Chapitre 7

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- Par là, par là ! Non, non reculez ! Hurla Rick.

- Daryl ! Criai-je à mon tour, pour faire comprendre à ce dernier qu'il devait abattre le rôdeur qui se trouvais juste devant nous.

Une fois cela fait, l'archer retira d'un geste sec la flèche qui se retrouvais planter dans le crâne du cadavre.

- Venez ! Allez, allez, allez ! dit ce dernier en nous indiquant d'un geste de la tête la direction que l'on devait emprunter.

Daryl ouvrait la marche tandis que T-dog la fermait. Les autres et moi même, poussions le brancard. Quant à Hershel, il était toujours inconscient...

Des voix se faisaient peu à peu entendre, dans les couloirs derrière nous. Une fois retournés nous avons pu constater que les prisonniers de toute à l'heure nous avait sans aucun doute suivi.

« Quels cons, la prison n'est pas assez grande pour qu'ils aillent voir ailleurs » me dis-je à moi même.

- Allez ! Allez ! Allez ! chuchota l'archer laissent sa lampe torche pointé en direction des intrus.

Méfiants, nous continuons d'avancer puisque de toute évidence la survie D'Hershel était à présent le noyaux de nos problèmes.

Moi, je me retournais de temps à autre, me sentant pas vraiment en sécurité avec les prisonniers à nos trousses.

Enfin nous voyons le bout du chemin...
Je passa la clé dans la serrure pour ouvrir la porte d'entrée du bloc C le plus vite que je pouvais.

- Doucement, doucement !

- Il perd trop de sang... pleura la fille du blessé.

- Ouvrez la porte, c'est Hershel ! Carl dépêche toi ! hurla Rick.

Carl s'exécuta à la seconde où il entendit son père.

- Oh mon dieu... Carol, écarquillai les yeux devant la scène.

- Papa ! hurlai sa deuxième fille.

Nous étions tous plus paniqués les uns que les autres, c'est vrais quoi qui aurais cru qu'un jour dans nos vies nous soyons confrontés à une situation comme celle-ci. Et pour ne rien arranger le seul médecin présent dans cette pièce était ni plus ni moins le blessé en personne, cela avait de quoi rajouté un stresse. Et oui tout le monde dans cette pièce avait des connaissances médicales plus que rudimentaire. Seule Carol avait l'air de si connaître mieux que nous tous.

Mais nous nous sommes pas laissés abattre pour autant, nous nous sommes vite repris.
Hershel était maintenant couché sur le lit de la première cellule vide que nous avions trouvés.

- Il me faut des bandages !

- On a déjà tout utilisés... rétorqua Glenn.

- Et bah trouves en d'autres ! paniquai Carol.

- Carl va chercher les serviettes qui sont à côté de mon lit. intervint sa mère.

- Il va mourrir ? me demande la plus jeune des filles d'Hershel.

- Nan, il va s'en sortir, ça va allez. la rassurai-je en mettant mes mains de chaque côté de ses joues.

Pour être honnête, j'en avait aucune idée, je sais ce n'est pas bien de mentir, mais il fallait qu'elle est de l'espoir, il fallait que l'ont est tous de l'espoir...

- Tu pourrais arrêter l'hémorragie ? demanda le shérif à Carol.

- Oui, mais il faut que sa jambe sois surélevée. Apportez des oreillers.

Ni une ni deux je partie en trombe chercher tout les oreillers que je pouvais trouvés. Au passage d'ailleurs je n'ai pas manqué de percuter Carl qui revenait les serviettes en mains.

- Et merde... Excuse moi !

Il me regarda en mode, t'inquiète y'a plus grave dans la vie. J'ai donc compris que j'étais pardonnée.
Bon j'avoue j'abuse un peu, mais vous savez vu qu'il s'énerve pour rien, on sais jamais.

- Il perd encore trop de sang...

- On pourrait cautériser la plaie. proposa Glenn, sur le coup du stresse, voyant sa petite amie complètement terrorisée.

- Oh non pas ça... s'inquiéta la jeune blonde.

J'ai donc donnée tout les coussins que j'ai pu trouver à Carol.
Puis j'ai rejoint Daryl, en prenant soin de bien refermer la porte qui séparais la première pièce des « chambres », qui attendais patiemment arme en mains les dégénérés qui étaient dans le couloir. Je ne tarda pas à l'imiter en prenant moi aussi mon couteau dans ma main.

Il est vrais que je ne vous ai jamais parlée de mes armes, pour tout vous dire je suis munie de deux couteaux, il y en a un des deux que j'ai trouvée sur un cadavre, l'autre je l'avais depuis que tout cette merde avait commencée. En plus de ça, j'ai un flingue, il appartenait à mon père...

Et oui je ne vous ai pas non plus parlée de ma famille... Mais ça, je vous le réserve pour plus tard, comment parler de ça à quelqu'un alors que je ne suis même pas prête à l'accepter moi même ?

Après tout ce temps, j'en suis venue à la conclusion que souffrir en silence était là meilleure des solutions qui s'offraient à moi. À cet instant d'ailleurs, je sais ce que vous vous dites toute et tous parce que moi aussi je le pense. Souffrir en silence ça tue de l'intérieur. Mais vous savez quoi ? J'emmerde la souffrance. Et j'emmerde la mort.

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Bonsoir, je suis désolée pour ce chapitre pas très long et vraiment pas fou.
Mais je vous promet que cette semaine j'essaie de vous en sortir un mieux.
Au faite, merci pour les plus de 100 vues, certain(e)s diront que c'est rien, mais moi je suis pas d'accord !
Et je suis aussi désolée si les rapprochements avec Carl sont pas ou très peu présent, j'ai seulement envie que cela n'aille pas trop vite entre eux.
Bonne lecture !
A bientôt ;)

𝕎𝕒𝕝𝕜 𝕨𝕚𝕥𝕙 𝕞𝕖 // Carl Grimes //Où les histoires vivent. Découvrez maintenant