A Song of Swords (Kirito x Reader)

Chapitre 6 Palier deux (réécrit)

En arrivant dans la ville principale, Urbus, Yuki se dépêche d'aller se louer une chambre. Ensuite, elle se dirige vers la place centrale pour s'acheter une nouvelle arme. Il faut dire que l'épée qu'elle utilisait depuis sa première journée dans le jeu était bien endommagée. Elle fut tentée de faire le tour de la ville pour en apprendre plus, mais décida qu'elle gagnerait du temps à aller voir les informateurs. 

Yuki marche tranquillement dans la ville à la recherche d'Argo, une amie qu'elle connaissait depuis la beta. Quand elle aperçu la petite blonde au loin, l'épéiste se dépêcha de la rejoindre. Devant elle, se tenait un jeune fille qui devait à peine mesurer un mètre cinquante. Ses cheveux dorés entouraient son joli visage dont les joues étaient marquées par ses caractéristiques traits rougeâtres. 

— Je vois que tu a gardé la même apparence signature? lui demande Yuki.

— Évidemment, répond Argo. Les gens me reconnaissent grâce à mes moustaches. Sans elles, je perdrais des clients.

— À ouais, c'est vrai. Donc je venais te voir pour que tu me parles du palier. Quelles sont les quêtes les plus intéressantes, les monstres les plus puissants et les meilleures manières d'augmenter mon niveau.

— Ok, ça marche. Ça va être trois mille Col pour le tout, affirme l'informatrice, un sourire espiègle aux lèvre.

— Mais c'est du vol!

— On a tous besoin d'argent tu sais, répond Argo, inflexible.

Se résignant, Yuki lui fait le virement et attend patiemment les informations. Après environ une demie-heure passée à écouter Argo, Yuki se sent prête à affronter le palier. Elle se souvenait évidemment de certaines tactiques depuis la beta, mais se sentait plus en confiance grâce à son amie. En partant se coucher, elle réfléchissait à sa prochaine tâche. Le plus important serait évidemment de se dépêcher de faire la quête pour obtenir l'habilité de faire des arts martiaux.

Le lendemain matin, à la première heure, elle sort de la ville pour se diriger vers les hautes montagnes au sud. Rapidement, elle trouve la hutte du vieil homme qui donne la quête. Il lui indique qu'elle devra trouver un moyen de briser un rocher sans utiliser de compétences du jeu. Rassurée, Yuki se rend à la clairière en se disant que ça ne pouvait pas être si difficile. Presque instantanément, elle ravala ses mots en voyant Kirito sa battre avec un rocher.

— Non, mais la vie se fout de moi, se lamente Yuki.

Kirito remarque sa présence et lui fait signe. La jeune fille, en voyant qu'il agissait comme s'il ne venait pas juste de l'abandonner il y a à peine douze heures, se sentait bouillir. Prenant son courage à deux mains, elle s'approche bien décidée à lui faire entendre son opinion.

— Tu oses faire comme si rien n'était arrivé?! s'écrit-elle. J'ai vraiment cru qu'on allait toujours rester ensemble! Tu peux bien te moquer de moi, mais je croyais que le mois qu'on a passé ensemble nous tenait à cœur à tous les deux! Ensuite tu agis comme ça! Comme si rien ne c'était passé! Comme si on avait pas dormi dans le même lit, bordel! Dire que j'était presque amoureuse...

Une fois sa tirade terminée, Yuki se rend le plus loin possible de Kirito. Heureusement la clairière était très grande. Elle eut un rire dérisoire en remarquant que l'épéiste n'avait même pas tenté de lui reparler. 

Après presque trois jours entiers à se briser les mains sur la pierre, Yuki n'en pouvait plus. Comme elle aurait aimé simplement abandonner la quête. Malheureusement, son ego ne lui permettait pas. La jeune fille avait des sueurs froides à la seule idée de se faire voir avec les moustaches signatures d'Argo. Pour la distraire de ses actions répétitives, elle imaginait toutes le manières grâce auxquelles elle ferait regretter au maître qui lui a peint les joues. Se pensées morbides furent interrompues par un vacarme infernal. Une fois la poussière retournée au sol, Yuki pu enfin voir ce qui avait causé l'agitation. Ses émotions passèrent de la joie sadique à la vision de Kirito presqu'embroché sur les défenses d'un taureau, à la frustration en voyant qu'il avait terminé la quête avant elle, pour finalement retourner à la joie en se disant que son calvaire était terminé.