Chapitre 3

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Nous arrivons au premier étage, dans lequel se trouve les salles de classe. On fait quelque mètres puis Romain s'arrête devant une porte, il sort les clés de sa poche et la déverrouille. Il pousse juste la porte et me laisse entrer la première. La salle ressemble à n'importe quelle salle de classe. Les tables sont rangées en trois colonnes de six tables et le bureau leur faisant face entre elles et le tableau à craie. Sur le bureau, je remarque tout de suite qu'il y a le même type de rembourrage que sur les meubles de l'appartement. Je m'approche du bureau et pose mes mains dessus, Romain s'avance à son tour, se positionne collé derrière moi et pose ses mains sur ma taille avant de poser son menton sur mon épaule.

— On pourra faire tout ce que tu souhaites, me murmure-t-il d'une voix sensuelle.

Pour acquiescer, je pose ma tête contre la sienne, signe que j'apprécie sa présence contre moi. Romain ne dit plus rien, il commence à caresser ma taille doucement. Je remonte alors un de mes bras pour caresser son avant-bras. Il prend les devants et descend l'une de ses mains le long de ma robe jusqu'à la naissance de mes cuisses. Il passe sa main sous le tissu et remonte ma jambe jusqu'au bas de mon bassin, qu'il caresse doucement. Ses caresses me donnent des frissons, et la sensualité de son geste fait naître l'excitation en moi. Mais je ne suis pas la seule à être concernée. Contre mes fesses, je sens, à travers son short, le sexe de mon professeur se durcir.
Voyant que je suis détendue et que je n'arrête pas mes caresses, Romain poursuit et descend entre mes jambes. Il passe une première fois sur l'entièreté de ma vulve avant de commencer à titiller mon petit bouton de plaisir. Je respire plus fort et rejette légèrement ma tête en arrière. Romain continue ses caresses en s'approchant de plus en plus de l'entrée de mon vagin. Je l'entends respirer un peu plus fort et en parallèle, je sens son érection grandir contre mes fesses.
Sentant que je commence à mouiller, il s'arrête ce qui lui vaut un grognement de ma part.

— Je veux faire les choses bien, me murmure-t-il à l'oreille.

— Et c'est comme ça que tu n'es pas romantique ?

— Je veux prendre plaisir à te découvrir, pas te déchirer comme un vulgaire papier-cadeau le matin de Noël, tu es le cadeau.

Je me retourne pour lui faire face, et il m'attire contre lui. Ses yeux sont plongés dans les miens, ils sont d'un bleu aussi profond et aussi doux que l'océan le plus calme au monde. Je pose mes bras sur ses épaules et lui souris tendrement. Romain saute le pas et capture mes lèvres par un baiser tendre et sensuel. Je prête au jeu, et lui donne accès à ma bouche. Il s'arrête et me regarde intensément tout en souriant avant de m'embrasser à nouveau.

Il finit par se détacher de moi, il prend ma main et m'invite à le suivre.

— Les autres salles sont exactement pareilles, tu les verras quand tu auras cours.

Il s'arrête, m'attire à nouveau contre lui et me porte à sa taille ce qui me vaut un petit cri de surprise. 

Neuf Ans (prof / élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant