Trouple ou Plus?

Decouverte

Je vous assure que maman elle va m'entendre ce soir, m'a t'elle filée une mauvaise adresse ou quoi? Ça fait à peu près une heure que je déambule dans l'un des quartiers les plus huppés de cette ville, à la recherche de cette satanée maison. Il y'a une de ces canicules on se croirait presque dans un four bien qu'on soit au mois de septembre, l'automne n'est pas déjà censé être là? En plus de ça je dois me trimbaler avec mes deux valises qui sont vraiment lourdes, et mon sac à dos. Ce quartier c'est bel et bien un quartier de riches, y'a que des pavillons qui se succèdent c'est vraiment différent de là où j'habitais avant. Les rues sont extrêmement propres, ça fait une heure que je marche ici et les seuls véhicules que j'ai vu passer étaient des véhicules personnels, je n'ai pas vu l'ombre d'un taxi. La plus part des maisons sont des duplex de style moderne et de couleur sobre, on se croirait presque dans une autre époque ici. Bien que l'endroit me plait bien ça ne résout toujours pas mon problème!!!!

A bout de force et assoiffée je me met à côté d'une des maisons, pose une de mes valises au sol et m'assoie dessus (ne me juger pas, j'ai les pieds en compote, j'ai soif et j'ai faim). Je déverrouille mon téléphone et repars dans ma conversation avec maman histoire de revoir l'adresse qu'elle m'a donné: le quartier ok, la rue ok, le numéro de la maison c'est le 255 bordel. Je referme mon téléphone de colère et regarde au alentour, est ce qu'on vole dans ce genre d'endroit? Parce que je me vois bien faire une petite sieste ici dans l'herbe afin de reprendre des forces avant de continuer mon « voyage », mais j'ai aussi envie de prendre une bonne douche, marchée sous cette chaleur m'a fait transpirer comme un chameau. Je me gratte la tête énergiquement et lève les yeux au ciel pour au final m'apercevoir que le nombre 255 est juste au dessus de ma tête, en gros c'est la maison que je cherchais depuis un moment.

Je me lève précipitamment attrape mes valises et me dirige vers le petit portail en fer de style ancien mais très jolie qui s'ouvre immédiatement dès que je suis à côté pour me laisser aussi entrer dans un pavillon. L'endroit est pas si grand que ça mais c'est vraiment harmonieux, il y'a l'allée en carreau relié à l'immense duplex au centre, à gauche il y'a ce que je pourrais croire être un garage et à droite un petit jardin de fleur. Déjà l'entrée m'en met plein la vue, je suis encore plantée au milieu de l'allée admirant la structure à la fois moderne et ancienne des lieux quand la porte de la maison s'ouvre laissant apparaître une dame d'au moins la soixantaine, avec un chignon hyper plaqué sur la tête et un visage très accueillant. Dès qu'elle me voit, elle affiche un immense sourire et se précipite aussitôt à côté de moi en m'ôtant les valises des mains:

-Mademoiselle Misaki c'est ça ? Dit elle avec un sourire qui me met tout de suite très à l'aise

-Oui et vous...

-Madame Johnson je suis la gouvernante des lieux, ravis de vous rencontrer.

-Moi de même Madame Johnson.

-Ne restons pas dehors il fait une de ces chaleurs, allez dépêchons nous de rentrer dit elle en commençant à marcher vers la porte.

-Oui...répondis je en la suivant.

Elle ouvrit la porte et me fit signe d'entrée avant de refermer la porte, et bordel si l'extérieur était magnifique, l'intérieur était à un autre niveau. Il y'a la cuisine et juste à côté de celle ci y'avait une magnifique table avec huit chaises très élégantes, après le côté cuisine et salle à manger on descendait trois petits marches pour atteindre le salon à proprement parler avec des canapés qui semblaient être extrêmement confortables, un écran plasma et une petite armoire à côté ou était disposé plusieurs livres, sans oublier le tapis d'intérieur qui réchauffe les pieds, l'énorme lustre en haut, deux grandes fenêtres qui donnaient sur un petit balcon, les escaliers qui devaient mener à l'étage, les quelques tableaux magnifiques accrochés au mur, ainsi que quelques plantes d'intérieur par ci par là. Le marron était la couleur qui prédominait dans cet endroit, j'étais perdue dans ma contemplation des lieux quand j'entendis Mme Johnson me demander de la suivre en montant les escaliers.