Allongée sur mon lit, des souvenirs en réminiscence,
Ses mains se baladant sur mon corps,
Ses lèvres murmurant des « je t'aime » comme des sorts,
Je ne pouvais que le regarder avec insuffisance.
Je n'aurai jamais dû le laisser s'approcher,
Il a compris que je ne pouvais ressentir
Ce sentiment qui l'aiderait à s'ouvrir,
Mais égoïstement je souhaitais qu'il reste accroché.
Quand des larmes perlaient sur son visage,
Je le regardais comme une mère le ferait,
Et je le serrais dans mes bras, chuchotant « je te sauverai »,
Ainsi, je disparaissais lui faisant croire à un mirage.
Le manipulant à ma guise,
Il le savait, mais on en restait là,
Se demandant lequel des deux succombera,
Amoureux de moi, ç'en était devenu une crise.
En y repensant, je me sens coupable,
Cette fausse image de moi me dévorait,
J'en ai fait des mauvaises choses par cruauté,
Je veux m'excuser mais je n'en suis pas capable.
C'est agréable d'avoir quelqu'un qui vous aime,
Dévoué, cela en deviendrait obsessionnel,
Mais parfois le laisser partir avant que cela soit charnel,
Vous éviterez de recevoir que de la haine.Je m'en veux. Je suis un monstre, une mauvaise personne, je me hais.
Je m'en veux. J'ai fait subir des choses affreuses aux gens.
Je m'en veux. Je ne pardonne pas mes pensées.
Je m'en veux. Terriblement.
Je m'excuse. J'étais cruelle et indigne d'amour.
Je m'excuse. Indécise, manipulatrice, bête et méchant.
Je m'excuse. J'apprends de mes erreurs de jour en jour,
Je m'excuse. Sincèrement.Rien ne sert de se blâmer,
Et si personne ne peut me pardonner,
Je peux essayer de m'aimer,
Pour que ma bienveillance puisse se propager
Dans mon esprit, dans mon coeur,
Dire enfin au revoir à mes erreurs,
Dire au revoir à mes peurs,
Dire adieu à mon malheur.
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Moi, mes joies et mes peines (manuscrit)
PoesíaRecueil de poèmes et de textes basés sur ma vie. Amour, famille, amitié, maladies, etc... (majoritairement français mais il y aussi de l'anglais dedans)