Chapitre 4

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Rick courrait à toute vitesse, échappant de justesse à la mort tout les mètres qu'il parcourait.
Quant à nous, nous avions tués presque la plupart des macchabés.
Le shérif avait fini par réussir à fermer le portail, la cours était enfin à nous. Bien sûr il ne fallait pas ce réjouir trop vite, le plus gros restait à faire... Si nous voulions avoir l'intérieur de la prison.

Après nous êtres remis de nos émotions, nous étions tous assis autour d'un feu, au milieu du grand espace d'herbes, tous parlait et rigolait dans la bonne humeur, moi et mon tempérament timide nous contentons d'écouter et de rester silencieux. Rick faisait les cents pas autour de la prison à la recherche d'une quelconque faille... Daryl, lui montait la garde sur un bus à l'entrée de la prison.
Nous étions entrain de manger des écureuils que celui-ci avait tués ce matin, j'avoue il y a mieux mais je mourrais de faim...

- Et toi Lisandre, tu faisais partie d'un groupe avant qu'on te retrouve dans cette maison ? me demanda T-Dog

- Euh ouais, j'ai fait parti d'un groupe, mais pas longtemps, j'ai passé plus de temps seule qu'accompagné.

- Et ils sont... c'était Beth qui parlait.

- Mort ? Ouais.

- Je suis désolé... répondit-elle.

Je me contenta de lui adresser un petit sourire. Par la même occasion je me suis rendue compte que tout les regards était posée sur moi et que cette conversation avait clairement plombée l'ambiance...
Glenn fut le premier à briser ce silence gênant :

- C'est le même goût qu'à la maison ! dit l'asiatique en parlant des écureuils que nous mangions.

Tout le monde l'a regardés, comme pour approuvé ce qu'il a dit.

- Demain on ramassera les corps, faut les garder loin de l'eau et si on peut creuser un canal sous le grillages on aura plein d'eau fraîche en permanence. répliqua T-Dog.

- C'est un bon sol, on pourrait planter des graines, faire pousser des tomates, du soja, des concombres. dit l'ancien fermier sur un ton calme.
C'est la troisième fois qu'il fait le tour, si il y avait la moindre faille dans cette clôture, il l'aurait déjà trouvé. enchaîna t-il, en visant Rick de la tête.

- C'est un super bonne endroit pour le bébé. On est en sécurités. dit la blonde à Lori, pour la rassurer.

Apparement je n'était pas là seule à avoir remarquer que Lori regardait Rick avec un regard remplis de regret. Beth avait voulu la rassurer.
Et la soirée ce passa sous les chants de Beth et les oreilles attentives des autres.

ÉLIPSE SOIRÉE

- Vous devriez allez vous couchez, on a une grosse journée demain. informa le chef

- Comment ça ? Glenn n'était apparement pas au courant de cela.

- Je sais que vous êtes épuisés, moi aussi. On a remporté une grande victoire, mais on va devoir faire un dernier petite effort. La plupart des rôdeurs portent des vêtements de gardiens ou de prisonniers, on dirais que cet endroit est tombé assez tôt, ça veut peut être dire que leurs provisions sont intacte. Il doit y avoir une cantine, une infirmerie...

- Une armurerie..ajouta Daryl.

- Pas dans l'enceinte de la prison, mais y'en a sûrement une pas loin, il suffira de fouiller les bureaux des gardiens, pour savoir où elle est, on aura des armes, des vivres, des médicaments, C'est peut être une mine d'or là dedans !

- Notre stock de munitions est dangereusement bas, on sera à court avant même d'être entrée. dit Hershel.

- C'est pour ça qu'il faut le faire au corps à corps. Après tout ce qu'on a traversée, on peut y arrivé. J'en suis sûr. Ces enfoirés n'on aucune chance contre nous. finit-il.

Tout le monde restait assez silencieux, mais ils n'avaient pas l'air contre la proposition de Rick.

Après ça, tous décidons d'allez dormir. Moi la première j'étais crevée. J'approuvais ce que Rick venait de nous dire c'était une très bonne idée. J'avais besoin de repos pour être à la hauteur demain.
Une fois allongée je fermais les yeux.
Et comme tout les soirs, lorsque je les fermait je ne pouvais m'empêcher de repenser à toute les horreurs que j'avais pu commettre depuis le début... Je me demandais toujours si les survivants comme moi, avait dû commettre les mêmes horreurs que moi...
Alors comme tout les soirs, j'ai mis un bon bout de temps avant d'enfin trouvé le sommeil.

ÉLIPSE NUIT

Je senti une main sur mon épaule, j'ouvrais les yeux un peu sur la défensive, pensant sûrement que c'était un rôdeur, mais non c'était seulement Maggie qui me prévenait gentiment qu'il fallait que je me lève.
Il devait être pas loin de 7h00 du matin je dirais au vu de soleil qui venait tout juste de se lever.

Aujourd'hui, nous devions rentrer dans la prison, les autres membres du groupe avait l'air d'avoir finalement accepté la proposition du shérif sans broncher.

Pour cela, Rick avait décidé pour commencer de pénétré dans la prison en petit groupe. Il avait désigné Daryl, Glenn, Maggie, T-dog et enfin lui même.
Moi, n'ayant toujours pas pu faire mes preuves m'était portée volontaire, sans succès malheureusement.
Cela commençais à particulièrement m'énerver, pourquoi ne pas me laisser ma chance ? Pour me protéger ? Non impossible ils me connaissaient à peine.

Quant au reste du groupe, nous nous contentions de les regarder faire et de surveiller leurs arrière.
Nous avions donc repris nos place dans les tours, moi toujours accompagnée de Carl. Qui encore une fois, il brisa le silence :

- Pourquoi est ce que tu veux toujours risquer ta vie ? A croire que ça t'amuse.

- Pourquoi vouloir toujours me protéger ? Vous ne me connaissez pas.

- Peut être que c'est compliqué pour toi, mais il faut que tu comprenne que certaines personnes se soucis de toi, même dans un monde comme celui là, alors arrête d'être tout le temps sur la défensive, tu devrais être contente que certaines personnes se préoccupe un peu de toi. enchaîna t-il.

Si il comptait me rassurer de cette manière il s'y prenait très mal...

- Peut être que c'est compliqué pour toi, mais il faut que tu comprenne que je ne vous ai rien demandée, la seule chose que je veux c'est aider. J'ai réussis à survivre plusieurs mois dehors j'en suis capable.

- Justement tu as assez donnée, maintenant que tu as un groupe profite de pouvoir compter sur une autre personne que toi même.

Il est vrai que j'avais l'habitude de vouloir tout prendre en main, et ça il l'avait parfaitement bien cerner.
Moi, je me contenta de baissée les yeux. Je savais pertinemment qu'il avait raison, Carl aussi d'ailleurs...
Lui, esquissa un petit sourire, probablement fière d'avoir eu le dernier mot.

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Je suis pas très fière de ce chapitre mais bon...
Bonne lecture.
A bientôt ;)

𝕎𝕒𝕝𝕜 𝕨𝕚𝕥𝕙 𝕞𝕖 // Carl Grimes //Où les histoires vivent. Découvrez maintenant