Chapitre 8

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- Je suis désolé. Je... Désolé. Je dis.

Un instant. Pendant un court instant le temps s'arrête. Je ne fais plus attention à ce qui m'entoure, juste à ce regard, d'un doré étincelant, ancré dans le mien.
Un instant, certes court, mais assez pour que je puisse ressentir des frissons parcourir tout mon corps et mon cœur battre à la chamade.
Un instant avant que je ne reviennes à la réalité et continue mon chemin en courant.

En sortant, une brise fraîche vient me caresser le visage.

C'est quoi cette matinée bon sang !

C'était qui cet homme ? Et qu'est-ce qu'il avait contre cette 'Bella' ?

Et ce regard... Qui était-il ?

De nombreuses questions se bousculent dans ma tête. Question qui resteront sans doute sans réponses.

Quelques rayons solaire parviennent à percer les épais nuages gris qui recouvrent le ciel, créant ainsi un superbe tableau du ciel. Les rues sont déserte et de l'eau dû à la pluie recouvre toute leurs surfaces. L'odeur apaisante de la terre mouillé me parvient et le silence qui régnait, est brisé par la voix et les rire des lycéens. Soudain l'image de ma tante me vient en tête; j'ai une heure de pause devant moi avant de finir les cours à  15h avec biologie. Je pourrai peut-être aller lui rendre visite.

Lizzie habite à Forks depuis sa naissance. Mon père y était aussi mais à fini par s'installer à Denver, chez ma grand-mère maternelle, pour y faire ses études. Ce n'est que par la suite qu'il a batit son entreprise, à New York. Lizzie, quant à elle, a finit par devenir infirmière. Même si ses début ont été difficile, tante Elisabeth n'a jamais baissé  les bras et n'a cessé de continuer et de persévérer. Lorsque ma grand-mère paternelle est morte, lors d'un incendie, Lizzie est revenue s'installer à Forks.

Lorsque j'arrive devant l'hôpital, je me rends compte que durant tout le trajet, j'étais plongé dans mes pensées.
L'hôpital est assez différent de ceux à New York, et est étrangement... chaleureux ?
Les mur sont en briques rouges, et une énorme pancarte, qui devait s'allumer la nuit, est accroché sur le toit. Une allée de fleurs et d'autres plantes décorent l'entrée. Entrée qui se présente sous forme de portes coulissantes. Il y a aussi plusieurs fenêtres sur la grande bâtisse, toutes de ce même blanc éclatant.

Évidemment, cet hôpital n'est pas aussi grand que celui de New York, mais de ce que mes yeux me permettent de voir, l'ambiance est plus chaleureuse ici que l'atmosphère morose qui régnait là-bas.

"- Hey Lizzie ! Tu es occupé ? Je demande lorsque ma tante décroche au téléphone.

- Euh non. Je viens justement de finir avec un patient; j'ai environ une demi heure de pause devant moi. Pourquoi ? Me répond t-elle.

- J'ai du temps devant moi avant mon prochain cour, je me suis donc dit que je pourrai faire un petit coucou à ma tatie préféré.

- Premièrement je suis ta seule tante et deuxièmement, tu es à l'hôpital ?

- Euh... Oui ?

- Ce n'est pas interdit ?

- Je ne pense pas puisque je suis libre jusqu'à 13h.

- Bon, très bien. Attends moi à l'accueil, j'arrive tout de suite." Raccroche t-elle par la suite.

C'est sur cette note, que je m'approche de l'entrée. En entrant la chose qui me tape aux yeux est l'absence de blanc sur les murs. Seul un doux beige recouvre ces derniers.
Alors que mes yeux se baladent sur ce qu'il y a autour de moi, mon regard se pose sur l'ascenseur qui s'ouvre sur ma tante. En me voyant, le déroulement des choses se fait très rapidement. Elle s'empresse vers moi avant de me prendre dans ses bras et de me chuchoter à l'oreille:

- Tout s'est bien passé au lycée ?

- En quelques sortes... Je bégaye.

- Comment ça ? Demande t-elle.

- Ça ne te dirait pas qu'on aille s'asseoir ?

- Tu repousses le moment, Aria. Racontes moi, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Viens on s'assoit et je te raconte, promis.

- Très bien. Soupire t-elle.

Je ne l'avais pas remarqué avant, mais Lizzie porte une tenue, qui j'imagine est obligatoire pour les infirmières, bleu turquoise. Ses cheveux blonds sont attachés en une queue de cheval haute.
Alors qu'on marche vers je ne sais où, je continue mon observation. Le couloir est assez large et grouille de médecins et infirmiers.
Lizzie s'arrête soudainement devant une porte double, blanche, et me dit :

- Tu as mangé ?

- Euh non, je n'avais pas vraiment faim... Je commence en hésitant.

- Tu n'as peut-être pas faim mais tu as un traitement à suivre, donc tu viens manger.

- Lizzie...

- Pas de Lizzie qui tienne, tu es venue, tu manges avec moi. Annonce ma tante en ouvrant la porte double, qui laisse apparaître un grand réfectoire avec des médecins en blouse blanche, d'autre sans. Il y a aussi des patients et j'imagine aussi la famille de ces patient.

Tandis que je m'assois à une table, tante Elisabeth, qui s'était éclipsée un instant, revient avec deux plateaux, dans les mains.

- Bon ok ! Il me reste 20 minutes pour manger et t'écouter me raconter ce qui t'es arrivée au lycée, alors... Vas-y.

- Des sandwichs ?

- Ce n'est peut-être pas un festin, mais c'est mieux que rien. Bon vas-y, raconte.

Je regarde le sandwich sous mes yeux, puis mon regard se dirige vers Lizzie, pour à la fin soupirer :

- Très bien. Je pense que mon professeur d'histoire ne m'aime pas beaucoup.

- Pourquoi ? Qu'est ce que tu as fait ?

- Eh je n'ai rien fait... Enfin si... C'est un peu ma faute comme même...

- Et si tu arrêtais de marmoner et que tu commences. Râla Lizzie.

- Ok, ok.

Mon récit dure environ 15 minutes. Je lui raconte ce rêve troublant, et évite soigneusement l'épisode du couloir.

- Il faut n'en vouloir qu'à toi-même. C'est normal que ton professeur t'en veuille, tu t'es quand même endormie dans son cours. Et pour ce rêve... Ari', tu as subi un traumatisme lors de l'accident et tu es toujours en deuil; alors crois moi, ne t'attarde pas sur ça. Bon, je dois y aller, ma pause est terminée. On se voit ce soir. À plus ma chérie. Finit ma tante et part après m'avoir donné un baiser sur le haut du crâne.

- À plus !

Je finis mon sandwich puis me lève direction la sortie. C'est partie pour deux heures de biologie. Souhaitez moi bonne chance !

********
Coucou !

Tout d'abord, je suis sincèrement désolé pour cette interminable attente et ce retard. J'ai eu énormément de boulot à faire et donc pas eu vraiment le temps d'écrire mes fanfictions.

En tout cas, j'espère que ce chapitre vous aura plu. N'hésitez pas à me dire si mon histoire vous plait.

Bisous. Emily.
  
             

Forever.     Jasper Hale ✴️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant