Calissia Malefoy

Chapitre 2 : Le Poudlard Express

Je regarda rapidement les compartiments par lesquels je passais. Afin de voir si j'apercevais mes fidèles serviteurs Crabbe et Goyle ainsi que Blaise et Parkinson. Je vu celui de Potter et ses amis. Je leur lança un regard noir comme j'en ai l'habitude. Ça m'avait fait du bien ! Ne plus pouvoir les terrifier et les énerver m'avait manqué. J'aperçus enfin mes gardes du corps dans l'un des compartiments. J'entra dans celui ci.

Blaise était aussi là. Parkinson tant qu'à elle devait être au côté de son Drago.

- Salut Calissia ! me dit Crabbe avec sa grosse voix.

Il était entrain de manger des beignets tandis que Goyle essayait de lui en voler.

- Bonjour tout le monde, dis je en m'essayant à côté de Blaise.

- Coucou, tes vacances se sont bien passé ? me demande-t-il.

- Plutôt, mise à par le hibou de mon frère qui faisait tout le temps du bruit. Tout ça parce que monsieur passe sa vie à écrire à Parkinson.

- Ils sont toujours pas en couple ces deux tourtereaux ?

- Pas que je sache et je ne comprends pas pourquoi.

- Après tout, ils sont peut être juste amis.

- Ça m'étonnerait, nous coupa Goyle.

Nous l'avons alors regardé. Il était entrain d'engouffrer des beignets qu'il avait sûrement piqué à Crabbe.

- Ouais, dis-je pour briser le silence.

- Et toi ? Toujours célibataire ? me demanda Blaise.

- Ouais.

- Étrange pour une jolie fille comme toi ! Tu n'as personne en vu ?

Je sais qu'il essaye de me draguer. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Il m'aime depuis cinq ans.

- Non, lui répondis-je simplement.

Comme vous peut-être deviné ce n'est absolument pas réciproque.

Il pense à haute voix.

-Ouais bah c'est pas gagné !

- De quoi ? demande-je même si je connais déjà le réponse.

- Rien, rien, m'assure-t-il après s'être rendu compte de ce qu'il venait de dire.

Je pense qu'il croit que je n'ai toujours pas compris les sentiments qu'il a pour moi. Il ne me croit peut-être pas assez intelligente. En tout cas, j'adore le faire espérer. 

Plus personne ne sait quoi dire et un blanc s'installe alors.

Quand enfin, la dame des bonbons toque à la porte de notre compartiment. Mes deux idiots d'esclaves se ruent sur les chocogrenouilles qu'il restait au centre du chariot.

-Calmez vous les enfants !

Ça faisait si longtemps que ces deux goinfres attendaient la sorcière au chariot. Une fois que Crabbe et Goyle aient dévaliser tous les bonbons, elle partie. Ces deux-là se gouinfre alors de toutes les sucreries inimaginables. Leurs bruits de bouche sont insupportable.

Je vu deux ombres s'arrêter devant la porte. Ça doit être Drago et sa Parkinson. Ils entrent.

- Salut les gars ! dit la brune qui deviendra sûrement ma belle soeur.

- Bonjour, vous avez fini ? demandais-je.

- Non, on doit faire le tour des compartiments, répondis dépité le blond qui me sert de jumeau.

- Bon courage, dit-Blaise.

- Ouais, à plus tout le monde ! nous salue Parkinson.

Ils repartent ensemble. Crabbe et Goyle mangent toujours.

- T'as fait quoi de tes vacances ? me demande le brun à la peau foncée.

- Pas grand chose, je suis juste partie aux USA pendant un mois.

- Oh, ça a l'air bien ! Moi, je suis allé aux Canaris. J'ai du suivre ma mère et mon nouveau beau père.

- Encore un nouveau ? Et ben !

- Ouais et celui-ci est insupportable.

- Pas de bol.

Il sourit légèrement d'un air de dire « c'est la vie ».

Je regarde par la fenêtre. Si, j'en crois mes souvenirs...

- On va bientôt arriver! crie Drago dans le couloir. Enfilez vos uniformes si ce n'est pas encore fait !

Je regarde les personnes autour de moi, j'étais la seule à ne pas encore mis ma robe de Serpentard.

- Retournez vous ! ordonnais-je à Goyle, Crabbe et Blaise.

- Oh euh, oui oui, me répondit l'homme qui se trouvait à côté de moi gêné tant dis que mes esclaves prenaient une dernière chocogrenouille avant de s'exécuter.

Je pris mon uniforme que j'avais mis dans mon sac à main et l'enfile. Je mis ensuite mon bandana vert et argent et ma montre Serpentard.