L'avatar du mal -Zuko x Reader

Trahison

"Plus fort les filles ! Vous voulez perdre face à des maitres ?

- S'ieur, c'est pas juste. Pourquoi eux ont droit d'utiliser leur maitrise ?
- La vie n'est pas juste."

Suki le fusille du regard. Je profite de l'ouverture pour faire tomber la fille. Elle pousse un petit cri. Le professeur crit : "Eh bien [prénom], tu crois que tu va t'en sortir comme ça face à des maitres ?

- Mais... ?

- Pas de mais ! Tu n'utilise pas toute ta force."

Je le fixe. Comment sait-il ? Je n'ai pas pu utiliser la force de Vaatu depuis la dernière fois. Suki, au sol, me regarde avec haine. Je l'aide à remonter. Le prof soupire. "Il nous reste quelques jours. On va essayer de vous améliorer encore un peu. Mais bon, on va s'arrêter là pour aujourd'hui."

Suki relache ses cheuveux. J'ai remarqué depuis peu ses capacités. Elle ne maitrise ni l'eau, ni le feu, ni l'aire ni la terre mais elle semblait maitriser légèrement le vide. Elle pouvait forcer des gens à se déplacer en les poussant dans un léger vide.

Suki s'en va. Je m'en vais pour la suivre. Le professeur m'attrape le bras. Il attend que Suki s'en aille pour dire : "Il va falloir parler du coup de poing des qualificatifs.

- De quoi parlez-vous ? Dit-je avec angoisse.

- Avec d'autres [prénom], avec d'autres. Alors... Quel est votre spécialité ? La terre ?

- Non. Dis-je en tordant mon T-shirt.

- D'accord, tu ne veux pas en parler. Garde tes secrets. Essaye juste de méditer et de concentrer ta force sur ton poing. Généralement ça aide."

Il s'en va dans un coin du gymnase. Je fixe mes mains. Et pourquoi pas ?

Je m'assoit en tailleur sur le sol et appelle Vaatu à moi. Il ne répond pas. Encore. Il refuse. Encore. Enfin, je sentit quelque chose me répondre. Je suit le chemin.

Enfin, il sembla que j'arrivait à la toucher. Je tendit la main. De ma propre initiative, quelques perles dorées tombent de mes doigts.

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Zuko court vers moi. Ses jolis cheuveux flottent dans le vent. Les papillons qui m'habitent s'agitent. Ils semblent vouloir s'échapper par mes lèvres.

Il m'enlace. Ne m'embrasse pas. Il s'éloigne doucement.

"Eh... Azula m'a dit que tu avais quelque chose à me dire. Ca va ?" Mon sang se glace. Qu'est-ce qu'elle lui a dit ?

"Oui, je ne sais pas de quoi elle parle.

- Ah." Il semble déçu. Il enlève ses mains de mes hanches. Mon coeur se met à battre plus fort et se serre, pris d'un terrible pressentiment.

Enfin, il dit :

"Je sais. Je sais tout.

- Comment ça ?

- Quand est-ce que tu comptais m'avouer que tu participais au concours ?"

Mon coeur me lache. Je suis pris de trois terribles réalités. D'abord, Azula lui a parler de ce secret. Ensuite, c'était elle qui voulait que je ne lui dise rien. Enfin, je lui avait fait du mal.

Chacune de ses révélations est encore pire que la précédente. Pourquoi a-t-elle fait ça ?

Il mord ses lèvres. Il est beau. Toujours. Enfin, il dit : "En soit ce n'est pas grave. Mais pourquoi ? Tu ne me fais pas confiance ? Tu voulais me battre secrètement ? Tu aurais fait quoi quand on se serait retrouvé face à face ?

- N-non. Je ne-

- Et mon honneur ? Tu en fais quoi ? De quoi est-ce que j'aurais eu l'air ?

- Ce n'était pas à propros de toi.

- Ah ? Alors c'était à propos de toi ? Sa voix est froide. Coupante comme un couteau. A propos de ton esprit millénaire ?"

Il soupire. Je veux approcher ma main de sa joue. Le caresser. L'embrasser jusqu'à ce qu'il oubli ce petit mensonge. Je veux lui dire que ce n'est pas grave mais ma voix ne fait plus de bruit.

En soi, qu'avais-je fait de mal ? J'avais simplement voulu le préserver. J'avais le droit d'avoir ma vie... Non ?

"Laisse tomber. Azula a raison. Je voulais nous laisser une chance mais nous ne sommes pas du même monde. Tu te fiche clairement de moi. Alors je ne pense pas que l'on puisse être ensemble.

- Non !" Dis-je, récupérant enfin l'usage de ma voix.

Il me juge du regard et s'éloigne sans un autre mot. Les papillons dans mon être se meurent.