Mini-histoire (inspirées de couple d'animé)

🍫Eren X Livai🍵 : le revoir (2)

PDV Livai

Bon alors je m'appelle Livai Ackerman. Je suis le gérant d'une banque pour friqué. Je suis né dans la ville de Maria mais mon boulot ainsi que mon insupportable épouse m'ont forcés à venir à Trost. En effet depuis 10 ans, je suis marié à Petra, une femme cupide, que mon père m'a forcé à épouser.

Pour résumé, quand j'étais petit, j'ai grandi dans un grand immeuble tout vitré. En face, il y avait un fleuriste. Au dessus de ce fleuriste, vivait la famille Jaeger. C'était une petite famille, Marina, la mère, et Eren, son fils. Son père n'était jamais là mais quand il réapparaissait Eren n'allait pas à l'école pendant deux semaines.

De fil en aiguille, j'ai finis par devenir ami avec Eren. On se voyait tout les jours et au fur et à mesure que l'on grandissait, notre amitié a changée. C'est au lycée que ça a basculé ... Nous étions un petit groupe et on adorait faire la fête. Mais ce jour là, lors de mes 17 ans, la fête a pris un détour ... intéressant.

Nous étions tout les deux dans ma chambre et cela depuis un moment. Nous avions l'habitude d'avoir une relation ambigüe. Ce jour là, j'avais pris mon courage à deux mains et je l'avais embrassé. Tout d'abord surpris, il avait répondu à mon baiser. On avait ensuite passé la nuit enlacé.

Malheureusement, le lendemain, les parents d'Eren avait été renvoyés mystérieusement. Ils avaient donc dû déménagés, nous forçant Eren et moi a nous séparés violement. J'avais tout tenté pour qu'il reste mais mon père avait tout fait pour m'occuper jour et nuit. Je n'avais plus une minute à moi et je me suis enfoncé dans le travail.

Deux mois plus tard, j'avais eu mon BAC et j'ai eu l'université de mes rêves. J'ai fais de belles et longues études jusqu'à obtenir mon diplôme. Ensuite tout c'était passer très vite : on m'a présenté Petra, on s'est marié, j'ai obtenu le poste de mes rêves dans la boîte de mon père et j'ai déménagé à Trost.

Mais le fait de le revoir aujourd'hui m'a fait mal au coeur. Comme si mon coeur cassé et abîmé, se recollait violement. La femme en face de moi ne pouvait se rendre compte de la douleur que ça me procurait. Cela faisait si longtemps que mon coeur était blessé que je ne savais pas que je pouvais ressentir une telle douleur.

Pour revenir au présent, je suis actuellement en train de m'engueuler avec Petra pour la soirée d'hier.

Petra : Tu te fous de moi ! A partir du moment où tu as murmuré son nom, tu as cessé de me parler ou de me voir. Alors je veux que tu m'expliques, pourquoi même après des années, tu n'arrives pas à me toucher ou même à dormir avec moi. Je veux un mari, pas une putain de plante verte !

J'en ai marre, je craque.

Livai : Ben tu sais quoi, c'est la même chose pour moi. J'en peux plus de toi, de devoir faire semblant de t'aimer, d'être ton mari. Alors que je ne t'aime pas et je ne t'aimerais jamais. Je ne te supporte pas et je ne veux plus avoir de contacts avec toi, excepté pour mentir à mon père. C'est clair ?

Petra : De quoi, tu rigoles j'espère ?

Livai : Absolument pas, je n'en peux plus. Tu me soules, j'en ai marre. Supporté tes manies, tes envies et même tes défauts. J'en ai marre de toi, de te supporter alors tu sais quoi ?

Petra : Quoi ? Tu veux vraiment que je demande le divorce ?

Livai : Ben vas-y, je pourrais enfin vivre ma vie seul. Même si ce monde de merde refuse que je sois avec l'homme que j'aime.

Petra : Tu sais quoi ? Je sais que tu es a cran à cause du dossier "Miller". Je vais aller dormir chez Erwin et après on en rediscutera.

Livai : Non, tu sembles pas avoir compris. Je n'en peux plus, que tu demandes le divorce ou que tu me trompes avec un blondinet con comme sa bite, je m'en fous. Ok ! Donc lâche moi et quitte ma maison merde !

Petra : Je vais appeler ton père et on en discutera demain, compris !

Elle quitta la pièce et monta dans sa chambre. Je soupirais et me servis un verre de vodka. Elle redescendit sa valise en main et son insupportable chien en laisse.

Petra : Je pars et pour de bon, Livai ! Ton père ne sera pas content mais quand au bout de 4 putain d'année on arrive pas à s'entendre avec son conjoint ! C'est que le divorce s'impose !

Elle partit alors vers la porte et claqua violement.

Livai : Enfin, le calme ...

Je restais ainsi dans mon canapé pendant de longues heures avant de craquer de me lever. J'enfilais ma veste en cuir et mes Vans et sortais. Je me dirigeais alors vers mon bar favori "Le Weez" et m'installais sur ma moto. Je m'arrêtais devant le néon et garais ma moto. Je posais mon casque et entrais dans le bar.

Hanji, une femme aux cheveux roux foncé et portant des lunettes trop carré. Une amie de longue date, mais aussi la gérante de cet endroit. Elle me salua en criant.

Hanji : Lili !

Livai : Arrête de m'appeler comme ça, foutu binoclarde ! Tu peux me servir un vodka !

Hanji : Attend, je suis pas de service ce soir, c'est mon nouvel employé. Je te l'appelle.

Elle se tourne vers la vaste salle et hurle à plein poumon.

Hanji : EREN !!!!!!!!!!!!

Une voix assez lointaine répondit aussitôt.

? : Oui, patron !

Un brun énergétique arrive sur un skate coloré. Ses cheveux longs bruns attachés en demi-chignon laissant une petite longueur. Son jean bleu baggy et son tee-shirt avec un petit dinosaure dessus, lui donne un air de gamin.

Malgré tout, son teint halé et ses pommettes rose lui donnent ce petit air sexy. Il n'a pas changé depuis toutes ses années, toujours aussi sexy. Il pose son plateau vide sur le comptoir et se tourne vers Hanji faisant sortir son popotin.

Eren : Oui patron ? Je vous écoute.

Hanji : Mon chou sert une vodka à mon pote, Livai.

Elle insista bizarrement sur le "Vai". Mes joues devinrent rouges et il sursauta. Il faillit tomber de son skate mais il se rattrapa in extrémiste. Il rougit et balbutia.

Eren : Aucun soucis, patron.

Il passe de l'autre côté du bar et remplie un verre. Il se tourne ensuite vers moi, il me désigne une place de la tête. Je m'assois et saisis mon verre. On se fixe alors intensément avant qu'il ne détourne le regard et commence à nettoyer les verres.

Livai : Bon, Eren faut que je te parle ....