The Passenger (thomas brodie sangster)

chapitre 7

Mes paupières se lèvent péniblement éblouie par la lumière du lever de soleil de ce matin, une douleur soudaine s'installe dans mon dos et je réalise que je suis allongée sur le sol en bois froid de la bibliothèque et que le blond dort encore. Ses bras m'entourent fermement sans pour autant me faire mal et sa tête est posée délicatement contre mon ventre, je sens son souffle ce qui me fait grandement frissonner, il est si calme et surtout magnifique. Ma main se loge dans les cheveux fins du blond qui laisse échapper un léger grognement tout en se réveillant gentiment, je retire donc ma main mais il détache un de ses bras de ma taille pour saisir ma main et la replacer entre ses mèches blondes. Je laisse échapper un petit rire qui me laisse ensuite apercevoir un sourire sur le visage de l'acteur.

« Thomas ? » je demande gentiment pout pas le brusquer dès le réveil
« Mh, oui petite ? » je rigole légèrement
« Tu sais où est passé Jimmy ? » c'est après ma question que un grand silence fait son apparition dans la pièce, j'entendrais presque les battements de coeur du blond qui reste silencieux, le regard triste.

Thomas se redresse avant de se lever complètement du plancher très peu confortable et froid bien que on aie passé la nuit dessus. Il me regarde avec un air désolé que je ne comprends pas de suite puis il me colle contre son torse encore chaud, il est brulant. Sa tête est nichée dans mon cou mais soudain je sens quelque chose de froid atterrir sur ma peau, je frissonne. Je mets peux de temps à comprendre l'origine de ce qui s'est écrasé contre mon cou, des larmes. Je recule alors légèrement pour pouvoir regarder le blond dans les yeux, ses yeux qui sont humides, ses yeux qui ont lâché et qui lâchent des larmes actuellement. Cette vision provoque un déchirement immense en moi, mes yeux se retrouvent à devenir humides eux aussi et je ne réfléchis pas plus longtemps avant d'essuyer doucement du bout de mes doigts l'eau salée qui s'écoule sur le visage d'ange du blond. 
Une immense tristesse me gagne sans pour autant que j'ai encore assimilé les choses mais Thomas s'effondre sous la peine dans mes bras, il me serre d'une puissance impressionnante et plonge son visage contre mon cou pour étouffer ses nombreux sanglots. Une larme dévale alors ma joue mais je la stoppe dans sa course bien trop occupée par le blond pour la ressentir couler douloureusement.

« Thomas, il est où Jimmy, comment- pourquoi tu es dans cet état ? » je tente doucement, tout en nous asseyant sur le sol toujours aussi froid, le blond toujours peiné se sert contre moi
« Je t'en pris Thomas parle moi » mes paroles se veulent être tendre malgré l'angoisse qui monte progressivement en moi, mes membres commencent à trembler et les émotions me dominent
« Thomas dis moi ce qui te met dans cet état s'il te plaît » je le supplie de mettre fin à ces interrogations qui se forment en moi, pour que à mon tour je puisse mettre une fin à sa peine, à ses larmes qui tombent lourdement contre mon pull.
« Je suis désolé T/p, ton frère est reparti hier soir et je- je me sens juste tellement mal- mal de- de te l'annoncer car je sais- je sais à quel point tu étais contente de sa- sa présence parmi nous et je- tu es tellement forte mais je ne peux m'empêcher de- de me sentir désolé, je suis tellement désolé T/p pardonnes moi je t'en prie ! » ses paroles puissantes sont malheureusement coupées et parfois malmenées par ses sanglots incessants, la peine qui commence à me gagner est trop minime pour que j'y prête attention car l'état du blond s'immisce en mes pensées tel une priorité
« Ce n'est pas de ta faute Thomas, ce n'est rien d'accord ce n'est pas à toi de te sentir coupable de la sorte » je sens ses sanglots diminuer contre la peau brûlante de mon cou, ses larmes cessent de se courser sur ses joues. Je me rends compte que maintenant de la sensibilité immense de cet homme et je suis prise de remords.

Une étreinte remplie d'un mélange de chaleur et de compassion, bien que la situation mélancolique soit pesante chacun semble trouver à présent un réconfort entre les bras de l'autre. Les câlins, les étreinte que je peux partager avec le blond son toujours des moments précieux, les sensations multiples que je sens me traverser sont indescriptible, mais surtout persistantes.
C'est couvert par un plaid chaud et allongés sur le canapé l'un contre l'autre que l'idée d'aller nous balader dans un parc pas loin effleure l'esprit de l'acteur.
On finit tout les deux par se préparer, Thomas est rentré chez lui pour enfiler de nouveaux vêtements tandis que je m'occupe de rapidement ranger le désordre causé par hier soir. Puis je monte à l'étage enfiler un simple pantalon noir, puis un t-shirt simple que je recouvre d'un pull confortable et plutôt chaud, avant de me couvrir pour terminer d'une veste pour ne pas laisser le froid me rendre malade.
Je descends à nouveau puis je sors de la bibliothèque, des regrets parviennent vite quand je sens la vague de froid sur mon visage, mais celui-ci est orné d'un sourire quand la main chaude de Thomas se glisse dans la mienne.