Appel video

1.1K 71 0
                                    

Je sentais de doux rayons de soleil se posés faiblement sur mon visage, et j'ouvris doucement les yeux m'habituant progressivement à la luminosité de la pièce. J'étais couchée dans ma chambre comme d'habitude, mais un détail m'alarmais aussitôt: je ne voyais personne autour de moi. Mes frères n'étaient pas dans mon lit ce qui était  très étrange, cela faisait près de deux semaines que je leur répétais que je ne voulais plus dormir avec eux mais ils s'entêtaient toujours à se glisser dans mon lit la nuit venue et là subitement ils n'étaient  plus là. Je caressais de mes doigts le lit à côté de moi qui était belle et bien froid, témoignant du fait que j'avais bien dormis toute seule.

Je me sentis un peu mal de ne pas pouvoir ressentir leur chaleur contre moi, mais c'était comme ça je devais m'habituer à dormir toute seule, comment ça m'habituée? J'ai dormis dix-sept année de ma vie seule dans mon lit, donc je pense que ça devrais aller. Je jetais un regard sur l'heure qu'affichait mon réveil et fus étonnée de voir qu'il était 15h bordel, je ne me réveillais jamais à cette heure même lorsque je faisais mes graces matinées du week-end.

Alors que je me relevais en position assise sur mon lit, je fus frappée d'une grosse migraine. Ma tête me faisait un mal de chien, et c'était là je me souvins de la soirée d'hier et de toute l'alcool que j'avais ingurgité. J'avais une belle grosse gueule de bois, j'y étais pas allée de main morte hier soir compte tenu de l'intensité de ma migraine. Je me massais doucement la tête histoire de calmer mes migraines bien que je savais que c'était inutile, il me fallait prendre un médicament et il me fallait aussi manger je crevais la dalle.

Je posais doucement ma tête contre la tête du lit en repensant à la soirée d'hier, et me donnais des claques mentalement me réprimandant d'avoir autant bu. Je passais un rapide coup d'œil dans la chambre et me rendis compte que les affaires des filles n'y étaient plus, elles avaient sûrement du rentrer après tout elles ne pouvaient pas rester là à m'attendre jusqu'à ce que je décide de me lever pour partir. Alors que je sombrais encore dans un léger sommeil les images de la nuit précédente me revinrent brutalement en tête et j'ouvris brusquement les yeux ahuris.

BORDEL DE MERDE J'AVAIS EMBRASSÉ MES FRÈRES, j'avais grandement aimé certes mais, J'AVAIS EMBRASSÉ MES PUTAIN DE FRÈRES.

Je sentais mon cœur tambouriné dans ma poitrine et ma bouche devenir sèche tout à coup, j'avais pas sérieusement fais ça quand même? Qu'est ce qui va se passer maintenant ? Qu'est ce que je vais leur dire quand je les verrais? Comment je suis censée vivre désormais dans cette maison? Comment je suis censée leur parler à nouveau comme si de rien n'était? Avec Rudy ça été facile de faire comme si de rien n'était mais avec mes frères c'est tout autre chose, parce que déjà de base je ressens une forte alchimie envers eux, parce qu'on vit dans la même maison et qu'on dort dans le même lit donc évidemment il n'y a aucun moyen pour que je fasse comme si de rien n'était. Bordel j'aurais dû réfléchir à deux fois avant d'accepter ce stupide gage, ça m'aurait éviter d'être là en ce moment à ruminer dans mon coin.

     Je pense que je dois les éviter, partir rester chez Astride quelque temps histoire que je redevienne moi même, parce que rester dans cette maison ne m'aide franchement pas à me débarrasser de mes désirs malsains envers mes frères et au contraire ça ne fait que les accentuer en créant des situations folles pour nous rapprocher. Mais c'était si bon le goût de leurs lèvres sur les miennes, le contact de leurs mains sur mon corps, leur regard; ils embrassaient tellement bien, je pouvais encore sentir le goût de leurs lèvres sur les miennes. Je fermais lentement les yeux et me touchais les lèvres me remémorant cet échange fiévreux, mes mains se baladèrent sur mon corps partant de mes joues, à mes côtes et mes hanches et descendant brièvement vers mes fesses.

Mon corps c'était réveillé juste en revoyant ces images défilés dans ma tête, j'avais le souffle irrégulier et mes mains caressaient toujours mon corps; c'était indéniable j'en voulais plus de mes frères. Je voulais encore sentir leurs doigts sur mon corps et leurs lèvres sur les miennes, je voulais encore qu'ils me fassent goûter à ce plaisir charnel, qu'ils me transportent dans d'autres mondes. Je voulais aussi les touchés, laisser mes doigts parcourir chaque parcelle de leurs corps, laisser mes lèvres goûter à la douceur de leurs peaux. Mes doigts traçaient lentement leur chemin de mon ventre vers mon entre jambe, quand soudain j'entendis la porte s'ouvrir sur mes frères.

Trouple ou Plus? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant