griffer le bas du dos. Elle me fait tomber sur l'herbe en riant, et ne cesse de frotter sa tête contre ma joue. Je caresse le long de ses cheveux sans un mot, tout est réel maintenant. Sa présence, son odeur, le poids de son corps sur le mien, tout est là où il devrait être.

Elle me dit un "joyeux anniversaire" inoubliable et, quelques instants après, je nous redresse toujours en étant aussi proches et je me permets de l'admirer comme je n'ai jamais fais avant.

« Tu sais, j'ai apporté un gâteau ! Et un cadeau aussi... »

Je ne lui répond pas, occupé à plonger dans ses yeux.

« Sunoo ? ... Sunooooo ! »

Toujours aucun mot, je décide de la réduire au silence en combinant nos lèvres, je lui offre un baiser qui traduit tout mon amour pour elle ; ses mains sur mes épaules et l'étreinte que j'avais sur Joie était la plus belle chose que j'eus capturé sur cette caméra qui nous filme. Qui filme, le meilleur anniversaire de toute mon existence.

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AMPHIBIENSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant