Une suite ?

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C'est la fin de "On n'échappe pas au grand amour" ! J'espère que cela vous a plu ! J'en profite pour vous parler de ce projet (encore en cours d'écriture) sur une potentielle suite…

Et oui, comme vous avez pu le constater, 13 ans plus tard, une nouvelle relation ami/ennemi est née. Dites-moi si l'histoire de Aquila vous intéresse ou non via un commentaire ou une étoile 😜

Le premier chapitre de Foutu coup de foudre est maintenant en ligne ! 😉

Je vous mets un petit extrait pour vous donner une idée…

Extrait de "Foutu coup de foudre"

~Aquila~

Vous êtes-vous déjà dit un jour, que vous ne feriez jamais partie de ce genre de fille ? Vous savez, celles qui ont l'impression de mourir après s'être fait plaquer ? Et bien c'était mon cas. Moi, Aquila Malefoy, je m'étais promis de ne jamais devenir une de ces choses fragiles qui verse la quantité de l'océan Pacifique en larme parce qu'elles viennent de se faire larguer. Mais ça, c'était avant. C'était avant lui. Le jour où j'ai compris qu'il m'avait définitivement abandonné, j'ai aussi compris que l'on pouvait être maître de beaucoup de choses dans notre vie, mais sûrement pas d'un coup de foudre.

~2 ans auparavant~

L'horloge sonna les 12 coups de minuit. Je releva les yeux. Mince, j'avais révisé tout ce temps ? Il allait me falloir un pied-de-biche pour sortir de mon lit demain. Je saisissa par habitude le médaillon de ma mère et l'enroula autour de mes doigts. J'aimais ce médaillon. Ma mère m'avait dit qu'à leur époque, mon père l'avait perdu à un pari et que c'est comme ça que leur histoire avait commencé. Je ne l'avouerais jamais devant personne, mais je trouvais ça tellement romantique. Je posa mon regard sur mon livre et je soupira. Je voulais finir ce chapitre avant demain. J'aimais être en avance dans mes cours, ça me donnait une impression de contrôle. Je me demandais bien de qui je tenais ça… J'entendis soudain le bruit caractéristique du tableau qui s'ouvre. Je releva les yeux et croisa le sourire goguenard de la pire personne de tous les temps : Even. Je regrettais souvent que mes parents soient meilleurs amis avec les parents d'Even. Et en même temps, je me demandais d'où celui-ci tenait son exécrable personnalité. Daphnée et Théo sont probablement les personnes les plus gentilles que je connaisse. Le brun se jeta dans le fauteuil à mes côtés et lorgna sur mon bouquin.

-Qu'est-ce que tu fais encore debout ? Fit-il avec amusement.
-Et toi ? Rétorquais-je, désintéressée.
-Je fais mon boulot.
-Et ton boulot consiste à peloter Finnigan dans les toilettes ?
-Je suis préfet. Je peux me coucher à l'heure que je veux, sans avoir besoin de me justifier. Rétorqua-t-il froidement.
-Ah ? Alors pourquoi tu le fais ?

Je ne lui accorda pas un regard, mais je savais qu'il me fusillait du regard. Je savais que l'ignorance était la meilleure des armes contre lui.

-Jalouse, hein ?

Cette fois, mon regard se braqua sur lui. Merde. Il avait gagné. Il m'offrit un sourire moqueur. Je leva les yeux au ciel et claqua mon livre dans un bruit sec.

-Bien. J'imagine que je réviserais demain vu que tu as décidé de me pomper l'air.

Je me leva et rangea mon livre dans mon sac à dos. Lorsque je me retourna, il était si près que je pouvais distinguer les reflets turquoise au bord de ses iris. Même si je le nierais en bloc devant tout le monde, je trouvais Even vraiment très beau. Avec ses cheveux bruns, son sourire provocateur et ses belles prunelles vertes… Je tenta de reprendre une contenance.

-Tu as l'intention de m'empêcher d'aller me coucher ou tu me laisses passer ?

Il saisissa soudain mon visage avec force. Il repoussa une mèche derrière mon oreille du doigt.

-Pourquoi ? Tu aimerais que je le fasse… Chuchota-t-il contre mon oreille.

Je ferma les yeux. Je ne comprenais pas pourquoi tout changeait entre nous depuis la rentrée. Pourquoi, soudainement, je me sentais si attiré par lui.

-Non. Répondis-je avec difficulté.

Il se décolla un peu et je rouvris les yeux. Il me faisait face. Il passa son pouce sur mes lèvres et je sentis mon cœur s'affoler.

-Tu vois Malefoy. Quand tu veux, tu peux être extrêmement docile…

Cette fois, je le repoussa. Aussi rouge qu'une tomate. J'avais honte. Honte de me faire avoir comme toutes ces autres débiles.

-T'es qu'un crétin Nott !

Je pris la direction des escaliers.

-Un crétin qui trouve tes fesses hyper sexy ! Ria le brun.

Je lui fis un geste obscène sans même me retourner et monta pour m'écrouler dans mon lit. Je soupira doucement. Depuis la rentrée, il se passait vraiment des choses étranges avec Even. S'en était déstabilisant. On avait toujours été en guerre depuis mon arrivée à Poudlard. Mais là, la guerre avait changé. On était plus proche du chat et de la souris désormais. Je saisissa le médaillon de ma mère et soupira doucement. Qu'est-ce qu'il nous arrivait à la fin ?

~Even~

Je passais mon temps à l'observer cet an-ci. Elle, la spécialiste pour me contrarier et me mettre des bâtons dans les roues. Aquila avait toujours été belle. Déjà en première année, je la trouvais vraiment jolie. Mais cette année… Il y avait quelque chose en plus. Était-ce le fait que c'était la fin de Poudlard pour moi ? Était-ce le fait qu'elle avait décidé de se rebeller encore plus ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que depuis le début de l'année, j'ai follement envie de l'embrasser. Et j'ai l'impression que c'est réciproque. Il y a quelques minutes, alors que je tenais son visage, elle a fermé les yeux. Elle m'a donné l'impression de s'abandonner à moi. J'aurais pu l'embrasser. Goûter enfin ses lèvres que je trouvais si douce au toucher. Seulement, j'avais préféré la tactique de l'abruti. Parce que si je cédais, ça voulait dire que je trahissais mon meilleur ami. Je savais que l'aîné des Malefoy ne me le pardonnerait jamais. Je l'observa monter les marches, observant sa silhouette disparaître. Parfois, je me disais que j'étais maudit. De toutes les filles dont je pouvais avoir envie, il avait fallu que ce soit elle. Mais ce n'était pas ça le pire. Le pire, c'est que je commençais sérieusement à tomber amoureux. Je me laissa tomber dans le fauteuil et grogna. J'étais vraiment dans la merde.

On n'échappe pas au grand amour [TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant