The Passenger (thomas brodie sangster)

chapitre 6

Quand le blond a appris que c'était mon frère, un immense sourire c'est esquissé sur ses lèvres fines, il semblait content pour moi mais il se mit à douter soudainement de la rencontre avec celui-ci, de ce que il me dit ses pensées se bousculent et laissent place à une grande appréhension. C'est toujours plongé dans les bras l'un de l'autre que Thomas fait une partie d'échecs à lui seule, me tenant fermement contre lui comme pour me retenir de partir.

« Échec et mat » murmure le blond avant de m'entourer de son deuxième bras libéré de sa partie d'échecs
« Je devrais sûrement rentrer chez moi un petit moment, du moins pour me laver et pour me changer »
« Oh si c'est que ça contente toi de prendre quelques vêtements que tu peux laisser ici si ça ne te déranges pas, et la douche est à l'étage » par égoïsme sûrement ou voir même par amour, je ne sais moi même pas comment interpréter la chose mais je ne veux pas me séparer de l'acteur ce serait-ce que une petite heure
« Ça ne me dérange pas, au contraire ça me fait plaisir, mais je veux pas m'interposer entre ton frère et toi ce soir petite » m'avoue le blond plein de bonnes intentions
« Mon frère veut te rencontrer, mais bon si tu changes d'avis la porte est grande ouverte » Thomas me colle contre lui un peu plus et laisse apparaître un large sourire sur son visage.

On est resté ici dans la canapé de la sorte un bon moment avant l'arrivée des premiers clients, Thomas a dû se détacher de moi avec mécontentement pour aller se plonger derrière cet éternel comptoir et de répondre aux demandes des habitants, des clients. Toujours en me lançant des regards bienveillants comme pour s'assurer que je ne suis pas en train de partir, il vient de temps en temps déposer un léger bisous sur mon front avant de se remettre à ranger la multitude de livre étalés sur une table aux côtés du comptoir de bois.

C'est déjà la fin de cet après-midi long et frais, Thomas est rentré chez lui après m'avoir enlacé longuement avec tendresse et m'offrir un baiser réconfortant sur le sommet de mon crâne. Quant à moi je suis plongée dans mes lectures passionnantes en attendant avec toute impatience l'arrivée de mon grand frère.
On a toujours entretenu une complicité magique, c'est tellement fusionnel et protecteur l'un envers l'autre. Les épreuves que la vie nous a fait traverser ont réussi à nous souder d'une puissance inimaginable. La déchirure a été grande quand il m'a annoncé son départ immédiat pour l'Irlande vers notre plus proche famille, je ne peux pourtant pas lui en vouloir sachant que c'est là-bas que il est et sera le plus heureux.
Mes rêveries et pensées incessantes se font soudainement coupées par la porte qui s'ouvre sur la personne que j'ai tant attendu. Mon coeur bat comme après avoir parcouru des kilomètres sans pauses, et des larmes, des larmes non pas de tristesse mes de joue se logent au coin de mes yeux et dévalent aussitôt mes joues.

« Coucou petite soeur » je m'empresse de poser mon livre sur la table la plus proche mes jambes pressent le pas en direction de mon frère avant qu'on s'enlace, notre étreinte est un mélange d'émotions prenantes qui nous réchauffe le coeur avec bonheur.
« Coucou Jimmy » je murmure toujours ma tête plongée dans son cou, son odeur m'a tellement manqué, ses câlins et sa présence m'ont manqué, Il m'a manqué tout entier.
« Viens on va se poser, comment tu vas ? » on s'assoit sur le canapé de cuir beige placé contre les étagères puis je me blottis dans ses bras musclé et nos respirations s'accordent et nos voix se défient dans une conversation.
« Je vais très bien, l'Irlande est un pays génial et puis la famille va très bien heureusement et puis toi, la bibliothèque, les amis, et ce Thomas ? »
« La bibliothèque est impeccable, Thomas s'en occupe vraiment bien et puis je vois toujours mes amis, je vais plutôt bien sinon, et tu m'as manqué Jimmy » je soupire
« Tu m'as manqué aussi petite soeur, mais parle moi plus de ce Thomas, tu l'aimes bien hein ? » je m'apprête à mentir, à lui répondre de manière négative mais la couleur que mes joues prennent me trahissent sans retour en arrière possible
« Thomas, il est la depuis déjà un bon moi et honnêtement j'ai développé des sentiments pour lui comme jamais je pensais en réavoir à nouveau, j'ai peur mais d'un autre côté il sait me rassurer sans même être au courant des choses que je ressens pour lui, j'ai l'impression que tout est simple avec lui » mes joues ne cessent de confirmer leur couleur dans un rouge écarlate.