Malheureusement...

847 59 23
                                    


Cela faisait maintenant une semaine que moi et mes frères ne nous parlions plus. La raison de ma colère était compréhensible mais pour eux c'était difficile à cerner. Et dois je signaler que ce sont eux qui m'ont crachés à la figure que je devais arrêter de me faire des idées, qu'il n'y aura rien de plus entre nous, que j'étais un peu leur vide couille. En tout cas même si quelque part j'avais ma part de responsabilité dans cette histoire, eux aussi avaient la leur et la leur était bien plus importante. Voilà en gros pourquoi depuis une semaine on ne se parle plus.

Tout a commencé le lendemain de notre dispute car oui ils n'étaient pas rentrés de toute la soirée, ils étaient revenus le lendemain matin vers onze heures comme si de rien n'était et ils avaient commencé à m'éviter, alors j'avais décidé de faire pareil. Je sais que c'est limite immature mais ce n'était pas comme si je ne voulais pas avoir une discussion avec eux, j'avais bien voulu mettre les choses au clair le lendemain mais ils avaient commencé à agir de la sorte, à agir comme si c'était moi la coupable dans l'histoire; donc mon ego a été touché et j'ai réagis de la même manière qu'eux.

Une semaine qu'on ne dort plus ensemble, une semaine que je suis obligé d'aller au lycée en bus. Le seul point positif c'est que j'y allais maintenant avec Astride car Kyle en vu des examens et du travail au bureau n'avait plus le temps d'aller la chercher aussi souvent qu'avant. Une semaine qu'une atmosphère bizarre régnait dans la maison, une semaine que l'on agissait comme si on était de parfaits étrangers les uns envers les autres. Et même si je le vivais assez, très mal, j'avais décidé de ne pas céder parce que j'avais eu totalement raison de faire ce que j'avais fais, même si je n'y étais pas allée de la meilleures des manières.

J'étais sortie ce matin pour aller à la salle de sport avec les filles; ne me demandez pas pourquoi c'est une idée farfelue de Sally qui veut perdre du poids comme si elle avait encore quelque chose à perdre sur elle, c'était amusant parce que Axel était aussi là avec nous. Il travaillais comme coach sportif dans cette salle sport, j'étais franchement surprise ce mec avait plusieurs cordes à son arc. Les filles avaient fait sa connaissance et l'avaient tout de suite adoré. Pendant la séance seule Sally faisait sérieusement les exercices aidée par Axel, Astride et moi étions plutôt là à prendre des photos et à rire de tout et n'importe quoi.

Pour une fois aller à la salle de sport était un plaisir pour moi. C'était encore plus cool car après notre séance, on était allés tous ensemble avec Axel prendre le petit déjeuner dans un café proche de la salle de sport. On avait encore beaucoup discuter et beaucoup rit, c'était vraiment génial et cela m'avait aidé à un peu oublier tous les problèmes que j'avais à la maison avec mes frères. Mais vers onze heure on fut obligé de se séparer car Axel devait aller à un autre de ses emploies dans le studio de musique cette fois ci, Sally avait un programme mère-fille avec Karen et Astride devait aller faire les courses pour le déjeuner et le dîner  car un cousin de Kyle venait ce soir.

À contre cœur je dis au revoir à mes amis et on se sépara, je ne voulais pas rentrer à la maison mais bon je n'avais pas trop le choix, c'est nonchalamment alors que je pris la direction de chez moi. J'arrivais à la maison vers douze heures, c'était l'heure du déjeuner et je redoutais la confrontation, je ne voulais pas être en présence de mes frères à table, même si je pense qu'ils ne voudraient pas rester et respirer le même oxygène que moi. Grande fut ma surprise et ma peine lorsqu'en rentrant dans la maison je vis mes frères attablés avec Millie et Grâce entrain de déjeuner.

Ma parole ces mecs essayent juste de me blesser ou quoi? Ils connaissent la raison de notre dispute et là ils ramenaient les filles à la maison comme si de rien n'était. Je me rendis alors compte que mes frères n'en avaient rien à faire de moi, de mes sentiments, et mon cœur se compressa à cette idée. Je pris alors immédiatement le chemin des escaliers ne voulant pas rester un seul instant de plus dans cette pièce où je me sentais étouffer. Mais comme un malheur ne vient jamais seul, je fus interrompu par les filles qui venaient de se rendre compte de ma présence. Elles m'appelèrent tout sourire à venir papauter comme si on était amies.

Trouple ou Plus? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant