Partie VI: Quelque chose à réparer.

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-Nan, c'est pas cool du tout, pas du tout.

-Si, si.

-Tu viens de tuer deux Fédéraux armés avec de l'électricité qui sorte de tes mains ! Nan ! C'est pas cool du tout ! Il y a rien qui va bien là ! Là, c'est la merde ! Tu vas être recherché pour ce que tu a fait !

T'es dans la merde !

Je m'approchai de lui, son visage était très près du mien.

-T'a vu ce que je peux faire ? T'a vu ça ? Plus personne peut m'arrêter.

Une voix apparue derrière moi. Je la connaissais bien, C'était la voix de Kobal, le chef de la milice du Secteur 3. Là ou j'habite.

Un type assez grand, costaud, un visage trapu, chauve. Un regard assez noir.

-Merci gamin d'avoir attirer du monde, ça fait des esclaves en plus, c'est toujours bon pour moi.

Il s'approcha d'une fille l'empoignais par la taille et l'embrasse dans le cou.

La fille, qui avait à peu près mon âge, une blonde au yeux vert, assez jolie, était terrifiée. Dégoûtée.

Je regardai Axel. Il comprit.

-N'y vas pas Jon'. Ça te concerne pas. Tu leur doit rien.

-Je leur doit des excuses.

Il ne dit rien.

Je me retournai et alla vers Kobal.

-Tu veux quoi, je te dois de l'argent ? Me dit le chef.

-Non.

-Alors pourquoi tu viens me voir ? Dit-il en rigolant.

-J'viens te demander de la lâcher.

Il regarda les gardes qui l'entourait, puis moi. Et il rigola de plus belle.

Il lâcha la fille, puis deux des 5 gardes armés l'attrapèrent, elle tenta de se débattre vainement. Il s'approcha de moi puis me dit calmement :

-J'ai oublié les 30 dernières secondes, je te conseille d'en faire autant.

-Lâche là.

Un silence se fit dans la foule environnent. Un silence lourd. Vous savez pourquoi ?

Je suis le premier gars à tenir tête à Kobal en public. Normalement, il va tenter de me tuer, là.

-Tu sais ce que tu viens de faire ?

Je ne répondis pas.

-Tu viens de signer ton arrêt de mort.

Son visage était très près du mien. Il me regardait plus noir que d'habitude, et moi aussi je le regardais comme tel.

-Lâche-la.

- Écoute-moi bien fils de p...

-Tu la ferme et tu la lâche. C'est mon dernier avertissement.

Il regarda derrière lui. Il se ridiculisait en public. Il était gêné.

-Tu vas faire quoi ? Tuer mes gars ? Me tuer après ? Récupérer la fille ?

-En partie. Je compte te laisser en vie.

-Et pourquoi ?

-Pour que tu savoure ta défaite.

-Toi...

très vite il sorti un pistolet de derrière son jean, et me le mit sur la tempe.

-C'est ta dernière chance. Casse-toi.

-Lâche-la.

-Redit le...Encore une fois...et je te jure que...

-Lâche-la.

Il appuya sur la détente et la balle s'enfonça dans mon crâne.

Je m'effondrai. Je le voyais se retourner, s'adresser à la foule terrifié. Puis à la fille qui était en pleurs.

La balle était sortie de mon crâne, et je cicatrisais déjà. Le sang par terre avait déjà coagulé.

Je me relevai. Il me faisait dos. Je voyais la foule me regarder, les yeux ébahis.

-Maintenant, tu lâche ton jouet. Et tu la lâche, Dis-je.

Je le vit se crisper. Il se retourna, et quand il me vit, il avait définitivement peur.

Il pointa son arme sur moi, et me délivra le reste de son chargeur dans le ventre.

J'eus un mouvement de recul à chaque impact. Les balles resurgirent, la peau cicatrisait.

-Lâche-la.

Il fit tomber son arme, bouche bée.

-Lâche-la maintenant, ou j'vais t'obliger à le faire.

Il ne bougea pas, sous la peur paralysante.

-Comme tu veux.

Des éclairs sortirent de ma main tendu vers lui, pour allez rencontrer son crâne chauve. Il hurla, fut animé de spasme, puis tomba, le crâne fumant.

Ses gardes me menacèrent avec leurs armes. Je les regardai. Puis je m'approchai d'eux. Ils posèrent leurs armes à terre et mirent les mains en l'air. La fille était libre, par terre, terrifiée, en pleurs, vidée de force. Je l'aidai à se relever, l'accompagna dans la foule. J'eus bien un contact physique avec elle, mais elle n'est pas morte, je vous rassure.

Une fois dans la foule qui s'était entouré autour de moi et elle, je la lâchai, puis elle fonça dans mes bras.

-Merci, merci merci merci merci...

Je ne dis rien.

Elle relâcha son étreinte, puis je m'en suis allé.

-Attendez, dit quelqu'un dans la foule, C'est quoi votre nom ?

Je retournai la tête de 90°.

-Le Foudroyeur, dis-je.

Puis je parti en direction du site de la centrale. J'avais quelque chose à réparer.



PorteursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant