"je suis désolé.."
parfois j'aimerais ne pas ressentir ce genre de sentiments avec lui. je n'arrive plus à lui en vouloir, ou même à le détester alors que, peut être, je devrais. wanda a décidé de quitter la pièce pour nous laisser un peu d'intimité et j'imagine que nous en avons besoin. depuis que nous sommes ici, je n'ai pas lâché mes mains du regard, jouant nerveusement avec elles. je prends du courage pour relever la tête vers lui, croisant son regard coupable qui ne cesse de me dévisager depuis que je suis ici. j'essaie de mimer un sourire pour le rassurer, sachant que ce geste marchera sûrement mieux que des mots. les traits de son visage se détendent face à mon geste même si la culpabilité ne le quitte pas. il s'en veut, de s'être séparé au moment où on aurait dut être ensemble, de m'être laissé partir avec mon pire cauchemar."je ne t'en veux pas steve, ce n'est pas de ta faute." avouais-je, lui disant les mots qu'il veut entendre. il hoche la tête avant d'attraper mes mains dans les siennes pour avoir un certain sentiment de confort. je ne sais plus si j'apprécie ses gestes comme avant où si ils me procurent juste un sentiment de sécurité dont j'ai besoin. aimer est un grand mot, avant l'accident j'étais persuadé de pouvoir utiliser ce mot mais maintenant.. tout est différent.
"alors pourquoi je me sens aussi coupable ?" m'interroge t'il, sachant pertinemment que je n'ai pas la réponse à sa question mais je peux y réfléchir pour lui, essayer de lui apporter une réponse qui, peut être, le libérera de ses fardeaux. cette question est si courte mais à la fois trop complexe, dois-je dire la vérité ou mentir pour le rassurer ?"parce que tu m'as laissé partir... mais ce n'était pas de ta volonté. tu n'es pas coupable de quelque chose que tu n'as pas souhaité." expliquais-je d'une voix calme et sereine, articulant chaque mots pour qu'il comprenne leurs significations. ses longues et grandes mains se resserrent sur les miennes, comme si il commençait enfin à comprendre. après tout, je ne peux pas le blâmer, il est captain america, la figure de l'amérique qui ne peut décevoir tout le monde. le pire étant qu'il voulait juste sauvé son pays et sa nation, mais qu'en se réveillant, son image de héros lui est resté et il a dut la garder pour préserver la paix dans cette société remplies de problèmes. mais steve rogers n'a pas vacillé, et c'est pourquoi je suis tant fière de lui et de ce qu'il est.
"te voir dans cet état.." commence t'il en baissant sa voix, pour ne pas me blesser mais le mal est déjà fait. celle que j'étais la veille était la version que hydra avait crée de moi. une autre personne qui n'avait un seul but : tuer. je peux comprendre que me voir comme ceci l'a blessé puisque je suis redevenu ma version sans émotions et remplie de haine, mais une part de moi était juste blesser de la façon dont il avait agit, ou de moins, ce que j'en savais.
"ce n'était pas moi." le coupais-je avant qu'il ne continue sa phrase, je n'ai pas envie de parler de cette phase de ma vie, ou même de quoi que ce soit qui est relié à hydra. c'est à son tour de sourire pour me rassurer et ça marche en quelque sorte. nous nous fixons dans les yeux quelques instants avant d'être interrompus par l'entrée d'une personne dans la salle."y/n..." clint ferme la porte derrière lui et s'approche lentement de moi, faisant attention à chacun de ses gestes pour ne pas me brusquer alors que je suis loin d'être fragile. j'avoue être heureuse de voir un visage familier et chaleureux comme celui de clint. steve lâche mes mains et s'écarte de moi pour laisser l'homme venir vers moi. je souris tendrement en le voyant s'assoir à côté de moi, des étincelles brillant dans ses yeux fatigués.
il ne dit pas un mot mais je ressens qu'il est content que je sois là avec lui. putain ce que ça fait du bien de se sentir apprécié parfois, je n'ai jamais réellement connu ça avant steve.—
"j'imagine que je dois lui prêter une chambre ?" demande le billionaire à steve en me pointant du doigt, je souris face à sa remarque, sachant pertinemment qu'il n'a aucune envie que je reste ici dans sa tour pour la nuit. la sensation est réciproque mais steve ne veut pas que je retourne à mon appartement aussi tôt dans mon état actuel. d'ailleurs, celui-ci se prend la tête dans ses mains d'âge à l'attitude de l'homme arrogant devant nous. "il me semble que je t'ai sauvé la vie, enfin.. ce n'est juste une constatation." rétorquais-je en levant mes mains en l'air en signe de défaite. un sourire en coin se dessine sur les lèvres de stark.
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falling for the enemy
Fanfictiony/n (toi/ton prénom) x steve rogers. d'enemies à amants.