Bats-toi pour moi

Chapitre VIII

Scott

Je me réveille doucement, ma belle est dans mes bras, je ferme les yeux quand elle se met à bouger.

- Mon cœur tu fais trop mal la comédie. Rigole-t-elle.

- Rien n'échappe à ma princesse. 

- Et oui mon beau. 

Je la resserre contre moi et lui embrasse le front puis les lèvres. Elle se lève, part en direction de la terrasse, toute nue. Je me lève et attrape une sortie de chambre en soie lui cours après. Je lui enfile et la plaque contre mon torse.

- Bébé tu pourrais te couvrir, j'ai pas envie que tu prenne froid. 

- Psss je suis pas en sucre. 

- C'est pas une raison, aller viens on va manger.

Je passe ma main dans son dos et sous ses cuisses et la soulève, je fais attention en passant les portes ainsi que dans les escaliers, les marches peuvent être traitres. Je la dépose sur l'un des tabourets, je passe derrière le comptoir et sort deux assiettes, Je prépare son petit déj devant ses yeux qui me dévore.  Je la sers et m'installe en face d'elle. Apparemment je ne cuisine pas trop mal puisque elle mange tout en une vitesse folle.

- Et bin mon amour tu avais la dalle. 

- Tu peu même pas imaginer en se moment j'ai faim tout le temps.

Je rigole de la grimasse qu'elle fait, putain j'ai cette fille dans la peau, tout ce qu'elle fait me rend encore plus dingue d'elle. Je débarrasse et elle remonte en direction de la salle de bain. Une fois la vaisselle finit, je monte la rejoindre, je ne fais pas de bruit et la trouve assise sur le lit. Elle se passe les mains sur le visage et se laisse tomber sur le lit, je tic en voyant qu'elle tient un truc dans ses mains. Je m'approche avec douceur et m'allonge à ses côtés, elle tourne la tête vers moi, je lui caresse la joue, elle ferme les yeux, avec mon pouce j'essuie une larme qui s'est échappé de son regard océan. De son autre main elle me tend un bout de plastique blanc et bleu. Putain de merde c'est un test de grossesse. Je regarde, il est positif, je passe ma main sur mon visage, et caresse ma barbe brune. 

- Oh mon dieu je vais être papa et toi maman. Putain j'y crois pas mon amour.

Je lui saute dessus et lui fait des dizaines de bisous partout sur le visage. Elle rit aux éclats en essayant de m'en empêcher. Elle englobe mon visage et m'embrasse.

- Tu es content mon ange ?

- Content ! Tu rigole je suis fou de joie, putain on va avoir un mini toi, avec tes yeux, tes cheveux et ta bouche. 

- Et mais moi j'aimerai bien avoir un mini toi comme tu dis, beau comme un dieu, si on a un fils il sera un tombeur comme son père. 

- Et si c'est une fille, elle sera un avion de chasse qui sera privé de sortie à vie. 

Je l'entends rire, je souris.

- J'espère qu'elle sera aussi têtue que moi et que tu cédera à tout ses caprices.

Je rigole à mon tour et lui fait non de la tête, elle me sourit et m'embrasse. Je passe mes mains derrière sa nuque et cèlent ses lèvres, ma langue par à la rencontre de la sienne. Ses mains glisse dans mon dos, je met fin à notre baiser, à son grand désespoir, elle fait une petite moue.  

 - Désolé ma chérie mais on a une journée chargée alors vas à la douche et habille toi je t'attend en bas. 

Je la vois souffler et partir vers la salle de bain, je rigole tout seul en descendant les escaliers. Je vérifie que tout est bien fermé et attrape mon cuir, ma querida descend à son tour, son jean noir lui fait un cul d'enfer, elle porte l'un de mes tee-shirt, elle enfile son cuir et sort avant que je ferme la porte de la maison, notre maison. J'appuie sur la clé et mon 4x4 clignote, je lui attrape la main, lui ouvre la portière et fait le tour de la voiture, je m'installe et démarre. Nous quittons le chemin de terre et partons en direction de la ville, je cherche une place où me garer. J'en trouve une près d'un bar, je fais un créneau parfait, ma belle se retourne vers moi.