L'éclair

339 29 3
                                    


Quelques jours étaient passés. [prénom] avait décider de ne pas parler de ses dons. A chaque fois qu'elle croissait Aang, une puissante haine l'emplissait, accompagné d'une sentation de brûlure.

[prénom] s'éfforcait donc de ne pas le croiser dans les couloirs. Elle devait sécher les cours de français pour éviter de voire le regard blessant de Katara. L'accord était de ne pas parler de ce qu'il s'était passé à la bibliothèque. [prénom] avait aidé à netoyer la bibliothèque mais cela n'empechait pas les regards noirs des lycéens.

Ce jour-là avait commencé comme tous les autres, avec les regards noirs des lycéens. Une des lycéennes lui avait jeté un papier à la tête où elle avait inscrit "Kasos".

Mais les insultes, ce jour-là, n'avaient fait qu'empirer. Lorsque [prénom] alla à son casier, elle découvrit qu'il avait été rempli de crème chanty.

C'était trop. Les insultes, les regards, le papier, le casier... Tout cela s'accumulait mais elle ne pouvait pas, ne devait pas, craquer. Elle referma donc le casier, expira longuement et marcha tranquillement vers la foret. Dès qu'elle fut hors d'atteinte des oreilles et des regards malveillants, elle s'effondra.

Azula ne veint pas. Elle devait être à son championat de maitrise. Vaatu s'était tu depuis la fusion, la laissant seule.

Quelques minutes (ou peut-etre quelques heures) plus tard, elle entendit un bruit de pas derrière elle. Elle sécha ses larmes et se retourna pour voir le garcon à la cicatrice. Il semblait ne pas l'avoir remarquer et cherchait quelque chose. Il s'approcha du sol, prit quelque chose dans ses mains et regarda dans le vide. Soudain il la vit. Il se retourna vers elle et dit : "Je te cherchait [prénom] !"

Il remarqua ses yeux rouges. "Eh, qu'est-ce qu'il se passe ?"

[prénom] se mordit la lèvre. "C'est rien. C'est juste les élèves qui sont des idiots...

- Tu m'étonne. Ils t'on fait quoi ?

- Rien, rien. Ca va, je te jure. Et puis, c'est un peu de ma faute, si je n'avait pas fait tomber cette bibliothèque..."

Il s'approcha encore au point où elle pouvait sentir son souffle. Il la surplombait de cinq centimètres. "Et... Et toi ?" demanda-t-elle.

Il ignora sa question. Il lui prit les mains et lui dit : "Ecoute, c'est des abrutis. Ce n'est pas ta faute.

- Si ! J'aurais du me controler, j'aurais du.... J'aurais du rester dans ce trou...

- Et alors je ne t'aurait jamais connu ?

- Probablement pas.

- Alors je refuse de penser que c'était une mauvaise chose."

Elle sentait une douce chaleur émaner de ses mains. Son teint était un peu plus rouge qu'à l'accoutumé, peut-etre du à ses entrainements de maitrise du feu.

"Pourquoi ?" Murmura [prénom], son teint devenant aussi rouge que celui de Zuko. "Pourquoi est-ce que tu tient à moi ?"

Il ne répondit pas. Il se contenta de l'embrasser. Une chaleur envahit tout le corps de [prénom]. C'était son premier baiser. Bien sur, elle avait recu de nombreuses déclarations d'amour mais personne n'avait sembler l'interesser jusqu'à... Eh bien, jusqu'à Zuko. Ce n'était pas comme ce qu'elle avait vu à la TV, avec beaucoup de claquement de dents et de coups de langues, non. C'était doux. C'était timide. Ce baiser la rendait heureuse, lui libérait une tonne de papillons enfermés dans son estomac. Puis, Zuko prit ses hanches et les colla contre les siennes et le baiser devint éléctrique. Le monde tournait, doucement et rien n'avait plus de sens.

Il se retira.

" Désolé, je ne..."

Il fut tu par un baiser de [prénom]. Il ferma les yeux.

Quelques secondes plus tard il se retira de nouveau. "Ecoute, je.... Je ne sais pas que je fais."

Il mit une main dans ses cheveux, découvrant sa cicatrice un peu plus. Il semblait inquiet mais avait une étincelle dans les yeux. Aussi brillante que l'éclaire. Il s'assit, prit une inspiration et dit : "J'ai une copine. May. Oh, elle est gentille, hein. Mais c'est toujours elle qui m'a aimer. Moi je ne faisait que la suivre. C'était mon amie tu comprends, je ne voulait pas la blesser. "

Il se retourna, regarda [prénom] et dit : "Mais je vais la quitter. Je vais la quitter et après, si tu veux, on pourra sortir ensemble. Parce que je n'ai jamais ressenti quelque chose de semblable pour quelqu'un. Quelque chose d'aussi fort. Mais je dois la respecter, tu comprends ?"

Il regardait [prénom] avec un aire inquiet. [prénom] dit, après quelques secondes de réflexions : "D'accord. C'est mieux pour tout le monde. Mais ne tarde pas."

Il sourit, caressa sa joue et s'en alla hors du bois, laissant [prénom] seule avec ses papillons.

L'avatar du mal -Zuko x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant