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La nuit pour toi avait été courte. La journée, elle, avait été longue.
La fatigue se lisait bien dans tes yeux cernés.
Après tous les événements survenus la veille, tu avais bien dû te faire à l'idée de ce qui t'attendait.
Ta vie n'était pas prête de s'améliorer, non, en réalité tu venais de rentrer un deuxième pied en enfer.
Tu étais dans ton lit, allongée, tu n'avais pas pu trouver le sommeil de toute la nuit, qui le pourrait ? Et tu avais passé la journée au même endroit à réfléchir.
De temps en temps tu jetais un coup d'œil à ton réveil regardant les heure défiler.
Tu fixais le plafond jouant avec le fil de ton sweat quand tu entendis quelque chose frapper à ta fenêtre.
Tu te relevas péniblement et te dirigeas vers la source du bruits.
Tu ouvris les volets et la douce lumière des débuts de soirées, envahit la pièce, t'éblouissant par la même occasion.
Lorsque tes yeux s'habituèrent au jour, tu pus enfin apercevoir celui qui venait de troubler ton sommeil si on pouvait appeler ça dormir.
Une silhouette se détachait du crépuscule en face de toi.
Tu reconnus ces grandes ailes rouges et ce sourire idiot.
Il fallait vraiment qu'il se ramène maintenant ?
Alors que tu voulais simplement refermer les volets et aller te vautrer de nouveau dans tes draps, tu te souvins de ta nouvelle mission : gagner la confiance du n*2.
Tu hésitas un bref instant puis décidas d'ouvrir ta fenêtre.
Hawks en profita pour se faufiler dans ta chambre.
« Yo ! » lança-t-il en s'asseyant sur le lit.
Il était habillé en civil et avait les cheveux légèrement humides comme si il sortait de la douche.
« Qu'est ce que tu fais là ? » tu lui demandas sans réel enthousiasme tandis que tu refermais ta fenêtre.
« J'ai fini mon service et en rentrant chez moi j'ai pensé à toi et je voulais juste savoir comment tu allais depuis la dernière fois, être sûr que rien ne te soit arrivé. »
« Hawks, j'apprécie ta gentillesse mais on s'est quitté il y a à peine un jour qu'est-ce qui aurait pu m'arriver. » dis tu « Et au passage enlève tes chaussures, tu vas tout salir. »
« C'est vrai tu as raison. » répondît-il en rigolant, retirant ses baskets.
Il te regarda un moment dans les yeux, puis son regard glissa plus bas.
