« Au commencement, nous étions un ».
C'est ainsi que commence le premier tome de la Passe-miroir. Lorsque j'ai lu cette phrase, j'ignorais que j'allais découvrir un aussi beau roman et me trouver autant transportée dans son univers. Et ce qui m'a l...
Titan ? Soit vous n'avez rien suivi à mes articles, soit vous souffrez d'amnésie : enfants d'Ouranos et de Gaïa, ils sont les parents des dieux et ont comme une force et une puissance colossales. Résumé bref : assassinat d'Ouranos, émasculation à la faux, mariage avec leurs sœurs les Titanéides, Âge d'or (car Chronos était directement sur Terre pour aider les hommes), guerre contre les dieux, Tartare.
Tout comme « Colosse », ce terme sert dans le langage à désigner une personne bien bâtie, dans le genre armoire à glace. Lié l'Arche à un pouvoir de maîtrise de la masse, ce n'est pas du tout ridicule et c'est même très logique. Nous en savons plus sur ce pouvoir d'ailleurs depuis le tome 2 et le tome 3 de la PM. Les détenteurs de pouvoirs peuvent jouer sur la masse des objets, la réduire et l'augmenter à volonté, ainsi, une chose apparaissant très lourde, ils peuvent la soulever comme s'il s'agissait d'un poids plume. Mais cela ne s'arrête pas là, comme nous avons pu le voir avec Zen, ils peuvent aussi modifier la taille en plus de la masse, permettant de miniaturiser des objets très complexes.
J'aime beaucoup le fait que dans un Arche nommé Titan, on s'attend à trouver des colosses aux biceps en béton armée (avec du cran et de la gloire à revendre...) et qu'à chaque fois que nous croisons un représentant de l'Arche, nous avons juste des crevettes qui parlent (Zen, le petit monsieur de la caravane...).
Intéressons-nous à présent au nom de l'arche : « Yin ». La notion de yin (et de yang) fait son apparition en Chine au IIIe siècle avant notre ère (notons que le symbole que nous connaissons tous pour le représenter s'appelle Taijitu). Elle constitue l'un des fondements majeurs de la philosophie et de la médecine traditionnelle chinoise.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Le yin est représenté par le noir, associé à la lune. Incarnant le féminin, la Terre, l'automne, l'hiver et la nuit (sacré CV), il évoque le principe passif. Il exprime aussi le silence et incarne le deuil. Au sein de la société, le yin correspond aux employés et aux classes les plus modestes. Il doit absolument se combiner au yang (et inversement) pour atteindre l'équilibre et la santé.
Voilà ce que j'ai trouvé, et cela ne m'aide PAS DU TOUT à expliquer pourquoi Christelle Dabos à choisi ce nom. Peut-être que le ying seul explique un déséquilibre et c'est ce qu'il se passe : les masses ne sont plus les mêmes, déséquilibre dans la matière... Ok, j'avoue, je n'en sais rien.
Sidh, l'Arche de Perséphone (maître de l'onirisme)
Pardon, c'était trop tentant.
Hum.
Je disais donc ! Encore une fois l'auteure nous gratifie d'un nom sortant des sentiers battus, s'éloignant donc de la sempiternelle culture gréco-romaine (jusqu'à Perséphone...). Sidh, à part un groupe de musique, c'est aussi un terme qui signifie en vieil irlandais : paix. Les celtes (désignation générique pas très précise historiquement parlant pour désigner les peuplades du nord-ouest de la France, de l'Irlande, du Pays de Galle, de l'Ecosse et de l'Angleterre) croyaient en l'existence d'un monde parallèle au nôtre, connu sous plusieurs noms que vous avez déjà croisés probablement, dont Avalon (légende du roi Arthur tout ça, tout ça...).
