Chapitre 14

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Je rentrai chez moi en bus, j'étais encore sous le choc du fait que Kyle m'avait repoussé comme ça. Mon mascara avait coulé sur mes joues qui étaient devenues rouges. En rentrant j'allai directement dans mon lit et je continuais de pleurer. Je m'endormi rapidement.

Le matin suivant, je me réveillai tard. Mes yeux étaient tout rouges et mes cheveux en bataille. Je descendis me faire une tasse de café et repris le carnet de mon père. Il écrivait ses péripéties, il mentionna un fait particulièrement intéressant. Il relatait qu'il existait quelque part un parchemin pour construire une machine permettant de tuer Savage. J'étais outrée quand je lu cette page. Je cherchai la suite de l'histoire mais elle s'arrêtait là je vis la date de la dernière page est c'était le jour...avant la mort de mes parents. Comment le carnet avait atterri dans la chambre de mon père alors qu'on vivait à San Francisco ?

Serait-il possible que Savage ait tuer mes parents car ils détenaient ces informations ? J'allai en vitesse dans ma chambre pour ouvrir la porte cachée de mon armoire mais avant que je ne l'ouvre j'entendis du bruit en bas. Cassie m'avait pourtant dit qu'elle ne rentrerait pas avant 18h.

-Cassie ? demandais-je.

-Loupé ! me dit une voie d'un air joueur.

Je vis un homme dans le salon et trois derrière lui. Cet homme était grand, sans cheveux sur la tête mais une cicatrice qui lui barrait tout le visage et des yeux presque noir, j'avais l'impression d'entrevoir les ténèbres à travers ceux-ci, il avait l'air plutôt âgé.

J'étais maintenant dans le salon.

-Qui...qui êtes-vous ?

- Je suis... l'homme de pouvoir, l'homme de tes cauchemars... et de ceux de ta famille.

Savage ! Je n'attendis pas plus longtemps et je montai à toute vitesse. J'eu le temps de m'enfermais dans ma chambre et de planquais le journal je supposais que c'était ça qu'il était venu chercher. Mais en un coup de pied il défonça la porte.

-Donne-moi le carnet ! dit-il sur un ton autoritaire.

Je gardai le silence, c'était la première fois que je voyais le meurtrier de mes parents...

- Tu te crois maligne ? demanda-t-il en se rapprochant de moi, mais tu n'as que seize ans, je suis bien plus vieux et malin que toi, me dit-il finalement en pointant du doigt la fenêtre.

Je m'approchai de celle-ci et vit Cassie, poignets liés, deux hommes la tenant.

- Maintenant tu vas me donner ce carnet, répliqua-t-il d'un ton menaçant.

- Amenez là d'abord ici, d'une voix que je voulais confiante mais qui fut tremblante.

-Tu n'es peut-être pas autant dupe que ça, dit-il en disant aux hommes de l'amenée.

Cassie entra dans la chambre et je fus immédiatement soulagée.

Je lui passai le carnet la main tremblante. Puis ils libérèrent Cassie.

Il regarda si c'était bien un carnet, puis partit en un claquement de doigts.

Je me jetai dans les bras de ma tante, puis elle s'éloigna pour me dire :

-Qu'est-ce que tu as fait c'était notre seule chance de le vaincre, pourquoi tu lui as donner le carnet ?

Je regardai par la fenêtre pour voir s'ils étaient bien partis.

-Qui t'as dit que c'était le carnet de papa ? répondis-je un sourire aux lèvres.

-Quoi...quoi mais ils vont s'en rendre compte !

- Je luis ai donné un autre cahier, quelque chose comme un journal de bord mais ne t'inquiets pas il n'y a rien d'important dedans. Nous aurons le temps de trouver l'engin pour tuer Savage.

Cassie me regarda et me reprit dans ses bras, apaisée.

Le reste du week-end on le passa à lire des bouquins sur le matérielle qu'il nous fallait pour la machine mais nous ne trouvons rien.

Lundi, je me préparai pour aller à l'école. J'avais mis une salopette en jeans noir avec un pull blanc et mes converses quant à mes cheveux j'avais fait un chignon. Il ne faisait pas froid alors je pris mon vélo, mes mollets s'étaient habitués à ce long trajet. Arrivée, j'étais seule j'aurai voulu que Kyle soit là mais...Je m'étais assise sur un banc les écouteurs dans les oreilles. Quand je vis une fille et un gars, la fille avait des dreadlocks et portait un jeans ample et une chemise à carreaux en guise de haut. Elle était brune et avait des yeux vairons. Quant au gars il était rasé de prés, avait des yeux bruns et avait des lunettes rondes moderne, tous les deux étaient métisses. Je ne les avais jamais vu, alors je me rapprochai et...leurs yeux brillaient ! C'étaient des sorciers !   

La vie trépidante d'Aria JohnsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant