𝑁𝑒 𝑚'𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑔𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ! - Aria Dansereau- Tome 1

Chapitre 10 : Le calme avant la tempête

Du moins, c'est ce qu'elle pensait.

Elle se réveilla le lendemain avec paresse, avant de soudainement se rappeler où elle devait se rendre pour la journée et elle se leva donc plus énergiquement. Aria revêtit rapidement une chemise vert foncé, un jean et un t-shirt noir, avant de détacher son élastique, laissant sa chevelure déjà joliment ondulée retomber gracieusement dans son dos, puis elle descendit. Ne voyant pas son père, elle remonta et ouvrit doucement la porte de la chambre de celui-ci.
– Réveille-toi John, dit-elle, agacée qu'il dorme encore.
Un grognement lui répondit et un sourire narquois vint étirer ses lèvres. Elle fit jaillir un jet d'eau qui mouilla le brun jusqu'aux os, le réveillant en sursaut par la même occasion.
– On part dans 25 minutes, dit Aria en sortant de la pièce avec un sourire en coin.

John descendit ensuite en grommelant, les cheveux encore dégoulinants.
– Bah alors, t'as pas l'air super emballé par cette journée, dit William, l’air moqueur.
– La faute à qui ? Grogna le grand brun, en foudroyant sa fille du regard.
Elle lui sourit de toutes ses dents en sortant ses cookies préférés de l'armoire à gâteaux. Après avoir pris leurs petit-déjeuner, Aria remonta dans sa chambre pour prendre le cadeau qu'elle avait préparé la veille et quand elle redescendit, ils montèrent tous les trois en voiture, direction le Manoir Coperfield.

Lorsqu'ils arrivèrent, ils furent accueillis par Emily qui prit la jeune fille dans ses bras, au grand étonnement de celle-ci.
– Ne disparais plus comme ça ou on va faire une syncope, plaisanta-t-elle, arrachant un rire à la brune, bien qu'il y eût une part de vérité dans ses paroles.
– C'est promis, dit-elle d'un ton solennel en plaçant sa main sur son cœur.
Emily ria et Aria entra, suivit de son père et William, qui était un peu en retrait.
– Hey James ! Accosta-t-il, ayant aperçu la masse de cheveux de son ami.
– Ah, salut mon pote, salut la terreur et salut euh..., dit-il en fronçant les sourcils face au jeune homme.
– C'est William, lâcha le grand brun.
– Quoi !? William comme William ton frère qui est mort il y a 15 ans !? Demanda-t-il incrédule.
– En personne, répondit le concerné.
– Faut que je t'explique quelques trucs, dit John en prenant son ami par les épaules pour l'emmener dans la cuisine avec son cadet.

La brune, elle, se dirigea vers le jardin où elle chercha ses amis du regard.
– Bah alors, vous ne venez même pas me dire bonjour ? Dit-elle d’un ton faussement vexé.
Connor, Zoey et Teddy se retournèrent et ce dernier vint aussitôt prendre la jeune fille dans ses bras.
– Ted’ tu m'étouffes là, grogna-t-elle.
Son ami la relâcha en rejoignant Connor et Zoey dans leurs rires.
– C'est juste que tu nous as manqués, dit cette dernière, avec un sourire sincère que l'adolescente lui rendit.
– Hum... salut, dit un garçon aux yeux bruns et aux joues rondes, en passant sa main dans ses cheveux foncés.
– Oh, Aria je te présente Mike Tread, il est dans notre lycée et on est ami depuis l'enfance, présenta Teddy.
– Salut, dit Aria nonchalamment.
– On fête notre anniversaire ensemble vu qu'on a que 1 jour d'écart et comme nos parents sont amis ils sont d'accord, informa le brun.
– Oh, bon anniversaire alors, dit la jeune fille, en pensant qu'elle devrait bricoler un truc plus tard en guise de cadeau.

– Aria, appela John.
La jeune fille se retourna et rejoignit son père qui parlait avec une femme aux cheveux d'ébènes, à la beauté brute.
– Aria, je te présente Anastase, ma cousine et la fille du frère de ma mère, Anastase je te présente ma fille, Aria, dit le brun.
La femme la toisa un instant du regard et la jeune fille haussa un sourcil.
– Tu ressembles à ta mère, déclara-t-elle simplement.
– Merci, dit l'adolescente d'un ton poli, avant de repartir en direction de ses amis.
Elle fût toutefois projetée au sol par une petite chose noire.
– Désolée madame, dit la petite fille au teint pâle.
Aria se releva et regarda la petite chose qui, étrangement, ressemblait à la femme qu'elle venait de rencontrer.