4. 𝐉𝐎𝐈𝐄 𝐇𝐀𝐌𝐎𝐍 : 𝐓

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IV CHAPITRE QUATRIÈME IV

J'organisai mes réflexions pendant que les secondes de mon temps d'étude imposé, défilaient sous un bruit de tic-tac incessant

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J'organisai mes réflexions pendant que les secondes de mon temps d'étude imposé, défilaient sous un bruit de tic-tac incessant. Je songeai presque à lui arracher les piles à cette horloge bruyante, jusqu'à ce qu'une fraîcheur que je n'avais pas invitée, se permit de me parcourir en me faisant frissonner. Mon frère venait d'ouvrir d'une brutalité sévère ma pauvre porte qui claqua sur le mur, créant ainsi un courant d'air. Mes feuilles aplaties sur mon bureau le quittèrent pour se courber en voltigeant dans l'air, je reproche donc à ce jeune homme :

« T'as été trop méchant avec ma porte, excuse toi ! Et tu m'as fait peur ! Et regarde, mes feuilles sur le sol !!

- Pardon, désolé, mais regarde ce que je t'apporte ! Tada-dam ! »

Il me mot en face des yeux un colis cartonné bleu et marron. Je reconnus instinctivement,

« Mon album ! Mon album est arrivé !

- Sans aucun doute. Bon, je pars ! Prend plaisir à faire ton unboxing !

- C'est ça, merci de me l'avoir amené ! »

Je lui dis dans une articulation négligée, tellement je suis impressionnée. J'abandonne alors tout sur mon plan de travail, et offre le meilleur confort possible à ce petit paquet précieux. J'obtiens un petit objet coupant et le cutter fit son affaire, coulissait le long des ouvertures scootchées pour faire apparaître l'article. Je le sorti de tout son papier bulle et l'admire signé de chaque membre.

J'avais commandé la version UP. Il fallait dire que leur concept royal m'avait charmée en tout point. Cette version me semblait parfaite sur chaque détail, et m'inspirait de ces photos si complètes et décorées. Je contemplai les commentaires des membres larmoyante, jusqu'à atteindre la page consacrée à Sunoo. Il eut complètement masquer son visage de par tous ces dessins et écritures. Ça m'arrache un sourire constant. Nos noms cotes à cotes, des cœurs, des compliments, tout cela me remonta cette fatidique parole qu'il m'eut annoncé : qu'il fallait que je l'attende.

En fait. J'ai du mal à me le dire.

Sunoo, Kim Sunoo, est amoureux de moi ? Joie Hamon ?

Mes yeux reposèrent une seconde fois sur la page. Et là, je constatai l'identifiant kakao talk* de l'idol que j'aime, de l'humain que j'aime le plus au monde.

En fait. Je vis un rêve ?

Je m'empressai de l'afficher sur mon téléphone. Comme attendu, c'est visiblement le bon. Avec un stress perpétuel, je m'agonise à savoir si ce fut une bonne idée de le contacter. Je peux lui attirer de vrais problèmes, mais je suppose que c'est son portable personnel, que après tout, j'ai le droit si il me considère comme quelqu'un à qui il peut faire confiance ? Ce fut de cette façon que je raisonnai. Alors j'eus envoyé un vrai message, simple efficace, j'eus envoyé...

L'instant d'après, à ma plus grande nervosité, le potentiel sunoo me répondit

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L'instant d'après, à ma plus grande nervosité, le potentiel sunoo me répondit.

Mes joues s'empourpèrent aussitôt

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Mes joues s'empourpèrent aussitôt.
La seconde suivante, il m'envoya d'autres messages pour confirmer mon identité. Je fus littéralement sans vie lorsqu'il me remémora cette phrase qui le définissait comme amoureux. "Tu es à moi, alors jusque là, ne cherche personne d'autre." C'était définitivement lui. Alors je le questionnai sur son acte, pourquoi risquer de me dévoiler de telles informations, et nous entamions une conversation de longue durée qui sacrifia donc mes devoirs. J'étais aux anges, si heureuse ! Je lui expliquai tout ce que j'avais fait pour lui, et quel genre de personne j'étais.

Après mon papotage, il fit le sien. Il me narra alors certaines choses qu'il eut vécu il y'eut quelques jours par vocaux. Des douleurs au ventre le jour d'avant du fancall, son émotion la minute avant le fancall, et le jour où j'ai mangé des tteokboki, il aurait eu la sensation d'en avoir mangé aussi. Je comptai lui faire part de mes réponses, cependant il m'interrompit dans mon élan en lançant un appel vidéo.

« Oh mon Dieu, oh mon Dieu, grand fou, demande moi avant !! Je fais quoi mince ! J'accepte ? Bon, aller Joie ! On a qu'une vie, one life ! »

Je m'empressa de cliquer sur la confirmation de l'appel. Je le vis alors apparaître sur mon écran, il traversait plusieurs salles et s'installa sur un canapé. Je reconnus leur dortoir. Une onde d'excitation me poussa à faire des captures d'écran...

« Joie ?

- O-Oui ?!

- Désolé de t'appeler si soudainement, mais j'ai besoin de parler à vive voix. Ça ne te dérange pas, n'est-ce pas ?

- Ah, non, ne t'inquiète pas. De quoi puis-je rêver de mieux, de toute façon ? Je fus prise dans une aisance à communiquer soudaine.

- De me voir en vrai ? Héhé. Il rit, à ma plus grande joie. Sunoo est si beau, et son sourire...c'est intimidant.

- T'as raison. Mais maintenant que tout ça est arrivé, ce n'est plus un rêve, c'est une nécessité ! Tu crois pas que ce que tu as vécu nous lie, d'une sorte de connexion surnaturelle que seuls les âmes sœurs en ont le don!!?

- Haha ! J'aime ta façon de penser, et puis, je crois que c'est un fait, en fin de compte. Tout ça est tellement nouveau pour moi si tu savais...

- Moi aussi Kim Sunoo, moi aussi...

- Johi-ya. Tu vas venir me voir, pas vrai ? Si ça ne tenait qu'à moi je serais déjà venu mais,

- Non, c'est moi qui doit venir à toi... Je... Je veux vraiment être avec toi, m-même là, main-maintenant.. »

Dans mes mots coupés, je n'osai observer la réaction du blond, alors je visai simplement mes mais agencées sur mes cuisses. Néanmoins, après cinq secondes,

« Joie-ya ! »

Je redressai les pupilles.

« Je t'aime. »

Il énonça ces deux mots dans ma langue natale. En français. Je ne pus que lui sourire de pleine dents comme lui et lui dire affectueusement,

« Moi aussi je t'aime. »

AMPHIBIENSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant