Chapitre 9

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13h10. Je pense que j'ai trop sous estimé le temps.

Après avoir déjeuné avec ma tante, et ayant environ 30min devant moi, j'ai décidé de prendre mon temps avant de commencer ma dernière matière de la journée. Le seul problème est que le temps s'est amusé à me jouer un tour, et est passer plus vite que prévu. Je suis à présent devant ma classe de biologie, complètement essoufflé, et... En retard.

- Entrez ! Crie le professeur de biologie, après trois coup à la porte. Mademoiselle Blowsom. Vous êtes en retard de dix minutes, vous le savez ? Des raisons ?

- J'étais à l'hôpital. Je réponds, pas complètement faux.

- Oh... Un problème ? S'adoucit mon professeur.

- Non... Rien de grave. Je dis.

- Très bien. Vous êtes pardonné pour aujourd'hui, mais que ça ne recommence pas. M'annonce t-il. Vous pouvez vous asseoir aux côtés de Mademoiselle Hale.

J'hoche la tête avant de me diriger vers la seule place libre, alors que le professeur retourne à ses explications. La dénommée Hale est d'une beauté renversante; ses cheveux doré tombent en cascade derrière son dos, sa peau aussi blanche et pâle que la lune, et ses yeux ressemblent étrangement à ceux l'inconnu de ce matin, c'est-à-dire d'un magnifique doré pour le moins troublant.

- Bonjour. Je murmure, pas très à l'aise.

- Bonjour. Elle réponds, d'une voix aussi mélodieuse que froide. C'est toi la nouvelle ?

- À ce qu'il paraît.

- Dans ce cas bienvenue... Je m'appelle Rosalie Hale-Cullen. Continue t-elle avec... hésitation ?

- Je suis Aria. Aria Blowsom.

- Aria. Ravie de faire ta connaissance. Tu viens d'où ?

- De New York.

- Tu t'habitue à Forks ? Questionne t-elle.

- Euh... En toute franchise, il n'y a pas de grande différence. Là-bas, il pleut presque tout le temps et les gens sont presque aussi faux que ceux de ce lycée.

- Faux ? Répète Rosalie, curieuse.

- J'ai l'impression, oui.

- Et moi j'ai l'impression que tu n'aimes pas vraiment les gens. Conclue t-elle avec un léger sourire. Tu me rappele quelqu'un...

- J'ai, comme dirait-on, beaucoup de mal avec les gens, c'est dernier temps.

- Ah bon ? Pourquoi ? Si ce n'est pas trop te demander.

- Je n'ai pas envie d'en parler.

- Oh... Ce n'est rien... Des frères ou des sœurs ? Continue t-elle.

- Un frère... Avant. Je prononce le dernier mot tellement bas, que je doute qu'elle l'ait entendu.

- Oh. Moi j'ai deux frère et une sœur... Enfin presque deux étant donné que j'ai l'impression que la petite amie de mon frère vit chez nous. Rajoute t-elle, la voix comme agacé à la mention de cette petite amie.

- Et tu ne l'aimes pas ?

- Ce n'est pas ça... À vrai dire, je n'approuve pas certaine de ses décisions. Elle a souvent tendance à choisir la facilité et à ne pas remarquer et profiter de la chance qui lui ai donné.

- Oh. La chance. La seule chose que je n'ai pas depuis un moment.

Le cours continua ainsi. Entre des discussions insensés avec Rosalie, de légers rire de temps en temps, et un travail de groupe remarquable.

Je rentre à la maison, à la fin de la journée, complètement fatiguée et avec un estomac criant, étrangement, famine.
Dans le salon, tandis que je dépose mon sac sur le canapé, je remarque un petit bout de papier sur la table à manger.

"Coucou Chérie.

Désolé de te fausser compagnie, aujourd'hui, mais l'hôpital me retiens pour une garde d'urgence. J'ai d'ailleurs juste eu le temps de t'acheter un petit quelque chose à manger pour ce soir et récupérer mes affaires.

Ps: Il y a des cookies dans la cuisine au cas où tu as envie de grignoter.

       Gros bisous. Lizzie."

Je souffle légèrement et pars direction la cuisine.

La nuit est très vite tombée, et la fatigue s'est intensifiée depuis tout à l'heure. Je ne rêve que d'une chose maintenant, aller me blottir dans les doux et chauds draps de mon lit; et dormir, d'un sommeil, qui je l'espère, sera sans rêve.

*******
PDV Inconnu:

16H. La fin des cours pour tout le monde.

Edward est allé avec Bella, et il ne reste plus qu'Alice, Emett, Ethan et moi, attendant tranquillement Rosalie, qui prenait son temps.

Ce n'est que 5min plus tard, que la blonde sort de l'enceinte, accompagné de la brune de tout à l'heure. Je profite pour la regarder attentivement. Elle est vraiment belle. Comme l'a dit Bella, son teint est étrangement pâle et ses long cheveux, d'un beau brun.

Une odeur me parvient... Une odeur de sang... Son sang... Qui avait l'air des plus alléchant et délicieux. Je sent mes muscles se tendre et fait un combat contre moi-même pour ne pas sauter sur elle.
Alice, qui a sûrement dû remarquer mon trouble, se tourne vers moi et pose sa main sur mon bras:

- Tout va bien, Jasper. Ce n'est rien. Tu peux résister à la tentation. Me chuchote t-elle.

- Je... Il... Il faut... Qu'on s'en aille. Je dis simplement. 

- Oui... Emett ? Ouvre la voiture. Ordonne t-elle.

- Quoi ? Pourquoi ? Rose n'est même pas encore ven... Tes yeux sont noirs Jas'... Oh, Oh. On a un problème. 

- Arrêtes de parler et ouvres moi cette voiture !

- Ok, ok.

Je rentre dans le 4x4 d'Emett et essaye de me calmer. Peine perdue. L'odeur sucré du sang devient même plus forte. Au moment où je tourne ma tête, je rencontre, à travers la vitre, ses beaux yeux bleus et des frissons me parcourt tout le corps.

Qui est-elle ?

J'étais tellement dans mes pensées que je ne fais pas attention à l'arrivée de Rose où même à notre arrivée à la maison. Je sors de la voiture et rentre, calmé mais l'esprit troublé.

Comment peut-on avoir autant envie de boire le sang de quelqu'un ?

Comment une personne peut-elle vous donner autant de frissons sans même vous toucher ?

Toute ses questions tournent et se bousculent dans ma tête tel un tourbillon ne trouvant pas d'issue de sortie.
C'est Rosalie qui me sort de mon trouble en s'exclamant :

- Encore là toi ?

- Euh... Je... Commence Bella.

- Rosalie, arrêtes ça immédiatement. Siffla Edward.

- Même plus le droit d'avoir mon propre mot dans ma propre maison. Râla la blonde.

- Rosalie, elle fait partie de la famille. Dit l'éternel voix douce d'Esmé.

- Oui ça je l'ai remarqué, étant donné qu'elle squatte la maison.

- Rose ça suffit, et excuse toi auprès de Bella. Demande la voix sévère du père de famille, Carlisle.

- M'excuser ? Je ne connais pas ce mots. Répond t-elle avant de s'enfermer dans sa chambre.

- Je crois que je vais monter aussi. Je dis.

Et la dernière chose que j'entends, avant de sortir par la fenêtre, est :

- Mais qu'est-ce qu'ils ont, ces deux là ?


Forever.     Jasper Hale ✴️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant