Chapitre 1 : L'enlèvement

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En Angleterre, à Londres, dans le quartier de Flower Street, un homme qui devait approcher la quarantaine, aux cheveux bruns, à la barbe de trois jours, grand de taille, dormait à point fermé sur son canapé en cuir dans l'appartement 7B. Des coups retentirent à sa porte, mais l'homme ne se réveilla pas pour autant. Un bruit de clé se tournant dans la serrure se répercuta dans le salon. Un autre homme qui devait avoir le même âge, aux cheveux brun foncé ébouriffés, aux yeux bleus et à la même carrure, bien qu'un peu plus petit, que celui endormi, entra. Il s'approcha de la personne dans le canapé et il le secoua vigoureusement. Ce dernier se réveilla et tomba de ce qui lui avait servi de lit pour la nuit. En reprenant ses esprits, il lança un regard noir à l'homme aux yeux bleus.

– James ! T'es sérieux là ?! S'exclama-t-il.
– Hum, au cas où ça t'intéresserait, tu es en retard de trente minutes et tu sais comment est le patron…, répondit le dît James.
– C'est bon, je vais me préparer, souffla son ami.
–  Dépêche John, le pressa-t-il.
John ne lui répondit pas et alla directement enfiler un jean noir, un pull de la même couleur et une veste en cuir. Il rejoignit James et ils allèrent au poste de police où ils travaillaient. Lorsqu'ils entrèrent, ils croisèrent les frères Pers, des jumeaux aux cheveux marron et aux yeux à la teinte similaire. Grands de taille, les deux avaient un caractère commun ce qui, la plupart du temps, perdait leurs collègues qui les confondaient.

– Hé les siamoises ! Comment vous allez ? Lança James d'un ton moqueur.
– Bien et toi l'ébouriffé ? Répliqua Steven, en référence aux cheveux indomptables de l'homme.
– Bien, comme toujours, au fait Olivier tu... commença-t-il, avant d'être interrompu par une voix bourrue qui s'exclama : 
– STONE ! 
D'un pas traînant, John se dirigea vers le bureau du capitaine Fonelson. 
Lorsqu’il entra, l'homme au teint basané, aux cheveux sombres coupés court et à la carrure d'un tank, le transperça de ses yeux noirs.
– Vous êtes en retard ! Dit-il d'une voix forte.
– Je sais, mais maintenant je suis là, répondit John avec nonchalance.
– Votre insolence vous perdra. Bon, je veux que vous vous occupiez de ce dossier avec Coperfield, ordonna Henry, en lui tendant le dossier en question.
John acquiesça et sortit du bureau pour rejoindre James avec qui il devait remplir la mission qui venait de leur être confiée par le capitaine.
– C'est parti mon pote, dit le grand brun aux yeux sombres.

Pendant ce temps, une voiture se garait devant le lycée de Puckwood High, à Londres. Une femme plutôt grande, qui ne devait avoir pas plus de trente-neuf ans, aux cheveux bruns ondulant en cascade dans son dos et aux yeux marron, était au volant de cette voiture blanche. Cette femme était accompagnée d'une jeune fille sûrement âgée entre quinze et seize ans. Celle-ci possédait de longs cheveux bruns ondulés et des yeux en amandes de la même couleur. Son nez était droit, sa silhouette fine et sa taille moyenne. Elle portait un t-shirt noir avec une veste foncée et légère, accordée à son jean, ainsi que des converses blanches. Sa mère, elle, était vêtue d'une chemise blanche et d'un pantalon tailleur gris, accordé à son blazer.  
– Bon, avant tout je tiens à te rappeler de ne pas provoquer d'incident, je suis sérieuse, prévint la femme en faisant les gros yeux à sa fille. Et puis, c'est la rentrée, ce serait bien que tu te fasses des amis. Aller, à plus tard ma chérie.  
– Ok à tout à l'heure maman, dit la brune. 
Elle déposa un bisou sur la joue de sa mère et elle sortit du véhicule.

Elle franchit les portes d'entrées du lycée à la peinture blanche bien entretenue, aux deux étages spacieux et à la pelouse fraîchement coupée. Les murs étaient recouverts de casiers colorés et les sols en ciment, recouverts d'une fine couche de peinture grise clair comme pour les plafonds. La jeune fille sourit en coin. Elle sentait que celui-là était le bon. Elle ne se ferait pas renvoyer cette fois-ci. Hortense sourit elle aussi en se rendant au travail, sachant que cette école correspondrait à sa fille, après tout, elle-même y avait fait ses études. Oui elle en était persuadée, Aria se ferait des amis et tout se passerait bien. 

𝑁𝑒 𝑚'𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑔𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ! - Aria Dansereau- Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant