~Chapitre 06~

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~Chapitre 05~

(ou regretter l'obscurité des abysses)

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Les semaines passaient. Atsushi avait un peu perdu le compte sur le temps qu'il lui restait avant qu'Akutagawa lui fasse la peau. Il ne voulait pas que ça arrive. Parce qu'il savait qu'il ne pourrait pas l'épargner en retour. Et lui ne voulait pas tuer. Il savait qu'un jour il risquerait de devoir le faire, mais pour lui, ce n'était pas ce jour. Cette dispute ne méritait pas de finir dans le sang. Surtout qu'à eux deux, ils étaient plutôt doués lorsqu'ils coopéraient. Il repensa au mot de Dazai, quand ce dernier lui avait dit que les meilleurs binômes sont ceux où l'on ne s'entend pas avec son partenaire. La formulation était incorrecte en y réfléchissant. Kunikida et lui avaient de nombreux différents amenant de petites disputes, ils n'en restaient pas moins bon ami. De plus, Kenji vouait une admiration à "l'homme qui perd pas son chapeau quand il marche au plafond", ce qui au bout d'un moment avait fait craquer Dazai. Atsushi avait donc apprit que cet homme était l'ancien partenaire de Dazai et que leur relation était encore plus compliquer que celle entre Kunikida et Dazai. Mais le tigre était prêt à parier que le brun tenait quand même à son ancien binôme. Bien qu'il jurait haut et fort l'inverse. 

Le hasard, la chance ou le destin vint le rassurer sur l'issue de ce combat à mort à venir. 

-Rah, ça me rend dingue, râla Tanizaki. On sait que la mafia fait ça mais ils sont couverts par l'état donc on ne peut rien faire ! 

-Couvert par l'état ? s'étonna Atsushi. 

-Ouais, ils ont un permis d'utilisation de pouvoir fourni par l'état. Donc en soit, omit leurs crimes, ils sont une organisation légale. Si ce n'était pas le cas, le département des supers pouvoirs aurait envoyé l'armé s'en débarrasser, mais ils ne peuvent pas. 

-Surtout que la mafia est leur bouée de sauvetage, fit remarquer Dazai en s'approchant. À chaque fois qu'une mission ne peut être gérer par l'état, c'est sur la mafia que ça tombe. C'est tellement plus simple de régler ça sans suivre la loi. 

-Ils ont fait de sacré dégât en tout cas, déclara Atsushi en fixant l'ordinateur du rouquin. 

-Ils ? rit Tanizaki d'un air amer. Il n'y en avait qu'un seul ! C'est ça le plus fou, il n'y a qu'un type qui a fait ce massacre ! 

-Il a toujours fait dans l'excès, soupira Dazai. Bon courage pour le mettre derrière les barreaux. Quoique, une fois attraper il est simple à garder, puisqu'il a besoin de porter du noir pour manipuler son pouvoir. 

-La mafia est comme une famille, déclara Kyôka en se rajoutant au petit groupe. Essayez de faire du mal à l'un, tous les autres vous tomberont dessus. 

-Et ne désobéis pas à papa Mori, ricana Dazai. Une famille ? Rien de tout ça. 

-Nous aussi on est une famille à l'Agence, plaisanta le rouquin. Avec Papi Fukuzawa, Papa Kunikida qui nous tape sur les doigts, Maman Yosano qui soigne nos bobos... 

L'idée les fit bien rire et ils en plaisantèrent un moment avant que Kunikida les renvoie travailler.
Atsushi pensa quand même aux évènements. Dans un sens, il était soulagé de ne pas devoir se battre à mort au final. Mais il était un peu triste de voir qu'Akutagawa n'avait pas respecté sa part du marché jusqu'au bout. En même temps, c'était déjà un miracle qu'il tienne aussi longtemps. 

-D'ailleurs, s'exclama Dazai. Qui avait parié quoi ? 

-Toi et Atsushi qu'il tiendrait jusqu'au bout, se rappela Ranpo. Tanizaki qu'il tiendrait pas un mois, Kunikida pariait trois, Yosano aussi, moi j'ai pas eu le droit de participer, ce qui est injuste parce que un, toi t'as eu le droit, et deux j'aurai perdu ce qui est bien la preuve que vous pensez que mon pouvoir me sert tout le temps. Oh si, Kyôka a parié 5 mois, elle a gagné ! 

Pour oublierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant