Partie XII: J'ai tué mes Parents

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Pendant un instant, on ne s'est rien dit, mais honnêtement, je n'ai pas trouvé ça dérangeant.

Puis elle tua le silence.

-Pourquoi t'a voulu m'accompagner ?

Elle me prenait au dépourvu.

-Heuu...Ben...Je sais pas... C'est dangereux Red, surtout la nuit... Il fallait un Porteur Pour te protéger..

J'ai décidé de nous appeler définitivement comme ça.

-Et Axel, il peut me protéger aussi.

-Pourquoi Axel ? Tu lui veux quoi ? Commençais-je à m'énerver.

Elle me regarda avec un sourire, en continuant d'avancer.

-Pourquoi tu t'énerve ? T'es Jaloux ?

-Que...Quoi ?! Moi ?! Jaloux ?! Jamais.

-T'insinue que je te plais pas là ? Elle s'arrêta de marcher, je l'imitai.

Elle me regardait droit dans les yeux, c'était gênant.

-Si...Enfin non...Enfin...C'est pas que tu me plais pas... Dis-je en tentant de me rattraper. C'est amusant, Elle doit faire une demi tête de moins que moi, mais elle sait s'imposer. Je n'ai rien contre les petits, j'ai moi même eu du mal à m'intégrer au collège à cause de ma petite taille...

Donc, elle me regarda de bas comme ça. J'arrêtai de Balbutier et de dire de la merde inutile, puis je la regardai dans les yeux aussi.

Des yeux verts. Une pure merveille. On dirait presque que ça bouge dans ses yeux, avec des effets de lumière. Ils sont même pas homologués, ces yeux là.

Son rire, tout aussi joli, me sorti de mes pensées.

J'crois que j'suis en train de tomber amoureux.

-Tu regarde quoi, là ? Dit-elle en rigolant.

-Rien, rien du tout...

Elle ne dit rien, elle se contenta de poser doucement ses lèvres sur les miennes.

Je fus surpris, mais agréablement surpris.

Elle posa ensuite sa tête dans le creux de mon épaule. Je posai la mienne (De tête) sur la sienne (de tête). Ses cheveux sentaient trop bon...

-T'es le plus mauvais menteur que j'ai jamais connu. Dit-elle doucement.

-À demain, me dit-elle dans l'oreille. Puis elle prit la porte de la maison devant laquelle nous étions arrêtés.

Je fis demi-tour, courra, grimpa sur un toit grâce à une gouttière. Et regarda la nuit tomber.

Il se passe beaucoup de choses en ce moment. L'explosion, mes pouvoirs, les créatures, les Exploseurs, Amanda.

Les créatures. Il faut que je m'en débarrasse aussi. Bon. Du moment qu'elles ne font de mal à personne, c'est pas grave.

C'est alors qu'un cri d'enfant retentit, au loin, derrière moi.

-Ça c'est pour moi.

Je me levai et courra vers le cri arrêté, maintenant.

Je sautai de l'immeuble, pour atterrir sur la maison d'Amanda, ressauter sur une maison au même niveau, escalader un immeubles...Ect...Vous connaissez la chanson.

J'étais arrivé à la source du cri, un gosse, 15 ans environ, était recroquevillé sur la terrasse, près d'une maison.

Je m'approchai de lui, il pleurait. Je m'agenouillai à côté.

PorteursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant