8.Aveux

42 3 3
                                    

[PDV PHŒBE]

En voyant Yugo sortir trois tickets Xander et moi échangeons un regard blasé :
« — Il avait prévu ça depuis combien de semaines ?
— De mois tu veux dire... »

Nous étions un mercredi après-midi, et n'ayant pas dojo les mercredis, Yugo nous a traînés de force à une exposition sur les samouraïs.
Légèrement réticente au début par pur flemme (NDA : bah oui les mercredis c'est sacré), j'ai pourtant adoré l'expo et j'ai même acheté une petite figurine de samouraï dans la boutique souvenir. Xander, lui, a pris un simple porte-clé samouraï et un livre sur les arts martiaux.

On a aussi dû rappeler à Yugo que son portefeuille n'est pas extensible et il a dû se faire violence pour se contenter d'un livre sur les légendes samouraïs.

***

« — Ah Phœbe tu es rentrée ! Comment va ma petite princesse ? Me demanda mon père en me faisant un bisou sur le front.
— Papa j'ai passé l'âge tu sais...?
— Très bien jeune fille. Pouvez-vous me dire ce que vous faisiez dehors ? »

Difficile de prendre son père au sérieux avec un tablier « Diplomé super-Papa ». J'éclate de rire et lui réponds :
« — J'étais allée voir une expo avec des amis du dojo, c'est tout.
— Un dojo ?
— C'est une sorte de club de beyblade si tu veux. On organise des tournois entre nous des défis avec nos toupies !
— Ooh je vois (il me fait son habituel grand sourire.) Il s'appelle comment ce dojo ?
— Le dojo Shakadera !

Soudainement, Papa devînt tout pâle. j'ai dit quelque chose de mal ?
— Phœbe, c'était de le nom de ta mère.

Après l'effet du choc, il se lanća dans de longues explications puis se mit à la décrire. Il avait comme une lueur dans le regard lorsqu'il parlait d'elle.
Mais cet éclat dans le regard disparut pour laisser place à une profonde amertume dès qu'il m'annonça ceci :
« — Mais elle est morte une semaine avant que l'on déménage ici. C'était un terrible accident de voiture...

Sa voix se brisa et des larmes se mirent dévaler sur son visage.
« — Détestes-moi autant que tu veux Phœbe... Comment pourrais-tu me pardonner pour t'avoir caché tout ça ?
— Je ne t'en veux pas. Je sais que tu as fait ça pour le protéger de la vérité... Garder tout ça pour toi auras été bien pire.
— Phœbe, renifla-t-il.
— Quoiqu'il arrive, je t'aimerais toujours papa... »

398 mots

Prenez soin de vous chers lecteurs ♥️

L'Œil du Phœnix-Ukyo x OC-OriginalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant