chapitre 14 : grillés

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 À peine ai-je le temps de sortir ma tête de l'eau que je me prends des vagues d'eau froide dans la figure

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 À peine ai-je le temps de sortir ma tête de l'eau que je me prends des vagues d'eau froide dans la figure. Entre un flot de gouttelettes, je remarque le visage outré de Sam qui me fusille du regard, vociférant mille et un mots peu glorieux. Rien que ça, ça me fait rire.

— Qu'est-ce qui te fais rire, bon sang ?! Qu'est-ce qui t'as pris ?!

— J'adore te voir en rogne.

— Ouais ? Ben reste bien à kiffer dans ton coin !

Sam se dégage ses longs cheveux blonds trempés de son visage et pose ses mains sur le rebord du jacuzzi éteint dans lequel je l'ai plongé. Elle s'apprête à se hisser au-dessus quand je la rattrape doucement par le poignet et la refait plonger dans l'eau. Je ne compte pas la laisser filer. On a à peine commencé. Après une journée de frustrations et de saloperies, de souvenirs douloureux... J'ai surtout besoin de ses miracles. Parce que c'est ce que cette nana est. Un putain de miracle. Sortie d'absolument nulle part, élancée, un corps dont je ne me lasse pas... Et encore moins maintenant. Maintenant que son t-shirt trempé colle à sa peau nue et fait ressortir ses petits seins. Je lui agrippe sa taille pour faire rapprocher nos deux bassins et colle ma bouche contre la sienne, avant qu'elle ne crie davantage. Ses formes qui épousent les miennes, la douceur de sa peau, le fait qu'elle courbe son échine quand je la force à enrouler ses jambes autour de mes hanches... Chaque seconde, chaque mouvement, c'est comme si elle en a autant envie que moi.

Comment est-ce que ça, c'est possible ?

De trouver quelqu'un d'aussi complet au milieu de nulle part et de ressentir encore de l'attirance, même la première nuit est derrière notre dos.

Mais ce désir qui me fait mordre ses lèvres, qui me fait grogner lorsqu'elle plante ses ongles dans les muscles de mes bras, sans parler de ses mouvements rythmés et torturants de son bas ventre contre mon sexe... Tout ça s'enfuit lorsque je repense à ce que j'ai trouvé dans sa boîte à gants. Cette foutue échographie qui fait l'effet d'une bombe. Mais j'ai envie d'elle, je ne peux juste pas la regarder dans les yeux. Alors au moment où elle remonte ses lèvres de ma gorge à mon cou, je recule ma tête. Ses yeux se mettent à briller de frustration et d'un geste habile, je la force à se retourner.

Je commence à doucement lui défaire son corset, faisant glisser chaque lacet de leurs trous. Je m'attarde sur chaque courbe, chaque glissement... Je la laisse languir jusqu'au bout et à en juger les coups d'yeux que la blondinette me jette, ça la met en rogne. Je ne mens pas quand je dis que j'adore la voir comme ça... Ses gémissements, la façon dont elle essaye à tout prix de reprendre le contrôle... Je ne lui laisserai pas ce plaisir. Une fois son vêtement détaché, je le jette au sol et dégage ses cheveux de son cou. Mes doigts sur sa peau la fait frissonner tandis que de mon autre main, je la remonte le long de ses courbes généreuses, relevant au passage son t-shirt de son corps. Elle tente de se retourner, mais je garde fermement ma position. Mon geste brusque lui arrache un cri de surprise et je souris contre la peau de sa nuque.

The Motel on Road 66 ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant