Natasha — Elle vit à Brooklyn alors si tu veux, on y va dès ce soir.
— Comment elle s'appelle ?
Natasha — Robyn.
__________________
Je défile les photos pour la énième fois et passe en revue les photos que Nat' m'a ramené.
Elle a bien grandi.
Le seul souvenir que j'ai d'elle c'est cette photo qu'une infirmière nous avait prise après mon accouchement
Elle n'est pas très présente sur les réseaux sociaux on dirait.
— Reyan.
— Merde.
Je crie en sursautant.
— Tu m'as fait peur.
Kenneth — Je t'ai appelé plusieurs fois sur ton téléphone mais tu me m'as pas répondu.
— J'avais une réunion.
Kenneth — Ah oui ?
— Oui.
Il vient vers moi et jette un œil sur mon écran.
Kenneth — Qui est Robyn ?
— Personne.
Il me regarde d'un air insistant.
— Ta fille.
Il repose ses yeux sur l'écran avant de se diriger vers les fenêtres vitrées.
Je devrais peut-être faire retirer ces fenêtres à chaque fois que quelqu'un va vers elles je me fais "embrouiller" la seconde d'après.
Kenneth — Reyan je t'avais interdit.
— Tu ne peux pas m'interdire de vouloir retrouver ma fille Kenneth.
Kenneth — C'est aussi la mienne.
— Excuse moi d'être aussi impliqué que toi dans ces recherches.
Kenneth — Rappelle toi dans quel état tu étais quand tu l'as perdu.
— Je me suis préparer pendant 9 mois pour accueillir cet enfant c'est pas pour qu'aujourd'hui je l'abandonne. J'ai toujours voulu de mon bébé !
Kenneth — Qu'est-ce qui te dit que c'est elle.
— Je saurai reconnaître mon bébé parmi cents autres. C'est elle, j'en suis persuadée.
Kenneth — Reyan c'était il y a 20 ans !
— 10 ans, 20 ans, 40 ans je m'en fou. Si toi tu n'es pas prêt à être son père moi je suis prête à enfin être sa mère.
Kenneth — Et quoi tu compte aller chez elle et lui dire "désolée de ne pas avoir été là durant ces vingts dernières années mais maintenant je suis là" ? Tu vas bouleverser la vie de cette pauvre fille parce que tu as vu perdue la tienne il y a 20 ans de cela Reyan.
